La Grâce et la Vérité sont venues par Jésus-Christ

"Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié : C'est Celui dont j'ai dit : Celui qui vient après moi m'a précédé, car Il était avant moi.
Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce ; car la Loi a été donnée par Moïse, la Grâce et la Vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n'a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui L'a fait connaître." (Jean 1.15-18)

Jean-Baptiste le dernier prophète de l'Ancien Testament, qui annonçait la venue du Seigneur, donne ce témoignage : "Celui qui vient après moi, est plus grand que moi, car Il était avant moi." Il dira également : "Je ne suis pas digne en me baissant, de délier la courroie de ses sandales." (Jean 1.27)
Quelqu'un qui est avant lui... quelqu'un qui est plus grand que lui... plus qu'un homme... plus qu'un prophète... Qui donc peut-il être ? Jean répond à cette question précisément : "Personne n'a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique qui est dans le sein du Père, est Celui qui L'a fait connaître". (Jean 1.18)

La Parole qui était au commencement, la Parole qui était avec Dieu, la Parole qui était Dieu. La Parole par qui toutes choses ont été créées. La Parole qui était la vie et la lumière des hommes. La Parole qui est venue dans le monde. La Parole qui a été faite chair. La Parole que les Apôtres ont entendue, contemplée et touchée, la Parole incarnée comme la gloire d'un Fils unique venu du Père... voilà le Seigneur que Jean-Baptiste annonce, Celui dont il déclare sans hésiter : "C'est Celui dont j'ai dit, Celui qui vient après moi m'a précédé, car Il était avant moi." (Jean 1.15)
Il n'est donc pas étonnant que Jean témoigne : "Et nous avons reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce..." puis il affirme en prophète éclairé de l'Esprit : "car la loi a été donnée par Moïse, la Grâce et la Vérité sont venues par Jésus-Christ." (Jean 1.16-17) Du même coup Jean se précise à la jonction de l'Ancien et du Nouveau Testament. L' A. T. avec la loi transitoire de Moïse, le N. T. avec la Grâce et la Vérité définitives de Jésus-Christ. Identifiant ainsi tout à la fois, Le Fils unique venu du Père, et la Parole éternelle faite chair.
Jésus-Christ, Dieu, Parole, Fils unique du Père, Messie, Sauveur, Le voilà Celui qui est plus grand que lui, qui est avant lui, que le prophète Jean-Baptiste annonce à tout Israël et au monde entier. Il n'est pas étonnant que les anges du ciel on loué et chanté sa venue !

COMMENT CONNAÎTRE LA VÉRITÉ

Verset mémoire : « Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » — Jean 8:31, 32
Textes choisis : Jean 8:12, 21-36
Les paroles de Jésus, telles qu’elles sont données dans le verset mémoire, étaient dirigées vers les croyants juifs dans l’Eglise primitive. Ils avaient le privilège d’avoir eu une relation spéciale d’alliance avec Dieu, et furent les premiers à être invités à avoir une part dans son royaume futur en tant qu’épouse de Christ.
Cependant cette relation par alliance que les Juifs possédaient était directement proportionnelle à leur foi ou à leur manque de foi. « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples », dit Jésus (Jean 8:31). Demeurer dans la foi, et s’efforcer de connaître et de faire la volonté de Dieu étaient un test pour tous ceux à qui ces paroles étaient adressées, aussi bien qu’à tous les croyants chrétiens au cours de l’Age Evangélique.
Etre un disciple de Christ signifie être baptisé dans la mort de Jésus, ce qui inclut une vie de renoncement et de sacrifice de soi, même jusqu’à la mort. Cette course consacrée, ou invitation au haut-appel en Christ doit aussi être accompagnée d’amour et de dévotion pour notre Seigneur. Beaucoup de Juifs n’acceptèrent pas cette invitation à cause de leur manque de foi, et elle fut ainsi étendue aux croyants païens, quand la période de faveur exclusive pour Israël s’acheva.
Jésus dit que la vérité rend libre, et quand cette lumière de vérité est reçue par des coeurs bons et honnêtes, l’enfant de Dieu est affranchi des erreurs des ténèbres et de la superstition. Il y a une relation entre la vérité et la liberté. Plus nous acceptons la vérité, plus nous expérimentons la liberté, libération de l’esclavage aux croyances et dogmes des hommes.
C’est aussi une libération du péché et de la mort, puisque nous remettons notre vie à Dieu. Ceux qui ont accédé à une relation d’alliance avec le Père Céleste, et lui ont fait entière consécration de leur vie, sont justifiés par la merveilleuse réserve de sa grâce. L’enfant de Dieu porte ensuite la symbolique « robe de justification » à cause de sa foi dans le précieux sang de Jésus. Ses péchés sont couverts aussi longtemps qu’il continue de demeurer dans l’amour et la protection du Père.
Jésus était en totale et complète harmonie avec son Père Céleste. Il faisait toujours ces choses qui étaient « agréables » à Dieu, et il donna sa vie en accomplissant fidèlement son engagement de faire la volonté de Dieu, même dans la mort sur la croix. Jésus leur dit : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable » (Jean 8:28,29).
Notre Seigneur reçut la force, la compréhension et les conseils du Père Céleste। Il déposa sa vie spontanément en sacrifice pour la famille humaine déchue. Quand il commencera son règne avec son épouse dans le royaume futur, tous viendront pour le connaître, et comprendront le grand sacrifice qu’il fit en faveur de la famille humaine maudite et mourante à cause du péché. Puis, toute l’humanité « parviendra à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4).

