Histoire de la Bible

Du 17e siècle à nos jours
1. Découverte des codex
On appelle codex des manuscrits anciens sous forme de feuilles reliées en volume et non en rouleau. Les plus importants sont:
le Codex Alexandrinus du 5e siècle, donné en 1628 au roi d'Angleterre par le patriarche de Constantinople;
le Codex Vaticanus du 4e siècle, mis au jour vers 1850;
le Codex Sinaïticus du 4e siècle, examiné pour la première fois par Tischendorf en 1844 au monastère Ste Catherine dans le Sinaï.
2. Les sociétés bibliques
L'histoire de Mary Jones conduit à la fondation de la Société Biblique Britannique en 1804. Celle-ci sera la mère de toutes les sociétés bibliques. Leur but est d'imprimer la Parole de Dieu et de la diffuser largement a des conditions accessibles a tous. L'abondante diffusion des Ecritures qui s'ensuivit fut à la base de l'effort missionnaire du l9e siècle et des divers mouvements de réveil spirituel.
3. Diffusion actuelle des Ecritures
On estime qu'à l'heure actuelle (chiffres de 1985) 500 millions de portions de la Bible (dont 12 millions de Bibles complètes) sont répandues chaque année dans le monde. Des textes écrits de la Parole de Dieu existent dans plus de 1800 langues, parmi les 5500 qui sont parlées sur le globe. Des disques comportant des textes bibliques existent en 4200 langues.
4. Traductions modernes les plus répandues
Traductions Protestantes: (généralement sans commentaires)
Segond (1880, révisée en 1910, 1975 et 1978)
Darby (1885)
Synodale (1910)
Bible en français courant (1982)
NT "Bonne nouvelle aujourd'hui" (1971)
Traductions Catholiques et oecuméniques: (avec les apocryphes et des commentaires)
Crampon (1904)
Liénard (1950)
Maredsous (1952)
Jérusalem (1955) 33 collaborateurs de l'Ecole biblique catholique de Jérusalem
Osty (1961)
Oecuménique: Traduction oecuménique de la Bible, ou TOB (1975) 113 collaborateurs
Traductions Israélites:
Zadoc Kahn (1899) Ancien Testament
Chouraki (1977) Bible complète
Le traducteur se trouve constamment confronté à deux possibilités:
la précision formelle (correspondance des mots et des structures grammaticales)
la précision du contenu ("équivalence dynamique": le sens doit être exprimé le mieux possible dans la langue de traduction)
Bien que cherchant toujours un moyen terme entre ces deux extrêmes les traducteurs imprimeront à leur traduction une tendance plus ou moins marquée: La traduction Darby est un exemple du premier principe, la traduction en français courant est un exemple du second.
5. Preuves externes confirmant la Bible
Au cours des 18 et 19eme siècles apparaît la critique biblique. Les Ecritures sont contestées. Mais dès le 19eme siècle Dieu permet que se multiplient les confirmations de l'exactitude du texte:
Preuves archéologiques
Découvertes de vieux manuscrits
Réalisation des prophéties bibliques

