JEAN GIRAUDOUX

Jean Giraudoux est né le 29 octobre 1882 à Bellac, dans le Limousin ; son père, Léger Giraudoux, était conducteur aux Ponts-et-Chaussées. Ces deux faits importants nous fournissent deux clés pour comprendre l`écrivain : d`abord, la province française et ensuite le fonctionnaire. Après deux années à l`École Supérieure, il passe le concours des Chancelleries en 1910. Il est blessé deux fois pendant la guerre ; il devient en 1918 chef du Service des œuvres françaises à l`étranger, puis chef des Services de presse du quai d`Orsay.

Dès 1909, Giraudoux publie sa première œuvre intitulée Les Provinciales et, conjointement à sa carrière diplomatique, il se consacre à la création littéraire. C`est surtout là, bien sûr, qu`il se fera connaître. D`abord, par ses romans : Simon le Pathétique, Suzanne et le Pacifique, Siegfried et le Limousin, Combat avec l`Ange, Choix des Élues. Ensuite, le théâtre : Siegfried, Amphitryon, Judith, et un livre dont nous reparlerons : La Guerre des Troie n`aura pas lieu, l`Impromptu de Paris, Sodome et Gomorrhe, puis ses dernières œuvres ; La Folle de Chaillot, L`Apollon de Bellac, Pour Lucrèce.
Jean Giraudoux est mort à Paris en 1944.

Rêve de l`homme idéal.

Les critiques nous disent que l`univers giralducien ignore le devenir psychologique. Les créatures de Giraudoux ne sont pas faites d`une substance malléable, mais de nacre ; elles ne se transforment pas sous la pression des circonstances, elles se révèlent à leur lumière. La guerre, la rencontre de deux êtres, la mort, sont seulement des bains révélateurs faisant apparaître la vérité de ceux qui s`y trouvent plongés.
Dans les Cinq tentations de la Fontaine, Giraudoux écrit : « Il n`y a pas de grands hommes, il n`y a que de grands conflits. » La vraie nature de Giraudoux est une nature de moraliste, et ce qu`il propose à ses semblables, c`est un art de vivre, un traité de l`harmonie, une grammaire de bonheur.
Giraudoux semble avoir toujours rêvé de l`homme idéal, de l`homme avant la chute. Malheureusement, autour de lui, il découvre un monde livré au désordre, à la laideur, à la violence, à la mort. C`est ce qui explique que de plus en plus, dans ses derniers écrits, apparaissent la tristesse et le désespoir. Un pessimisme, qu`on a appelé lucide et prophétique dans Sodome et Gomorrhe, une pièce sans espoir. Il semble qu`il en soit de même pour une autre pièce : La Guerre de Troie n`aura pas lieu.
Hector et Ulysse tentent `tout prix de sauver la paix, d`empêcher que les Troyens et les Grecs s`entretuent, d`empêcher la mort de plusieurs êtres humains. Ils semblent, après de longs pourparlers, y parvenir. Les deux côtés désirent vraiment la paix. Mais voilà qu`u geste d`Ofax, un ivrogne, déclenche la catastrophe. Et la dernière parole d`Hector, navré, est celle-ci : « La guerre de Troie aura lieu. »

Les fusils partent tout seul !