CHRIST : LE CHEMIN, LA VÉRITÉ ET LA VIE

Lecture biblique : Jean 14:6 « Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »
Le Seigneur Jésus a dit: « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. » Cette déclaration est sans équivoque. Elle nous indique que Christ est le chemin que Dieu nous a donné, qu'il est la vérité et la vie que Dieu nous a léguées. Christ est notre chemin, Christ est notre vérité, et Christ est notre vie. Par son intermédiaire, nous avons accès au Père. Tout ce qui est dans le coeur de Dieu et qui se trouve d'une manière ou d'une autre en rapport avec lui, est Christ, son Fils. Dieu ne nous donne rien en dehors de Christ. Concernant le domaine spirituel, il arrive souvent que les choses que nous voyons ou que nous abordons restent pour nous à l'état de notion, de simple lettre, sans aucune utilité spirituelle. C'est pourquoi, demandons à Dieu de nous ouvrir les yeux, afin que nous connaissions son Fils. Tout ce qui est essentiel dans une vie chrétienne - son origine, sa profondeur et ses richesses - repose dans la connaissance du Fils de Dieu. Il ne s'agit pas de connaître de nombreuses méthodes ou doctrines, ni de recevoir une grande puissance; ce qui importe vraiment, c'est de connaître le Fils de Dieu. Connaître le Fils de Dieu est le chemin, connaître le Fils de Dieu est la vérité, et connaître le Fils de Dieu est la vie. Notre puissance provient uniquement de notre connaissance du Fils. Dieu n'a que son Fils à nous offrir. C'est pourquoi une seule chose importe: connaître le Fils de Dieu.
Christ est le chemin
« Je suis le chemin » a dit le Seigneur. « Le chemin » peut aussi signifier « la méthode », ou « le moyen ». Le Seigneur désire nous faire comprendre qu'il est le chemin et le moyen par lesquels nous nous approchons de Dieu. Si nous avons Christ, nous avons le chemin et le moyen. Tout vrai croyant à fait au moins une fois ou l'autre l'expérience du Seigneur en tant que chemin et en tant que moyen. Si vous êtes sauvé, vous avez déjà accédé à Dieu en vous confiant au Seigneur Jésus en tant que votre chemin. Il est effectivement le chemin et sans lui, personne ne peut entrer dans la présence de Dieu. Tout vrai chrétien sait comment marcher sur ce chemin. Que le Seigneur soit loué ! Un nombre considérable de réels croyants a déjà appris la leçon qui consiste à s'approcher de Dieu par l'intermédiaire de Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu. C'est également notre expérience. Ce chemin est unique; c'est Christ lui-même. Il n'existe aucun moyen en dehors de lui. Nous devons voir que le Seigneur Jésus est le seul chemin qui nous a permis d'entrer dans la présence de Dieu au moment de notre salut et qu'il reste ce chemin, à chaque instant.
Il existe des chrétiens qui ne cherchent que des méthodes spirituelles. Un jour, après avoir écouté un message ayant pour thème « La victoire par Christ et non par soi-même », un frère vint serrer la main de l'orateur et lui confia: « Depuis des années, je vais d'un échec à l'autre, mais à partir de maintenant, tout va changer ». Là-dessus, le frère qui avait prêché lui demanda: « Et comment donc? » Il reçut la réponse suivante: « J'ai toujours pensé qu'il devait y avoir une méthode qui m'assure la victoire, et aujourd'hui, je l'ai trouvée ! J'en loue le Seigneur ! C'est par le Seigneur que je serai victorieux, et non par moi-même. » Le prédicateur rétorqua alors franchement: « Si vous n'avez découvert qu'une méthode pour être victorieux, vous essuierez certainement de nouveaux échecs ». Pour quelle raison lui parla-t-il ainsi ? Parce que le Seigneur Jésus a dit: « Je suis le chemin ». En d'autres termes, lui seul est le chemin, la méthode. Il ne faut pas chercher de chemin en dehors de lui, puisqu'il est le chemin. Si nous ne nous en tenons qu'à une méthode, nous ne tarderons pas à découvrir son inefficacité. Dieu ne nous a pas donné un moyen ou une méthode; il nous donne son propre Fils. Nous écoutons souvent le récit des expériences des autres et nous nous enthousiasmons. Malheureusement, nous ne prêtons attention qu'à une méthode à appliquer; nous ne voyons pas le Seigneur qu'ils ont touché. Il en résulte maints échecs. La raison en est simple: nous n'avons pas appris à connaître le Seigneur en tant que chemin.
Il faut que nous comprenions toute la différence qui existe entre croire au Seigneur lui-même et croire à une méthode, à un schéma. Par la grâce du Seigneur, un frère vit quel genre de personne il était. Il s'humilia donc et se confia dans le Seigneur pour qu'il accomplisse en lui ce qu'il n'était pas en état de réaliser lui-même. Après quoi, il fut libéré et entièrement satisfait devant Dieu. Peu de temps après, un autre frère entendit son témoignage et pria Dieu immédiatement de l'éclairer lui aussi et de lui montrer combien il était inutile; il pria en outre pour apprendre, lui aussi, à s'attendre à Dieu et à s'abandonner à lui, dans l'humilité. Toutefois, chose étrange, il n'obtint pas la déliverance à laquelle l'autre frère avait goûté. Comment s'expliquer cela ? Le premier frère possédait une foi vivante qui lui avait permis de toucher le Seigneur et de s'attendre à lui, alors que le second avait repris une sorte de schéma de la foi. N'ayant pas la foi, il n'avait pas touché Dieu. Il avait adopté une méthode, mais non pas le Seigneur lui-même; or, une méthode ne possède aucune puissance ni aucune efficacité. Elle est morte, étant donné qu'elle n'est qu'une chose et non pas Christ lui-même.
Nous devons voir très clairement que dans le domaine spirituel, tout ce qui est en dehors de Christ est mort. Quelques-uns se demandent probablement pourquoi la prière du premier frère, qui croyait, a été exaucée alors que celle de l'autre frère, qui croyait aussi, ne l'a pas été. Pourquoi Dieu est-il miséricordieux envers l'un et non pas envers l'autre ? Il se peut même que quelques-uns en fassent le reproche à Dieu parce qu'ils ne saisissent pas que le second frère a simplement cru à une chose morte. Une simple méthode reste sans effet. Seul Christ est vivant. Même si l'on possédait toutes les méthodes, on n'aurait pas appris pour autant à être un enfant de Dieu, on l'est par la nouvelle naissance.
« Je suis le chemin », dit le Seigneur. Christ est le chemin; il est la méthode, le moyen. Frères et soeurs, Christ est-il votre chemin ? Votre méthode est-elle Christ ? Grâces soient rendues au Seigneur, si Christ est notre méthode, nous en sortirons victorieux. Mais si nous ne possédons qu'une méthode en dehors de Christ -- serait-ce la meilleure, la plus juste et la plus éprouvée -- elle ne reste cependant qu'une méthode morte et sans valeur spirituelle. Si tant de prières restent sans réponse et tant de témoignages sans effet, c'est parce que nous n'avons pas touché le Seigneur. Nous n'avons fait qu'imiter les méthodes des autres sans toucher le Seigneur lui-même.
Un serviteur du Seigneur donna un jour un message basé sur Romains 6 à 8. Lorsqu'il eut terminé, un autre frère lui dit: « Aujourd'hui enfin, j'ai saisi le moyen d'obtenir la victoire. Maintenant, tout est clair. Je crois que dorénavant, je n'aurai plus à subir de défaites comme par le passé. » Un troisième frère qui s'était joint à la conversation hocha un peu la tête. Lorsqu'on lui demanda ce qu'il en pensait, il répondit: « Je ne sais comment m'exprimer. Le Seigneur m'a ouvert les yeux. Je ne peux pas affirmer que j'ai vu le Seigneur mais je n'oserais pas dire non plus que je ne l'ai pas vu ». Ce frère-ci n'avait pas reçu de méthode, mais le Seigneur lui-même. C'est pourquoi il demeura ferme alors que l'autre, qui prétendait ne plus avoir à subir d'échecs, continua à tomber, du fait qu'il avait reçu une méthode et non pas le Seigneur lui-même. Le fait d'adopter une bonne méthode est sans valeur.
Il arrive malheureusement trop souvent que nous écoutions un message avec une fausse attente, avec un faux mobile. Au lieu de demander au Seigneur une révélation de sa Personne, nous essayons, avec notre raison, de saisir une méthode que nous pourrions ensuite nous approprier. Mais même si nous l'appliquions, nous n'obtiendrions rien. En revanche, il arrive que nous ayons l'impression d'avoir vu le Seigneur, sans oser l'affirmer. En fait, nous avons effetivement vu le Seigneur et nous avons pu ainsi vivre un réel changement dans nos vies. Que le Seigneur soit loué, c'est le chemin. Nous n'avons pas appris une méthode, mais nous sommes parvenus à connaître le Seigneur. Il est la méthode par excellence. En conséquence, après avoir entendu un passage ou un témoignage, demandons-nous si nous avons rencontré le Seigneur ou si nous avons appris une méthode. Ce n'est jamais par une méthode que nous expérimentons le salut, mais seulement lorsque nous connaissons le Seigneur lui-même. Nous ne serons pas davantage aidés si nous ne faisions qu'entendre les témoignages des autres. C'est seulement si nous mettons nous-mêmes notre confiance dans le Seigneur qu'il pourra agir en nous. Il se peut qu'on ne constate pas de différence extérieurement, mais en réalité la différence est considérable: nous avons, soit compris une méthode, soit reconnu le Seigneur comme notre méthode. Le Seigneur est le Seigneur de la vie. Celui qui le touche touche la vie. C'est seulement en touchant le Seigneur que nous recevons la vie.
Christ est la vérité
Le Seigneur n'a pas dit seulement qu'il était le chemin; il a ajouté: « Je suis la vérité ». Ce ne sont pas des paroles ni des doctrines au sujet de Christ qui sont la vérité, mais Christ lui-même. Malheureusement, de nombreux chrétiens n'entendent souvent par vérité que la doctrine et l'exégèse de la Parole de Christ, sans reconnaître qu'il est lui-même la vérité. La vérité n'est pas une doctrine, la vérité est une Personne: Christ. On lit dans Jean 8:32: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Frères et soeurs, réfléchissez bien: combien de vérités vous ont-elles réellement affranchis ? La Parole de Dieu affirme que la vérité nous affranchira, mais bien souvent la vérité n'est pour nous qu'une simple doctrine. Nos yeux n'ont pas encore été ouverts sur Christ. Peut-être parlons-nous de plusieurs doctrines depuis une dizaine d'années sans avoir jamais vu la vérité. Nous en avons probablement entendu parler depuis des années sans avoir vu ce qu'elle était vraiment. Les uns parlent de la vérité selon laquelle nous sommes morts avec Christ alors que la puissance et l'impact provenant d'un tel fait manque totalement. Les autres s'entretiennent de la vie de résurrection mais, dans leur vie, on ne boit pas l'efficacité de la résurrection. Si notre prédication ne consiste qu'à transmettre des doctrines, elle est morte et sans vie.
Un jour, un frère reçut la lettre d'un chrétien qui lui posait la question suivante : « Un frère a péché contre moi, mais je ne sais si je dois lui pardonner. Dis-moi donc, je te prie, ce que je dois faire. Mon coeur est en paix devant Dieu. Si tu me dis que je dois lui pardonner, alors je lui pardonnerai. Si tu me dis de ne pas lui pardonner, alors je ne lui pardonnerai pas. » Frères et soeurs, que pensez-vous d'un tel chrétien ? Supposez que l'être qui m'est le plus cher vienne à mourir et que j'écrive une lettre avec le texte suivante : « Celui que j'aimais est mort, est-ce que je dois pleurer ? Si tu dis que je dois pleurer, je pleurerai; mais si tu dis que non, je ne pleurerai pas. » Vous ririez naturellement d'une telle question; elle est stupide, tout simplement. Pleurer ou ne pas pleurer selon des instructions ne peut pas être un acte véritable. Il s'agit sans aucun doute d'un manque de sincérité, d'un comportement mort; ce n'est pas la vie. Soit vous pardonnez à votre frère, soit vous ne lui pardonnez pas. Mais si vous faites en sorte que votre pardon dépende de ce que vous recommanderont les autres, vous suivez une prescription morte et vos actions ne sont rien d'autre qu'un comportement mort et hypocrite.
Frères et soeurs, si l'origine de nos actes n'est pas le Seigneur qui vit en nous, si ce n'est pas Christ comme notre vérité, si nous agissons d'après une doctrine qui nous est imposée, notre conduite n'est alors qu'un comportement, dépourvu de vie. Voyez-vous la différence ? Elle est énorme. Agir selon un comportement exige l'exercice de notre mémoire, alors que la vie agit spontanément. Une parole qui découle de la vie ne nécessite pas l'intervention de la mémoire; elle jaillit d'une puissance que nous avons en nous: le Seigneur. C'est lui qui règne en nous, et non pas une doctrine. Que le jour vienne où Dieu nous ouvrira les yeux et où nous reconnaîtrons que seul Christ est la réalité de toutes les choses spirituelles ! Nous ne devons pas chercher à nous souvenir de nombreuses doctrines et vérités pour agir selon elles. Christ vit en nous; c'est l'essentiel. Il est notre vérité, et celle-ci est donc pleine de vie.
Un jour, un frère fut offensé par un autre. Ne pouvant réprimer ses sentiments, il réagit vivement. Après qu'il eut donné libre cours à son indignation, sa conscience commença à le travailler et il sentit qu'il devait aller s'excuser auprès du frère. Toutefois, dès qu'il pensait à l'objet de l'offense, sa colère remontait. Pourtant, il savait qu'il devait des excuses au frère. Il décida donc de le faire par lettre. Il prit la plume et commença à écrire : » Je sais que je n'avais pas à m'irriter contre toi. » Et à nouveau, il pensa à la manière dont le frère l'avait traité, et sa colère resurgit. Il attendit un moment, puis rédigea la fin de sa lettre. Mais tout en écrivant, il nourrissait en son coeur un sentiment de colère contre le frère. Il fut même en colère lorsqu'il alla poster sa lettre. Apparemment, cette lettre était le fruit d'une attitude chrétienne, mais au fond, elle ne résultait que d'une doctrine et n'émanait pas de la vie. Ce frère avait écrit une lettre d'excuses, il est vrai, mais son coeur était toujours plein d'amertume. S'il avait rencontré cet autre frère, il l'aurait salué et lui aurait peut-être serré la main, mais en gardant une rancoeur intérieure; ses paroles auraient sonné faux puisqu'elles étaient artificielles. Frères et soeurs, voyez-vous la différence ? Le Seigneur est la vérité. Tout ce qui n'est que doctrine et qui n'est pas le Seigneur lui-même est mort. Nous devons comprendre que toutes les choses spirituelles sont » vie » avec le Seigneur, mais « mort » sans lui. Si nous agissons parce que le Seigneur a brillé et opéré en nous, notre comportement est alors « vie ».
Christ est la vie
Après les paroles : « Je suis le chemin, la vérité », le Seigneur a ajouté : « et la vie ». Il va sans dire que chaque vie se traduit par un certain comportement; cependant, jamais un comportement ne pourra se substituer à la vie. Nous devons voir très clairement ceci : comportement n'est pas synonyme de vie. La vie accomplit tout sans effort, car la vie est Christ lui-même. De nombreuses personnes sont accablées par leur vie chrétienne; elles s'efforcent avec peine de vivre chrétiennement et s'épuisent en fin de compte. Oh ! que de doctrines austères ! Elles exigent de nous l'humilité, l'amabilité, l'amour, le pardon, la longanimité. Elles finissent par nous épuiser totalement ! C'est la raison pour laquelle de nombreux chrétiens considèrent la vie chrétienne comme une tâche astreignante. Plus ils essaient de vivre en chrétiens, plus ils ont de difficultés; et même après une longue période d'efforts, le résultat n'est toujours pas satisfaisant. Frères et soeurs, si Christ n'est pas la vie, nous n'avons pas besoin d'en fournir. Répétons-le : la vie est Christ lui-même. Jamais un comportement ne pourra remplacer la vie.