Pour Giraudoux, la guerre est une affaire de fatalité ; elle ne dépend pas de la volonté des hommes. Elle pèse sur eux, elle les contraint.
Comment ne pas voir l`actualité de ce thème dans le monde d`aujourd`hui ? Et comment ne pas y retrouver ce que d`autres ont découvert comme le père de la psychanalyse, Jung, écrivant dans son livre Problèmes de l`âme moderne :
« Que l`on amasse seulement le matériel nécessaire, et la pensée diabolique s`emparera infailliblement de l`homme et le mettra en mouvement. On sait que les fusils partent tout seuls dès qu`il y en a un nombre suffisant. »
N`est-ce pas aussi ce que l`on voit sans cesse autour de nous dans le monde d`aujourd`hui ? On ne veut pas la guerre, et pourtant, elle existe. Après la terrible guerre de 14-18, qui a fait des millions de morts, une parole circulait partout : « Guerre à la guerre, plus jamais de guerre ! »
L`Europe meurtrie ne désirait plus une chose aussi horrible. Malheureusement est arrivée, encore plus meurtrière, une deuxième guerre mondiale ; et quand celle-là s`est terminée, la guerre n`a pas cessé. Toujours, de nouveaux conflits éclatent. On peut vraiment se demander : est-ce une fatalité ?
Si nous ouvrons la Bible, nous découvrons qu`il y a une autre raison, une raison bien plus profonde. Sur ses premières pages, on découvre l`homme dont rêvait Giraudoux, l`homme qui vivait dans la paix et dans l`ordre, l`homme intelligent, équilibré. Mais cet équilibre, cette paix avaient une raison, ils avaient leur origine dans la communion et l`obéissance de l`homme à Dieu.
Aussi longtemps que l`homme s`est souvenu de son créateur, aussi longtemps qu`il lui a obéi, il y a eu la paix. Mas des que l`homme a désobéi, la haine et la violence ont déferlé comme une fatalité, comme une tornade. La Bible le décrit d`une façon réaliste. L`enchaînement de la violence se traduit par le premier meurtre, Caïn tuant son frère Abel. Depuis, le sang n`a cessé de couler.

Les athées accusent Dieu !

Je suis souvent étonné qu`on puisse accuser Dieu. Et cela semble paradoxal, ce sont souvent des athées – ou se prétendant tels -, qui accusent Dieu d`être responsable de la guerre. Il suffit d`ouvrir la Bible pour voir le contraire. Là où l`homme obéit à Dieu, il y a la paix, l`harmonie ; là où Dieu règne, il y a le calme et l`équilibre. Seulement, l`homme a de tout temps voulu régler ses affaires tout seul. L`homme dans son orgueil a toujours voulu se passer de Dieu, même si au fond de son cœur sommeille la nostalgie du paradis. Comme l`a fait remarquer Lamartine : « L`homme est un dieu tombé, qui se souvient des cieux. » Effectivement, l`homme rêve de ce paradis.
Malheureusement, ce qui l`est moins, c`est qu`il voudrait ce paradis sans Dieu, il voudrait ce paradis sans Dieu, il voudrait dans son orgueil s`y installer de force, le construire lui-même. Alors, on assiste exactement au scénario de La Guerre de Troie n`aura pas lieu. Quand l`homme croit avoir tout à coup, c`est l`enfer qui se déchaine ; les fusils partent tout seuls et la haine triomphe. Et ce monde d`aujourd`hui, qu`on nous promettait si beau il y a quelques années, semble se transformer non pas en paradis, mais de plus en plus en enfer.
La vérité de la Bible s`impose à nous quand elle dit que sans Dieu, il est impossible d`avoir la paix, impossible d`avoir le bonheur.

Un espoir enfin.

Alors, faut-il s`abandonner au pessimisme, comme le fera plus au moins Giraudoux vers la fin de sa vie, et comme l`ont fait beaucoup d`autres écrivains comme Hemingway ou Romain Gary ? Faut-il en venir au suicide, solution que préconisent encore d`autres ? Je ne le pense pas ! Il existe une bonne nouvelle, une nouvelle merveilleuse, c`est celle que Jésus est venu nous apporter. Partout où Jésus passait, la paix, le calme et la joie s`installaient. Les hommes possédés par des esprits de destruction, par des esprits de mort, étaient libérés. Je pense à ce démoniaque, - les médecins aujourd`hui diraient qu`il était atteint d`un complexe de culpabilité, ce qui expliquerait qu`il dormait dans des tombes ; peut-être avait-il mauvaise conscience à l`égard d`un des ses proches, mort para sa faute ? Toujours est-il qu`il se comportait de façon profondément anormale, et que, même en le liant avec des chaînes, on n`avait pas pu le retenir. Et voilà que cet homme un jour se trouve face à Jésus. Jésus ordonne à tous les démons, à toutes les puissances de le quitter. Lorsque les gens du village reviennent, ils trouvent cet homme paisible, calme, dans son bon sens, aux pieds de Jésus (Marc 5 :1-15).
C`est encore là, et là seulement, qu`aujourd`hui encore l`homme peut trouver le calme et la paix – non avec des doses de calmants et de médicaments – mais aux pieds de Jésus.
Avez-vous trouvé cette paix ? Il est très facile souvent de critiquer les guerres alors qu`on a dans sa propre famille, la haine, la discorde. Mais Jésus est venu pour réconcilier d`abord l`homme avec Dieu, et quand l`homme est réconcilié avec Dieu, il peut se réconcilier avec son prochain.
Si Jésus devient aujourd`hui le maître de votre vie, il en chassera tout esprit de haine et de guerre, et la paix viendra. « La Guerre de Troie n`aura pas lieu. » Et vous connaîtrez cette paix profonde de celui qui se sait réconcilié avec Dieu, et par là même, avec tous les hommes, quelle que soit leur couleur.