Il existe un grave malentendu parmi les enfants de Dieu. Beaucoup considèrent la vie comme quelque chose qu'ils doivent produire de leurs propres forces. Mais il n'y a pas la moindre raison pour que nous agissions de nous-mêmes, car si nous avons la vie, nous la manifestons automatiquement. Considérons un peu comment nos yeux voient et comment nos oreilles entendent. Nos yeux ne voient-ils pas par eux-mêmes ? Et nos oreilles n'entendent-elles pas sans peine ? Nos yeux voient et nos oreilles entendent naturellement, parce que la vie est en eux et parce que la vie se manifeste, tout simplement. Il faut que nous réalisions très clairement que la vie produit spontanément un certain comportement, mais que le comportement ne pourra jamais se substituer à la vie. La plus souvent, un comportement indique simplement qu'il n'y a pas ou peu de vie. La vie produit un bon comportement moral, mais un bon comportement moral ne pourra jamais remplacer la vie. Il peut arriver qu'un frère en loue un autre en disant : « Ce frère a beaucoup de vie » parce que ce dernier fait preuve d'amabilité et de modestie. En s'exprimant ainsi, il montre qu'il a passé à côté de l'essentiel, car le Seigneur a dit : « Je suis la vie ». Aussi aimable, équilibré et réservé que ce frère puisse être, il exprime des vertus qui ne sont pas la vie si leur source n'est pas Christ. On peut certainement dire de ce frère qu'il a bon caractère ou qu'il ne cause pas de difficultés, ou encore qu'il est aimable envers tout le monde et ne provoque pas de querelles, mais cela ne veut pas dire qu'il ait beaucoup de vie, étant donné qu'il ne fait que manifester ses particularités naturelles dont la source n'est pas Christ. Ces particularités ne sont pas la vie parce qu'elles ne sont pas Christ lui-même.

D'autres s'imaginent que la vie est une puissance. Selon eux, prendre le Seigneur comme leur vie revient à recevoir de lui la puissance requise pour faire le bien. Dieu nous montre pourtant que notre puissance n'est pas une chose, mais Christ lui-même. La puissance n'est pas une faculté nous permettant d'accomplir certaines choses, mais une Personne. La vie n'est pas une simple puissance, mais une Personne. Il ne s'agit donc pas d'avoir recours à Christ pour bien nous comporter, mais de le laisser s'exprimer à travers nous.

Un jour, un frère se rendait à une réunion quand un chrétien plus âgé l'interpella : « Pourquoi vous rendez-vous là-bas précisément? » « Parce qu'il y a la vie », répondit-il. L'homme d'un certain âge concéda : « C'est vrai, vos rencontres ne sont pas monotones car tous sont si enthousiastes; on ne saurait les comparer aux nôtes. » « Vous m'avez mal compris », répliqua le jeune frère. « Il ne s'agit pas de cela. » « Que voulez-vous dire? » s'enquit le frère plus âgé. Le jeune répondit : « Ce qui compte dans ces réunions, ce n'est pas l'enthousiasme, mais c'est le fait qu'il y a la vie. La vie n'est pas synonyme d'enthousiasme, de sentiments avivés ni de bruit. » Sur ce, le plus âgé dit : « Vous les jeunes, vous aimez sans doute les rencontres pleines d'excitation, mais moi, je préfère entendre des paroles bien pensées. Quand j'écoute des parole profondes, je touche la vie. Pour moi, voilà ce qu'est la vie. » Mais le jeune frère lui répondit : « J'ai souvent entendu les prédications profondes dont vous parlez, mais je n'ai pas touché la vie. » Chers lecteurs, de l'entretien de ces deux frères nous pouvons voir que ni des sentiments avivés ni des mots profonds ne sont synonymes de vie. Des mots pleins de sagesse, des propos intelligents, des raisonnements logiques et des exposés sensés ne sont pas forcément la vie.

Je ne m'étonnerais pas que certains me disent : « Il me paraît étrange que ni la ferveur ni de nobles pensées ne soient la vie. Où donc trouver la vie ? Qu'est-ce qu la vie, après tout? » Nous devons avouer que par des paroles nous ne parvenons pas à mieux expliquer ce qu'est la vie. Nous pouvons seulement dire que la vie est quelque chose de plus profond que les sentiments et les pensées. Lorsque quelqu'un la touche, il est instantanément vivifié intérieurement. Voilà ce qu'on appelle la vie. Qu'est-ce qu la vie ? La vie est plus profonde que la pensée; jamais une pensée ne surpassera la vie. En outre, la vie est plus profonde que les sentiments; ceux-ci sont bien superficiels quand on les compare à elle. Les pensées tout comme les sentiments sont quelque chose de bien extérieur en comparaison avec la vie. Qu'est-ce alors que la vie ? Le Seigneur Jésus a déclaré : « Je suis la vie. » Ne concluons donc pas trop hâtivement que nous avons touché la vie lorsque nous avons baigné dans une atmostphère survoltée que nous appelons « spirituelle ». Cherchons plutôt à connaître l'origine de cette atmosphère. Nous avons constaté à maintes reprises que les personnes douées pour créer une atmosphère survoltée connaissaient fort peu le Seigneur et que ceux qui s'enthousiasmaient facilement ne le connaissaient pas davantage. Seul Christ est la vie; le reste ne l'est pas.