CURZIO MALAPARTE

« Vous ne pouvez pas imaginer de quoi est capable un homme, de quels héroismes, de quelles infames il est capable, pour sauver sa peau. (Ce disant, je saisis avec deux doigts la peau du dos de ma main, et la tiraillai en tous sens). Jadis, on endurait la faim, la torture, les souffrances les plus terribles, on tuait et on mourait, on souffrait et on faisait souffrir ; on tuait et on mourait, pour sauver son âme et celle des autres. On était capable de toutes les grandeurs et de toutes les infamies, non pour sauver son âme, mais pour sauver sa peau, rien que pour sa peau. Tout le reste ne compte pas. C`est pour une bien pauvre chose qu`on devient un héros aujourd`hui ! La peau humaine est bien laide ! »

Ainsi s`exprime Curzio Malaparte dans son livre intitulé La peau. Curzio Malaparte est né en 1898 à Prato, près de Florence (Italie). Il abandonne ses études à seize ans pour s`engager dans la Légion garibaldienne et se bat sur le front français où il est blessé en 1918. membre du Parti Fasciste italien en 1919, il s`en désolidarise dès 1931 et sera condamné à cinq ans de déportation en 1933 pour son livre Technique du coup d`État. Correspondant de presse de 1940 à 1943, il participe ensuite aux combats pour la libération de son pays. Ses expériences de guerre lui inspirent Kapput en 1943 et Peau en 1949, qui le font connaître dans le monde entier. Il meurt en 1957.

LE CHRIST INTERDIT !
Ce n`est cependant pas un livre de Curzio Malaparte qui sera l`objet de cet article, mais un scénario de film dont il est l`auteur, Le Christ interdit.
Ce film est une histoire très proche de chacun de nous, une histoire profondément humaine. Il met en scène deux militaires qui reviennent après la dernière guerre dans leur village d`Italie. L`un, Bruno, a au fond du cœur une haine farouche : il sait que son frère a été tué par les Allemands à la suite d`une dénonciation para un gars du village.
A peine arrivé, il va essayer en mettant tout en branle, de retrouver celui qui a causé la mort de son frère. Les gars du village ont tellement souffert pendant la guerre, le sang a déjà tant coulé, qu`ils n`en veulent plus. Ils vont essayer d`empêcher Bruno de retrouver le coupable qu`ils connaissent d`ailleurs très bien car c`est un jeune du lieu. Mais Bruno, lui, ne trouve pas la paix. Il n`arrive pas à pardonner. On peut lui dire ce qu`on veut, on peut faire ce qu`on veut, il n`y parvient pas.
Et voilà qu`un homme – un charpentier magistralment interprété dans le film par Alain Cuny – va essayer d`aider Bruno. Les gens le considèrent comme un être un peu simplet, mais il a fait lui-même l`expérience douloureuse de ce que c`est que tuer. Il a lui-même une mort sur la conscience et depuis – comme il le dira dans le film – il a l`enfer dans le cœur et il voudrait éviter cela à Bruno.

MORT POUR UN AUTRE
Finalement, voyant qu`il ne trouve aucun autre moyen, il fait venir discrètement Bruno dans sa maison à l`écart du village. Il l`accueille, et là il lui dit : « C`est moi qui ai dénoncé ton frère. » Plein de rage et de haine, Bruno lui lance un couteau et le tue. Mais avant de mourir, l`autre a le temps de lui dire : « Vois-tu, comment as-tu pu penser que c`était moi ? Ce n`est pas moi. Mais le jour où tu trouveras celui qui a dénoncé ton frère, sache que je suis mort à sa place. De toute façon, je suis vieux, je suis un original et on croira que je me suis suicidé. » Et ainsi meurt l`ami qui aimait Bruno. Ainsi meurt celui qui voulait éviter la mort à l`autre, au vrai responsable. Peu de temps après, Bruno trouve le coupable. Toujours plein de haine, il l`entraîne en dehors du village, il veut le tuer avec son couteau, mais l`autre lui jette un fusil et lui dit : « Tire ! ». Et quand Bruno a le fusil à la main, il ne peut pas tirer, les paroles du charpentier lui reviennent : « Je suis mort à sa place…Je suis mort à sa place… » Il jette son fusil et s`enfuit en criant et en hurlant : « Pourquoi faut-il toujours que les innocents paient à la place des coupables ? »
Bien sûr, en voyant ce film au titre significatif, Le Christ interdit, comment ne pas penser à ce que le Christ a fait ? Il y a près de 2 000 ans, il est venu sur cette terre, lui, le Fils de Dieu. Il est né dans une humble étable, il a vécu pauvrement, jusqu`à l`âge de trente ans. Alors il a commencé son ministère, guérissant des malades, apportant la paix dans les cœurs troublés, désunis. Il est allé pardonner, sauver, réconcilier. Pour le remercier, déjà à l`époque, on s`est moqué de lui, on l`a bafoué, on l`a traîné dans la boue, et finalement, on l`a arrêté. Et lui, l`innocent dont on a reconnu la non-culpabilité, on l`a condamné à mort. Sans murmures, sans haine, Jésus est monté à Golgotha. On l`a jeté sur une croix rugueuse, on a transpercé ses mains et ses pieds avec d`horribles clous. Son visage ensanglanté par une couronne d`épines, il a prié simplement : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu`ils font » (Luc. 23 – 34).

TOUT EST ACCOMPLI !
Et là, sur cette croix, jaillissement des paroles de triomphe de la bouche exangue du condamné, Jésus meurt en s`écriant : « Tout est accompli ! » (Jean 19 :30). Oui tout est accompli ! La dette que nous avons tous à cause de nos péchés à l`égard de Dieu, toutes les fautes que nous avons commises, nos mensonges et nos hypocrisies, tout cela, Jésus l`a pris sur lui, tout cela, il l`a porté sur cette croix. L`innocent a été frappé, il est mort pour nous.
C`est extraordinaire comment un prophéte (Ésaie) presque 700 ans avant la mort de Jésus, a déjà vu, - parce que Dieu le lui a révélé -, cette fin atroce du Messie. C`est extraordinaire commet il a pu exprimer ce qui s`est réellement passé sur la croix. C`est lui qui nous dit : « C`est de nos douleurs qu`il s`est chargé, et nous l`avons considéré comme puni, frappé pour nos mauvaises actions, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et à cause de ses blessures et de ses souffrances, nous sommes guéris » (Ésaie 53 :4, 5). Pourquoi les innocents doivent-ils mourir pour les coupables ? Un seul pouvait nous réconcilier avec Deiu ! Tout le message de la Bible porte l`idée qu`aucun homme ne peut payer pour un autre homme (Psaume 49 :8) – et c`est vrai – car nous avons tous des péchés, car nous sommes tous des pécheurs, et nous pourrions tout au plus mourir pour nous-mêmes, payer pour notre dette, et encore, « c`est impossible » dit la Bible, elle est bien trop grande.
Alors, commet mourir pour un autre ? Jésus, lui, l`a fait. L`innocent, celui qui était sans fautes, sans péchés, s`est chargé de notre culpabilité.
Et c`est pourquoi, si nous nous approchons de lui, si nous déposons nos péchés à ses pieds, il nous pardonne. L`avez-vous déjà fait ?
Alors, comme Bruno, une vie nouvelle pourra commencer pour vous, le cœur apaisé. Et non seulement vous serez pardonné, mais vous pourrez aussi pardonner aux autres, à ceux qui vous entourent. Combien de méchanceté règne dans ce monde parce qu`on ne peut pas pardonner ! Combien de visages durs !
Le monde a besoin de pardon, mais ce pardon ne se trouve qu`en Jésus ; lui seul pardonne et aide à pardonner.
Avez-vous expérimenté le pardon de Jésus, pouvez-vous pardonner en son nom à ceux qui sont autour de vous ? Le Christ est-il encore interdit dans votre vie ? Donnez-lui aujourd`hui le feu vert.