Nous devons donc apprendre à connaître et reconnaître la vie. La vie ne dépend ni de notre enthousiasme, ni de nos sentiments, ni même de nos multiples pensées; elle est basée sur la manifestation de la Personne du Seigneur. Par conséquent, rien n'est plus important que de connaître le Seigneur. C'est en le connaissant que nous touchons la vie. Nous devons voir devant Dieu ce que veut dire : Christ est notre vie. Ceux qui s'enthousiasment facilement ou qui sont particulièrement brillants ne connaissent pas forcément le Seigneur. Pour le connaître, il faut avoir une vision spirituelle. Cette vision est la vie qui va nous transformer. Dès que nous connaissons le Seigneur comme notre vie, nous sommes conscients de l'absurdité de nos efforts naturels dans le domaine spirituel. Aussi nous confions-nous en lui seul.

Lorsque nous avons cru au Seigneur, nous ne savions pas encore ce que signifiaient ces mots : s'attendre au Seigneur. Mais petit à petit, nous avons appris à toujours plus placer notre confiance en lui, ayant découvert que tout dépendait de Christ en non de nous-mêmes. A l'aube de notre vie chrétienne, nous désirions recevoir une chose après l'autre; nous ne pouvions pas nous confier en lui en toutes choses. Après avoir progressé un peu dans notre vie chrétienne, nous avons commencé à apprendre à nous confier en lui et en avons vu la nécessité. Nous n'avons pas mis notre confiance en lui dans l'espoir qu'il nous accorde ceci et cela, mais dans la perspective qu'il réalise lui-même ce que nous n'étions pas à même de faire. Lorsque nous étions tout jeunes dans la foi, nous avions tendance à tout faire par nous-mêmes, parce que nous craignions que rien ne se passe ou que tout s'écroule. C'est pour cette raison que nous travaillions sans relâche. Par la suite, nous avons vu que le Seigneur devait être notre vie et avons alors découvert que tout dépendait de Christ et non pas de nous. En conséquence, nous avons appris à nous reposer et à nous confier en lui seul.

N'oublions jamais qu'au lieu de nous donner quantité de choses, Dieu nous donne son propre Fils. C'est pourquoi nous pouvons toujours lui présenter nos coeurs et regarder à lui en lui disant : « Seigneur, tu es mon chemin; Seigneur, tu es ma vérité et ma vie. Seigneur, c'est toi seul que je veux, et non ce que tu donnes. » Demandons donc à Dieu de nous accorder la grâce de voir Christ dans toutes les choses spirituelles. Jour après jour, nous devons saisir toujours mieux qu'en dehors de Christ, il n'y a ni chemin, ni vérité, ni vie. Comme nous sommes prompts à considérer des choses comme le chemin, la vérité et la vie ! Ou alors, nous qualifions de vie une atmosphère survoltée ou une pensée claire. Ou encore, nous confondons des sentiments profonds et un comportement avec la vie. Mais en réalité, rien de tout cela n'est la vie. Noujs devons absolument voir que seul le Seigneur est la vie. Christ est notre vie. C'est à lui que revient la tâche de manifester cette vie, de l'exprimer. Demandons-lui de nous libérer des mulitiples petites choses extérieures afin que nous le touchions, lui seul. Puissions-nous voir le Seigneur en toutes choses; nous trouverons le chemin, la vérité et la vie en apprenant à le connaître. Qu'il nous accorde de rencontrer le Fils de Dieu et de le laisser vivre en nous. Amen!

Une prière

« Seigneur, nous venons devant toi et implorons ta grâce. Seigneur, nous avouons que nous sommes aveugles et que nous ne voyons pas clair. Nous avons, certes, beaucoup de connaissances, mais nous ne connaissons pas Christ. Seigneur, tu sembles si loin de nous. Les choses sont apparemment si réelles, mais Christ ne nous est pas si réel. Seigneur, nous t'en supplions, ouvre nos yeux. Que Christ soit visible et réel en nous. Que les futilités disparaissent et que la vie nous remplisse. Seigneur, délivre-nous de tout ce qui nous voile, afin que nous puissions connaître ta Personne. Seigneur, tu dois être tout pour nous afin qu'en nous, tout soit plein de vie, et que les hommes ne voient que Christ lui-même en toutes choses. Seigneur, fais-nous voir combien ces deux voies sont différentes; de même que la voie des pécheurs diffère totalement de celle des justes, de même la voie des vrais chrétiens diffère totalement de celle des chrétiens d'apparence. Tu dois briser les résistances en nous. Seigneur,brise-nous. Ne permets pas que nous croyions avoir vu quelque chose, alors que nous n'avons rien vu; que nous pensions être sur le droit chemin, alors que nous n'y sommes pas; que nous nous imaginions être pleins de vie, alors que nous ne le sommes pas. Seigneur, touche-nous, prends racine en nous afin que tout ce que nous avons, que ce soit intérieurement ou extérieurement, ne soit que Christ. Seigneur, bénis cette parole et qu'elle porte des fruits en ramenant des êtres complètement à toi. Dis, Seigneur, ce que nous, les hommes, ne pouvons dire. Couvre la faiblesse humaine et pardonne la folie des hommes. Puisses-tu obtenir quelque chose pour toi-même parmi nous. Mets-nous à nu afin que nous nous voyions tels que tu nous vois. Que la lumière brille à l'intérieur des hommes et les éclaire pour qu'ils reconnaissent toute l'hypocrisie, toute la vanité et toutes les choses qui t'ont remplacé, Seigneur. Bénis cette parole et glorifie ton nom. Au nom de Jésus-Christ. Amen! »