REMBRANDT

J`ai un livre avec les plus grands écrivains, peintres, musiciens, etc. dans ce livre un des personnages c`est Rembrandt, et quelques des ses peintures les plus célèbres, la qui prend mon regarde plus fréquemment c`est : La Ronde de Nuit, appelé encore La Compagnie du Capitaine Banning Cock ou encore Le Concours de Tir. Ce tableau a été commandé à Rembrandt en 1640 para la compagnie de arquebusiers. Lorsque après deux années de travail le peintre ouvrit les portes de son atelier, le tableau fit scandale. Très curieusement, ce tableau est connu surtout sous son titre Ra Ronde de Nuit bien que la lumière qui éclate ce tableau soit celle du soleil. Ce qui peut prêter à confusion, c`est le clair-obscur caractéristique de Rembrandt qui met certains personnages en lumière et d`autres dans un semi-obscurité. D`ailleurs cela contribua à l`échec momentané de ce tableau : les personnages mis dans l`ombre para Rembrandt n`apprécièrent pas du tout !Dans cette toile où l`on voit des hommes en armes faisant leur ronde, apparaît au milieu d`eux un personnage un peu tantomatique : une femme, dans un halo de lumière presque irréelle. Il s`agit de Saskia, la femme de Rembrandt qui, à l`époque, était très malade. Elle mourra d`ailleurs l`année où Rembrandt achève son tableau. C`est évident : Saskia n`a rien à voir ici…elle n`a rien à faire sur cette toile. Il n`y a qu`une seule explication : Rembrandt n`a pu s`empêcher de la mettre là, d`immortaliser une dernière fois cette femme qu`il aimait, cette femme avec laquelle il n`avait connu que quelques années de bonheur puisqu`elle est décédée après huit ans de mariage, à peine touchée par te temps : elle n`avait pas trente ans. On comprend que Rembrandt, la sachant malade et la voyant mourir sous ses yeux, ait voulu l`immortaliser en la plaçant dans ce tableau. Et l`on est frappé par le visage souriant de sa femme. Reflète-t-il l`espérance de la vie éternelle, de la résurrection ? On ne le sait pas. Ce qui est sûr, c`est que Rembrandt a toujours été préoccupé par l`au-delà, par Dieu. Certains critiques pensent même qu`après la mort de sa femme en 1642, après tous les deuils douloureux qui ont marqué sa vie, il s`est réellement approché de Dieu et a rencontré ce Christ qu`il a peint tant de fois et si merveilleusement. Quoi qu`il en soit – et bien que cela ait déplu à beaucoup – Saskia est là, présente dans cette œuvre.Cette reproduction me fait penser à une parole de l`apôtre Pierre devant le tribunal des juifs, le même qui avait condamné Jésus à mort, le sanhédrin. Ce tribunal lui interdit de parler de quelqu`un qu`il aime profondément, de quelqu`un qui a changé et bouleversé sa vie, plus que Saskia ne l`avait fait pour Rembrandt : le tribunal lui interdit de parler de Jésus ! Pierre répondit : « Jugez s`il est juste devant Dieu de vous obéir plutôt qu`à Dieu, car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » (Actes 4 :19-20). Pierre ne pouvait plus faire autrement que de mettre Jésus partout ! C`est d`autant plus bouleversant qu`il n`en a pas toujours été ainsi dans sa vie ! Nous savons que, lorsque Jésus a été arrêté dans le jardin de Gethsémani et conduit devant des juges, une femme, une servante s`est approchée de Pierre et lui dit : « Mais tu étais aussi avec Jésus ! Tu es aussi un de ces Galiléens, même ton accent te trahit !» Pierre, trois fois, renia Jésus ; il refusa de parler de lui et n`avoua pas qu`il le connaissait. Mais lorsque le Christ ressuscité lui apparut, et surtout lorsque le Saint-Esprit, à la Pentecôte, le remplit d`un nouvel amour pour son maître, il ne pouvait plus faire autrement que de parler de lui. Il