POINTS DE REFLEXION

1. Un signe de contradiction. Le prophète Siméon prononce des paroles étonnantes au sujet de l’enfant Jésus. A travers elles, Marie et Joseph découvrent que Jésus est le Messie tant attendu par les juifs, ainsi que la lumière et le salut pour les Gentils. Cependant, Siméon prédit également le paradoxe de l’évangile : l’humanité aura la vie, mais seulement par la mort. C’est une annonce de la croix. Marie fait partie de ce mystère. En fait, Siméon prophétise qu’elle participera à l’agonie de la croix : " Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre." L’amour de Jésus pour sa mère est infini, néanmoins il ne lui a pas épargné la souffrance. Voilà le grand mystère : pour un chrétien, l’amour et la souffrance vont main dans la main. Il n’y a pas d’amour vrai sans souffrance.
2. La sagesse de Dieu. Un chrétien peut trouver beaucoup de raisons pour expliquer sa foi. Cependant, le message du Christ ne se comprend pas toujours sur un plan purement logique. Il est impossible de réduire le message du Christ à ce qui me semble juste ou raisonnable. La sagesse de Dieu contredit la sagesse du monde. Saint Paul affirme : " le langage de la croix est folie pour ceux qui vont vers leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu ... Alors que les Juifs réclament les signes du Messie, et que le monde grec recherche une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les peuples païens. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car la folie de Dieu est plus sage que l’homme, et la faiblesse de Dieu est plus forte que l’homme. "(Corinthiens 1 1,18 ; 22-25).
3. Croire en la puissance de la Croix. Il n’y a pas de contradiction entre le bonheur et la souffrance. Cette réalité n’est compréhensible qu’à la lumière du Christ. Souffrir pour défendre la justice, préserver la fidélité, rester honnête, pour venir en aide à un proche ou pour croire en Jésus-Christ, - ceci est la source du bonheur véritable et durable. Souffrir par amour nous garantit non seulement le bonheur au ciel pour l’éternité, mais le bonheur dès ici-bas. Nous découvrons la pleine signification de nos vies en portant notre croix personnelle par fidélité au Christ.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, aide-moi à croire en la puissance de ta croix. Je cherche naturellement à éviter les croix que tu permets dans ma vie. Donne-moi la force de ton amour, l’amour que tu as montré pour moi, en te laissant cloué à la croix pour mes péchés. En portant ma croix personnelle, je veux être un témoin persuasif de ta vérité et de ton amour. Marie, ma mère, quand mes croix deviennent lourdes, aide-moi à regarder vers toi pour voir comment tu as partagé la croix du Christ. Ne me permets jamais de m’apitoyer sur mon sort.
Quand être fidèle à Dieu me coûtera, je ne rejetterai pas la croix, mais je la porterai en union avec le Christ.

SOMEONE IS PRAYING FOR YOU – THE HERITAGES SINGERS

COMPRENDRE LA CROIX

Dans sa lettre adressée aux Romains l’apôtre Paul déclare : « 1 Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, 2 à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. » (Romains 5, 1-2)

Que veut donc dire Paul par l’expression “justifiés par la foi”? La Bible enseigne-t-elle la doctrine de la justification par la foi? Cette dernière est-elle la condition de la justification, ou la foi nous pousse-t-elle à accomplir certains actes qui nous justifient aux yeux de Dieu?

SIGNIFICATION DE L’EXPRESSION « JUSTIFICATION »

De toute évidence, ce sujet nous incite à nous poser nombre de questions. Avant d’essayer d’y répondre, je vous propose de, tout d’abord, définir ce mot « justification ».

Ce terme est, en effet, utilisé à quatre reprises dans l’épître aux Romains et signifie rendre une personne juste, par le pardon de ses péchés. C’est donc le procédé par lequel Dieu acquitte les hommes de leur culpabilité, au moyen des conditions de sa grâce, par le sang de Christ et par la foi au Fils de Dieu. La justification est, par conséquent, l’acquittement légal et définitif du péché. Par la grâce de Dieu, le pécheur est déclaré juste. Le sacrifice de Christ joue en sa faveur.

COMPRENDRE LA CROIX

Une bonne compréhension de ce que représente vraiment la Croix est la meilleure sauvegarde possible contre toutes formes d’erreur ou de fausses doctrines concernant la justification.

Le pécheur doit répondre à l’appel lancé par le sang de Christ, versé pour ses péchés. La foi est la condition de la justification, mais elle n’est nullement arbitraire, c’est-à-dire sans raison, ni rapport avec l’état dans lequel il vit.

La justification est avant tout une question de relations spirituelles vis-à-vis de Dieu qui ne peuvent être établies autrement que spirituellement et non matériellement.

Les Juifs, par exemple, étaient, par la chair, les enfants d’Abraham, mais les épîtres aux Romains et aux Galates leur enseignent que cela est loin de suffire. Ils doivent, de plus, devenir les fils de Dieu, les enfants spirituels d’Abraham. Comment? Par le moyen d’une naissance également spirituelle. C’est là l’essence même de ce qu’enseigne Jésus à cet éminent Pharisien qui est Nicodème (Jean 3, 1-21). Cet homme comptait, en effet, sur les liens de la chair, sur sa circoncision charnelle et sur le fait qu’il observait la loi pour le rendre juste aux yeux de Dieu. L’apôtre Paul lui-même, avant sa conversion avait également pensé pourvoir compter sur les œuvres de cette Loi de Moïse pour se justifier.

La seule justification valable, qui est spirituelle doit comprendre la foi comme condition naturelle et raisonnable, car la puissance du salut réside uniquement dans le sang du sacrifice de Jésus. De toute évidence, la foi et tout ce qu’elle comporte comme confiance implicite, est exigée. Elle est le prolongement naturel, la réponse à la Croix qui constitue une merveilleuse offre, adressée à tous les êtres. La Parole de Dieu révèle d’ailleurs que :

« 8 Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. 9 À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. » (Romains 5, 8- 9)

L’EXEMPLE D’ABRAHAM

Dans le quatrième chapitre de l’épître aux Romains, le Saint-Esprit nous donne, par le cas d’Abraham, un exemple de justification. L’apôtre Paul l’utilise même comme argument pour bien montrer aux Juifs que c’est faire fausse route que d’enseigner et de pratiquer le salut par les œuvres de la loi. Cet exemple est virtuellement un cas “test” qui a été conservé par la Bible pour le bénéfice de tous ceux qui, de nos jours, chercheraient la justification par la loi. Paul dit ceci en parlant d’Abraham :

« 20 Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, 21 et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. 22 C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. 23 Mais ce n’est pas à cause de lui seul qu’il est écrit que cela lui fut imputé; 24 c’est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, 25 lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. » (Romains 4, 20-25)

LE PRINCIPE DE LA JUSTIFICATION

Voyons maintenant le principe ou la loi de la justification. Sachons avant tout que Paul ne dit nullement dans le quatrième chapitre de Romains qu’Abraham n’est pas justifié par la loi de Moïse. Si tel avait été son but, il aurait tout simplement pu rappeler aux Juifs qu’Abraham avait vécu plus de quatre cents ans avant la promulgation de la loi de Moïse. Il met au contraire l’accent sur le fait qu’Abraham n’a pas du tout été justifié grâce au principe des œuvres. Il est en effet évident que puisque l’homme avait été placé sous le système de l’observation de la loi, il ne pouvait être justifié que par la loi.

L’apôtre Paul lutte pour l’établissement ou la totale clarté d’un principe, celui de la grâce par l’expiation de Christ. Seul le principe de la foi peut réaliser cela, car si on peut être justifié par les œuvres, la grâce de Dieu tombe et n’a même pas de raison d’être. N’est-ce pas ce qu’il dit :

« 3 Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. 4 Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due; 5 et à celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice. » (Romains 4, 3-4)

Il venait d’ailleurs de dire en Romains 4, 2 :

« 2 Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. »

LE POINT CRITIQUE

Nous arrivons maintenant au point critique, celui contre lequel butent tant de gens.