mettait Jésus partout !Ce qui est arrivé à Pierre est arrivé à l`apôtre Paul, à cet homme qui d`abord détestait et haïssait Jésus, simplement parce qu`il ne le connaissait pas. Sur le chemin de Damas où il se rend pour persécuter ceux qui se réclament du nom de Jésus, il le rencontre lui-même : il est bouleversé, il est transformé, il ne sera plus le même homme. A la grand stupéfaction des chrétiens et de ses amis les pharisiens, voilà que Paul dira : « Malheur à moi si je n`évangélise ! » (1 Cor. 9 :16). Malheur à moi si je ne parle pas de Jésus. Lui aussi est obligé de mettre Jésus dans tous les tableaux, il est réellement heureux de ce qu`il a trouvé en Jésus ! Jésus lui a apporté ce que Saskia, malgré tout son amour, n`a pas pu apporter à Rembrandt : Jésus lui a apporté le pardon de ses péchés, la paix, la joie, la certitude de la vie éternelle. Ce Dieu dont il parlait déjà avant, mais qu`il ne connaissait pas, maintenant il le connaît personnellement : il l`a rencontré en Jésus-Christ. Et c`est pourquoi il ne peut plus se taire.Ou alors, c`est le vieil apôtre Jean ! a déjà beaucoup parlé de Jésus : comment pourrait-il ne pas parler de ce maître merveilleux dont il a été le disciple bien-aimé, celui qui amicalement reposait sur le cœur de Jésus lors du dernier repas ! Voilà que les Romains persécutent les chrétiens ! Voilà que beaucoup de ses frères chrétiens sont morts martyrs ! Alors on lui conseille de se taire, on lui parle des risques qu`il court en parlant de Jésus. Mais comment pourrait-il se taire ? Lui non plus ne peut pas.« Nous ne pouvons plus nos empêcher de parler de ce que nous avons vu, de ce que nous avons entendu. » Résultat : il se trouve exilé, banni, dans l`île de Pathmos. Et il nous dira : « J`étais dans l`île appelée de Pathmos à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus ! » (Apoc. 1 :9). Lui non plus n`a pu se taire et il le paye par bien des souffrances. Et dans cette île, Jean a les merveilleuses visions qui sont contenues dans le dernier livre de la Bible, l`Apocalypse, et qui ont réconforté tant de chrétiens dans les moments difficiles.Je pourrais continuer la liste de tous ces hommes, de toutes ces femmes qui ont préféré être jetés en prison, être ruinés, tout perdre (souvent même leur vie) plutôt que de se taire et de ne plus parler ce Celui qui avait changé leur existence : Jésus-Christ, le Seigneur vivant, ressuscité !Et vous ? Où en êtes-vous ? Dans le tableau de votre vie, y a-t-il Jésus ? Sans doute, comme dans toute vie, il y a dans la vôtre des clairs-obscurs, des point lumineux, des points sombres, des problèmes, des difficultés, des combats, des luttes. Combien il est merveilleux quand ces clairs-obscurs sont éclairés, illuminés para la présence de Jésus-Christ, de Celui qui est venu sur cette terre, a accepté l`humble condition humaine, a parcouru ce monde comme un pauvre, comme un rejeté, souvent comme un solitaire et finalement est mort sur la croix. Et cela il l`a fait par amour pour nous. Il s`est chargé de nos péchés, de nos désobéissances que Dieu doit punir parce qu`Il est juste : son Fils innocent a accepté de recevoir le châtiment que nous méritons. Mais sa vie ne s`est pas arrêtée là : trois jours après, à la stupéfaction de ses propres disciples, Jésus est ressuscité. Ce qu`ils n`avaient osé rêver s`est réalisé : Jésus est sorti du tombeau ! Son tombeau est vide ! Et depuis des siècles, Jésus se manifeste comme le vivant, ressuscité à ceux qui le cherchent d`un cœur sincère et qui humblement crient à Dieu en demandant de leur faire connaître Jésus-Christ…, à ceux qui lui font une place dans le tableau de leur vie !