La fondation sur laquelle est basé le christianisme tout entier est le sang de Jésus- C’est grâce à lui que l’homme reçoit le salut éternel et tout ce que nous enseignons et pratiquons doit parfaitement s’harmoniser avec ce principe fondamental. Une doctrine de justification qui n’est pas fondée sur le sacrifice du Fils de Dieu ne peut par conséquent, être qu’incomplète et même contraire à la volonté de Dieu. Nous pouvons donc affirmer et il s’agit presque d’une lapalissade que l’idée du salut par les œuvres est naturellement incompatible avec l’enseignement du salut par le sang de Christ.

L’apôtre Paul dans les passages qui nous occupent lutte vigoureusement pour le principe de la justification par la foi, en dehors de la loi de Moïse et du principe des œuvres. Notons ce qu’il dit :

« 27 Où donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des œuvres? Non, mais par la loi de la foi. 28 Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. » (Romains 3, 27-28)

Le principe des œuvres, c’est-à-dire des “bonnes actions” incite à se glorifier, à croire, comme on l’entend si souvent, que l’on peut “gagner son paradis” que l’on peut “mériter” la protection de Dieu.

Les Juifs étaient très fiers de faire partie du peuple de Dieu et les Pharisiens priaient avec orgueil en rappelant sans cesse à Dieu tout le bien qu’ils faisaient. Au lieu d’éprouver un immense besoin de miséricorde, ils se glorifiaient de leurs soi-disant vertus. Voilà la raison pour laquelle Paul disait d’Abraham :

« 2 Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. » (Romains 4, 2)

Nous devons donc comprendre, que la justification par la foi n’exclut nullement les œuvres. En fait Jacques dit :

« 21 Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel? 22 Tu vois que la foi agissait avec les œuvres, et que par les œuvres

la foi fut rendue parfaite. 23 Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu. 24 Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. » (Jacques 2, 21-24)

L’obéissance de la foi se manifeste dans les œuvres. Jacques dit également :

« 17 Il est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. 18 Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi; et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans

les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. » (Jacques 2, 17-18)

Notons en Luc 18, 11-13 le contraste évident existant entre l’esprit orgueilleux et hautain du Pharisien et l’humilité du Publicain :

« 11 Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus… Le publicain, se tenant à distance, n’osait pas même lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant : Ô Dieu, soit apaisé envers moi, qui suis un pécheur. »

Jésus dit de cet homme :

« 14 Celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. » (Luc 18, 14)

Il y avait probablement beaucoup de bonnes choses dans la vie du publicain et il aurait certainement pu, lui aussi, citer certaines de ses bonnes actions. Pourtant, au lieu de le faire, il s’humilie et réalise le peu de valeur qu’il représente aux yeux de Dieu. C’est pourquoi, il implore sa miséricorde.

Si vous et moi voulons être sauvés, nous devons également être pleinement convaincus de nos péchés et de notre petitesse. C’est ça « la grâce par la foi»!

Il en était de même pour Abraham qui fut justifié par la foi, mais une foi qui ne s’enorgueillissait pas et qui n’essayait pas de se justifier elle-même par les œuvres. Il avait une pleine confiance en Dieu et se reposait entièrement, inconditionnellement sur lui. Abraham prouva qu’il avait la vraie foi en obéissant et ce n’est qu’après qu’il eut obéi que Dieu lui dit :

« 12 Je sais maintenant que tu crains Dieu et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » (Genèse 22, 12)

On pourrait difficilement trouver une foi plus grande que celle d’Abraham. En offrant son fils Isaac, il donna, en effet, la plus grande démonstration de foi en Dieu que l’on puisse trouver.

LE PRINCIPE DE LA FOI

La foi rend toujours gloire à Dieu. La foi a les yeux sans cesse braqués sur Lui et non sur les hommes. La foi est la confession de la faiblesse humaine, elle reconnaît la puissance divine. Avoir la foi, c’est ne plus vouloir dépendre de nous-mêmes, mais se reposer uniquement et complètement sur Dieu et sur son Fils.

C’est cela la foi qui justifie! Une foi qui a confiance en Dieu et qui le glorifie:

*L’homme est dans le besoin Dieu lui donne la main

*L’homme est faible Dieu est omnipotent *L’homme est ignorant Dieu est toute sagesse

*L’homme est mort dans le péché Dieu lui offre la vie L’homme est condamné Dieu est miséricorde

*L’homme est perdu Dieu lui envoie un Sauveur

Ne croyons pas cependant que Dieu a besoin de l’homme et de ce qu’il peut faire.

« 25 Il n’est point servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. » (Actes 17, 25)

Quel genre de foi avez-vous? Celle qui sauve ou celle qui vous pousse à penser que le salut dépend de vous et non pas de Dieu?

LE SALUT EN CHRIST

La condition déplorable de l'homme dans le péché serait désespérée si Dieu n'avait pour sa créature le plus grand amour. Il est donc compréhensible que l'amour de Dieu trouverait le moyen de délivrer les hommes de l'esclavage, du pouvoir, de la culpabilité et des conséquences du péché, les détournant de la voie de la destruction éternelle et les guidant vers la voie de la vie éternelle. Ce plan de Dieu est l'Evangile - « Car je n’ai point honte de l'Evangile : c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du juif premièrement, puis du Grec » (Romains 1:16). Quelles que soient les prévisions faites par Dieu au pardon des péchés des hommes, elles sont toutes relativement révélées dans l'Evangile, ou la " bonne nouvelle " L'Evangile est la puissance de Dieu pour le salut parce qu'il raconte les faits concernant Jésus-Christ, Fils unique de Dieu et Sauveur du monde. Le thème central de l'Evangile est l'amour merveilleux de Dieu témoigné par le don de Jésus-Christ condamné à mourir sur la croix du Calvaire et à verser son sang pour ôter les péchés des hommes. « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait !a vie éternelle » (Jean 3 :16). « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère » (Romaine 5:8. 9). « Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit, Voici l'agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde " (Jean I:29) « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi ». En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. (Jean 12:32,33.). « Lui qui a porté lui-même, nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice : lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24). Lisez Matthieu 27:29-50; Marc 15:15-38 ; Luc 23:27-46, Jean 19:13-37. Les sacrifices d'animaux par les juifs, sous la loi de l'Ancien Testament, symbolisaient le sacrifice de Jésus sur la croix. Le sang de ces sacrifices ne pouvait ôter le péché (Hébreux 10:4). Pourtant, le sang est indispensable, dans le plan de Dieu, pour le salut (Hébreux 9:22). Le seul sang ayant le pouvoir de délivrer les hommes du péché est celui de Jésus-Christ parce qu'il fut sans péché et que son sacrifice fut parfait (Hébreux 4:15 ; 5:8,9 ; 1 Pierre 1:18,19. 2:21,22). Puisque Jésus-Christ est la personne centrale et que sa mort est le thème principal de l'Evangile, il est facile de comprendre pourquoi l'apôtre Paul résume son apostolat en disant « Je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Cependant, il ne faut pas oublier que la mort de Jésus sur la croix aurait été vaine s'il n'avait pas vaincu la mort par sa résurrection (1 Corinthiens 15:14,20 ; Romains 4:25). Donc, la puissance de l'Evangile pour le salut comprend la résurrection, aussi bien que la crucifixion de Jésus-Christ. Lisez 1 Corinthiens 15:1-4. Maintenant nous voulons considérer les différentes descriptions présentées dans l'Evangile concernant la délivrance des hommes de leurs péchés par le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

1. Le salut. L'homme est perdu dans le péché ; donc, il a besoin d'être sauvé. Jésus est prééminent comme Sauveur du péché ; le salut existe en lui seul. « II n'y a pas, de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). « Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21). « Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19:10). « Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrit la mort pour tous. Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à ta gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. » (Hébreux 2:9,10). Lisez Hébreux 7:25, 1 Pierre 2:25 ; 1 Timothée 1:15 ; Romains 8:1.

2. La rédemption Le pécheur est l'esclave du péché et de Satan (Romains 6:16). Il ne peut rien faire par lui-même pour racheter cette servitude. Le prix qui a été payé pour sa rançon est le sang précieux de Jésus versé sur la croix, « En qui nous avons la rédemption par son sang...» (Colossiens 1:14). Lisez Actes 20:28 ; 1 Corinthiens 1:30 ; 6:20 ; Hébreux 9.12. En rachetant l'homme de l'esclavage du péché, Jésus annule la puissance et l'oeuvre de Satan. « Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement, le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable » (1 Jean 3:8).

3. La justification Quand un homme est sauvé et racheté par la vertu du sang de Christ, il est compté juste devant Dieu, il est agréé par-lui. « Ils son gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ." (Romain 3:24), Lisez Actes 13:33,39 ; Romains 5:1,9 ; Tite 3:7.

4. La réconciliation Ce mot est défini comme suit : « Rétablissement de l'accord entre ennemis ». Lorsqu’on commet son premier péché, on est séparé, éloigné de Dieu, on devient un ennemi de Dieu. Quand on est sauvé, racheté, justifié en Christ, on est réconcilié avec Dieu, restauré, rétabli dans la faveur divine. « Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui, saints, irrépréhensibles et sans reproche » (Colossiens 1:21, 22). « Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui-même en n'imputant point aux hommes leur offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation (2 Corinthiens 5:18). Lisez Ephésiens 2:16,17.

5. Le pardon. Afin d'être justifié devant Dieu, l'homme doit être pardonné, ce qui veut dire qu'il doit obtenir la rémission de toutes les offenses qu'il a commises contre le Tout-Puissant. Quand il reçoit le pardon de ses péchés, ou la rémission, ceux-ci sont oubliés comme s'ils n'avaient jamais été commis. C'est uniquement par le sang de Christ, que Dieu pardonne toutes les transgressions contre sa loi. « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Ephésiens 1:7). Lisez Actes 5:31 ; 13:38 ; 26:18 ; Ephésiens 4:32 Colossiens 1:14 ; 3:13, 1 Jean 1:9 ; 2:12. Voyez aussi Matthieu 26:28 ; Luc 1:77 et Hébreux 9:22.

6. La purification Le péché souille l'âme de celui qui le commet, de même que la poussière, la suie ou la graisse peuvent salir son corps. Nous employons de l'eau pour laver les souillures corporelles, mais seul le sang de Christ peut purifier nos âmes des souillures du péché. « .... et sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché » (1Jean 1:7). Lisez 1 Corinthiens 6:11, Apocalypse 7:14.

7. La guérison. Le péché est aussi décrit dans la Bible comme étant une maladie qui s'attaque à l'âme humaine. Jésus-Christ est le Grand Médecin qui a le pouvoir de guérir la plus terrible de toutes les maladies. Lisez soigneusement Matthieu 9:10-13. Considérez la description prophétique de ce pouvoir qu'a notre Seigneur de guérir les pécheurs. « Mais il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. (Esaïe 53:5). Exalter la puissance salvatrice rédemptrice, justifiante, réconciliant, pardonnant, purifiante et guérissant de Jésus-Christ et de son sang, c'est exalter la grâce divine, car tout ce que Jésus fait pour les pécheurs exprime la grâce de Dieu, sans laquelle nul ne peut être délivré de ses péchés. « Mais Dieu qui est riche en miséricorde à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) ; il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir dans les lieux célestes, en Jésus-Christ afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Ephésiens 2:4-7). Lisez Actes 20:32 ; Romains 3:24 ; Tite 2:11 ; 3:7 ; Hébreux 2:9. Le mot « grâce » renferme l'idée d'une bénédiction accordée à celui qui n'en est pas digne ; en d'autres mots, une faveur non méritée. Aucun pécheur ne mérite par lui-même la justification et le salut ; au contraire, chacun mérite d'être éternellement perdu (Romains 1 :32). De plus, le pécheur ne peut rien faire qui ait la vertu d'enlever de son âme la culpabilité et la souillure du péché et ; soit approuvé par Dieu. Pourtant, le Père Céleste, plein d'amour et de miséricorde a envoyé son Fils pour mourir sur la croix afin de procurer le salut aux hommes condamnés. De ce fait, lorsqu'on reçoit le salut par le moyen du sacrifice de Jésus, étant racheté par son sang précieux, on obtient ce qu'on ne mérite pas par soi-même mais par un don de la grâce (faveur non méritée) de l'Eternel (Ephésiens 2:7). Voyez Romains 6:23. Puisque Jésus s'est de son plein gré soumis à la volonté de son Père en abandonnant sa position bénie et glorieuse dans le ciel et en acceptant les épreuves et les souffrances de la vie humaine, et puisque, par sa passion et sa mort, il a rendu possible pour l'homme l'affranchissement du péché, ce salut est appelé aussi la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés,... (Actes 15,11). Lisez 2 Corinthiens 8:9. Jésus-Christ est le seul espoir du monde ! Si nous désirons la délivrance de nos péchés et une place dans le royaume éternel de Dieu, soyons certains que c'est uniquement par Jésus-Christ et par son sang que nous pouvons venir à Dieu. Lisez Jean 14:6. Mais si nous négligeons un si grand salut, nous perdrons nos âmes pour l'éternité. « C'est, pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu ? (Hébreux 2:1-3).