JULES VERNE

Le premier jour de décembre était arrivé, jour fatal car, si le départ du projectile ne s`effectuait pas le soir même, à dix heures quarante-six minutes et quarante secondes du soir, plus de dix-huit ans s`écouleraient avant que la Lune se représentât dans ces mêmes conditions simultanées de zénith et en périgée. La Lune se leva alors sur l`horizon. Plusieurs millions de hourras saluèrent son apparition. A ce moment parurent les trois intrépides voyageurs. A leur aspect, les cris redoublèrent d`intensité. Dix heures sonnèrent. Le moment était venu de prendre place dans le projectile ; la manoeuvre nécessaire pour y descendre, la plaque de fermeture à visser exigeaient un certain temps. Quelques instants plus tard, les trois compagnons de route étaient installés dans le projectile. Il s`en peine de quarante secondes que l`instant du départ ne sonnât, et chacune d`elles durait un siècle. Trente-cinq, trente-six, trente-sept, trente-huit, trente-neuf, quarante ! Feu !!! Une détonation épouvantable, inoui, surhumaine, dont rien ne saurait donner une idée, ni les éclats de la foudre, ni le fracas de éruptions, se produisit instantanément. Une immense gerbe de feu jaillit des entrailles du sol comme d`un cratère. La terre se souleva et c`est à peine si quelques personnes purent un instant apercevoir le projectile fendant victorieusement l`air au milieu de vapeurs flamboyantes. Au moment où la gerbe incandescente s`éleva vers le ciel à une prodigieuse hauteur, cet épanouissement de flammes éclaira la Floride entière.

DE LA TERRA À LA LUNE…
DE LA LUNE AU PARADIS ?


Détrompez-vous, ce récit n`est pas celui d`un journaliste ayant assisté au départ des trois premiers astronautes pour la Lune au Cap Kennedy. Ces paroles, d`une surprenante actualité, sont extraites d`un livre de Jules Verne écrit il y plus d`une centaine d`années. En effet, vous pourrez les relire dans son roman De la Terre à la Lune. Jules Verne naquit en 1828 à Nantes et il passa une très grande partie de sa vie à Amiens. C`est là qu`il écrivit la plupart de ses romans et aventures de science-fiction, parmi lesquels ont peut noter : 20 000 lieus sous les mers, L`ile mystérieuse, Voyage au centre de la Terre – et bien sûr, ce livre extraordinaire : De la Terre à la Lune. Jules Verne, le père de la science-fiction, écrivit ses œuvres dans la seconde moitié du 19 siècle. Moins de cent ans plus tard plusieurs des machines extravagantes dont il équipa ses héros sont devenues des réalités. Les histoires étonnantes qu`il raconte sont une extraordinaire anticipation des grandes découvertes scientifiques du 20 siècle.
Après Jules Verne, apparaîtra tout une littérature faite de récits imaginaires sur des bases concrètes et appelés des romans de science-fiction. Les choses les plus extravagantes peuvent se trouver dans ces livres et si nous suivons les descriptions des auteurs les plus sérieux, l`Antarctique devient habitable, les déserts se transforment en jardins, les récoltes subissent des radiations bienfaisantes qui leur valent une croissance accélérée et démesurée. La pluie obéit à l`homme, la nuit n`existe plus et petit à petit apparaît un merveilleux paradis. Et tout cela grâce à la science des hommes. Il est frappant de constater chez tous ces écrivains du début du siècle ou de la fin du 19, comme chez Jules Verne, cet optimisme, cette confiance dans la science.
On a cru très longtemps que la science aiderait l`homme à faire de cette terre un paradis, un endroit merveilleux où l`homme vivrait heureux. Qu`en est-il devenu ?

DE LA FICTION À LA RÉALITÉ…

Écoutons maintenant un authentique savant, Georg Picht, Conseiller scientifique du Gouvernement allemand. Il a écrit un livre, dont le titre déjà est significatif : Réflexions au bord du gouffre. Dans un entretien accordé au Journal l`Express, Georg Picht dit :
« De plus en plus nombreux sont les chercheurs qui vous diront, comme moi : nous roulons sans feux de route à une vitesse infernale vers des catastrophes que l`analyse des problèmes mondiaux nous permet de prévoir dès maintenant. Si l`on ne commmence pas, dès à présent, à résoudre les problèmes de base avec lesquels l`humanité sera confrontée d`ici à trente ans, celle-ci sera très vite entrainée, en effet, dans des crises sociales et des secousses planétaires qui pourront, à la limite, mettre en question son existence même. Et il ne s`agit pas seulement des menaces qui pèsent sur notre environnement, sur notre biosphère. Vous savez que les travaux très complexes dirrigés par Carl Friedrich von Weizacker, et conscrés aux conditions de la paix dans le monde, viennent de s`achever en Allemagne fédérale. Leur conclusion est qu`une guerre atomique est fort possible, pour ne pas dire probable, dans les prochaines décennies, …Jamais l`histoire ne s`est trouvée à un pareil carrefour. » (ce livre a été édité en 1986). La question s`impose : Où sommes nous ?

DE JULES VERNE À JÉSUS-CHRIST

Jules Verne avait, avec une extraordinaire précision pour son temps, vu le départ pour la Lune et l`arrivée sur la Lune. Il avait imaginé bien d`autres réalisations scientifiques qui sont devenues réalité. Mais ce que Jules Verne ne semble pas avoir vu, c`est que ces découvertes, loin d`apporter à l`homme le bonheur espéré, loin de créer sur terre ce paradis tant attendu, tranformeraient petit à petit notre monde en enfer, en enfer invivable. Il y a bien plus de cent ans – il y a déjà presque 2 000 ans – Jésus a vu que ce monde, loin de se transformer en un paradis, se tranformerait petit à petit en un monde invivable. Voici ce qu`il a dit à ses disciples : « Il y aura alors en effet une grande détresse, telle qu`il n`y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu`à maintenant et qu`il n`y en aura jamais plus. Et si ces jours n`étaient abrégés, personne n`aurait la vie sauve, mais à cause des élus, ces jours-lá seront abrégés » (Matthieu 24). Avec quelle extraodinaire clairvoyance Jésus a vu l`orientation que prenait ce monde ! Avec qulle extraordinaire clairvoyance il a vu que les hommes finiraient par mettre ce monde dans un tel état de détresse qu`il deviendrait invivable, et que si Dieu n`intervenait pas, la vie disparaitrait entièrement sur cette terre. A cause de son orgueil, à cause de sa folie, l`homme conduit le monde à la catastrophe.
Heureusement Dieu, interviendra avant et il le fera à cause de ceux qui l`aiment. La Bible nous dit même que Dieu alors, viendra pour rétablir ce que l`homme a abîmé (Apocalypse 21).
Peut-être avez-vous aussi cru, que par vos forces, votre intelligence, vos possiblilités, vous conduiriez votre vie ver le bonheur, votre paradis, et le résultat a été catastrophique ? Souscrivez-vous aux paroles de Tchaikovski qui écrivait autour de 40 ans : « Ma vie est un enfer » ? Ce qui se passera un jour à l`échelon planétaire, se passe déjà dans bien des vies en microcosme. J`aimerais vous dire qu`il n`est pas trop tard pour vous approcher de Jésus qui vous aime ; de Jésus qui est venu sur terre pour aider l`homme car il savait qu`il en aurait besoin. Il veut vous aider car il sait que vous en avez besoin. Ne voulez-vous pas aujourd`hui, plier le genou devant lui et lui dire : « Seigneur, je viens t`apporter ma vie misérable, abîmée, sans lendemain, mais je te l`apporte poour que tu la prennes en main et pour que tu me sauves.