LIRE LA BIBLE

Introduction
S'installer dans un lieu favorable. Respecter un moment de silence qui favorise l'atmosphère de recueillement propice à la lecture et à la méditation de la Bible.
Prier, même brièvement, pour demander à Dieu le secours de son Esprit. Pourquoi ne pas le faire avec une strophe du psaume 119 ?
Lire le passage du jour. Si on peut en prendre le temps, une seconde lecture dans une autre traduction sera souvent profitable. Méditer un texte biblique suppose une démarche interactive en quatre temps:
1. D'abord, il s'agit d'observer le texte. Tant de détails nécessaires à sa compréhension peuvent passer inaperçus!
2. Ensuite, il s'agit de le comprendre, c'est-à-dire de découvrir ce qu'il voulait dire à ses premiers destinataires.
3. Puis, une fois le sens dégagé, il s'agit de réfléchir à la manière dont le texte doit être appliqué: comment il peut devenir une parole pour moi aujourd'hui.
4. Enfin, il est impensable de ne pas répondre à la parole que Dieu nous a adressée, c'est pourquoi, méditer c'est aussi prier.
La revue trimestrielle EPI proposée par la Ligue pour la Lecture de la Bible (en Suisse, Le Lecteur de la Bible) vous propose un commentaire par jour, destiné à éclairer les textes difficiles et à proposer des pistes de réflexion.
Observation
1.
De qui ou de quoi me parle ce texte?
2. S'il s'agit d'un récit, ai-je bién identifié tous les personnages et observé le déroulement de l'action ?
3. S'il s'agit d'un écrit prophétique ou de sagesse, d'un psaume ou d'une épître, est-ce que je peux dire en une phrase de quel sujet il est question ?
4. Y a-t-il dans ce passage quelque chose que je n'ai trouvé nulle part ailleurs dans la Bible ?
Explication
5.
Quelle est la lecon principale qui se dégage de ce texte ?
6. Quel effet devait-il produire sur ses premiers destinataires ?
7. Ce passage m'enseigne-t-il quelque chose sur Dieu: Le Père, le Fils ou le Saint-Esprit ?
8. M'enseigne-t-il quelque chose sur l'être humain ?
9. Y a-t-il un autre texte biblique qui pourrait m'aider à comprendre celui-ci ?
Application
10.
M'aide-t-il à comprendre une situation que je vis ou qui se déroule dans mon entourage ?
11. Me donne-t-il un exemple à suivre ou à ne pas suivre ?
12. Comment vais je prier après l'avoir médité ?
13. Y a-t-il dans ce texte quelque chose qui me choque ou que j'ai de la peine à accepter?
14. Y a-t-il un ordre auquel je devrais obéir ou une invitation à changer ma façon de penser ou d'agir ?
15. Est-ce que je peux puiser dans ce passage un encouragement ou une promesse ?
16. Y a-t-il une parole dont je puisse faire un mot d'ordre pour aujourd'hui ?
Prier
C'est le moment de prier. Pourquoi ne pas le faire un crayon à la main ? Pour noter les conclusions qui m'engagent et qu'il faudra me rappeler régulièrement mais aussi les préoccupations qui viennent troubler ma méditation et que je ne veux pas oublier: promesses à tenir, tâches à accomplir; personnes à contacter.

Culte du 5 novembre 2011 - Richard Lehmann "Les promesses de l’Apocalypse"

Culte de 5 novembre 2011 - Richard Lehmann from Eglise Adventiste on Vimeo.

LE MARIAGE ET LE CÉLIBAT DANS LA BIBLE

Lecture proposée: Matthieu 19.3-12
1. L'INSTITUTION DU MARIAGE
Avant que la chute intervienne, Dieu dit: "Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide qui lui corresponde" (Gn 2.18). Selon les pensées de Dieu l'homme a besoin de complémentarité, d'un vis-à-vis pour communiquer et d'un collaborateur.
Dieu institue alors le mariage (Gn 2.24) comme moyen idéal pour réaliser cette complémentarité. Ainsi le mariage est le lien établi entre un homme et une femme qui se donnent entièrement l'un à l'autre sans restriction pour constituer une unité. L'aspiration au mariage est donc juste et saine.
2. LA NATURE DU MARIAGE
La doctrine biblique sur le mariage est condensée dans cette affirmation: "L'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair" (Gn 2.24; Mt 19.5; Ep 5.31) Il est une union totale sur les plans affectif, psychique et corporel.
L'union de Christ et de l'Eglise (Ep 5.21-33) est un modèle du mariage.
Le mariage est appelée à durer tant que vivent les deux conjoints. Le mariage est indissoluble.( Mt 19.6; 1 Co 7.10,39; Rm 7.2-3)
3. MARIAGE, FAMILLE, SOCIÉTÉ, ÉGLISE
Dans la Bible, le mariage est vu en relation avec la famille et la société. En effet, la cérémonie du mariage est une fête de famille dont les époux sont le centre.( Jn 2.1-10; Gn 29.21-22; Jr 16.8-9; Es 61.10; Ct 3.11; Jr 2.32).
Selon Rm 13.1-6 nous devons être soumis aux autorités. Ce sont elles qui établissent les lois qui régissent les devoirs des époux.( Rm 7.1-2; Lv 18.1-18).Le respect de l'institution du mariage permet la sauvegarde de la moralité dans la société (1 Co 7.2).
Lorsque les futurs conjoints sont des enfants de Dieu, l'assemblée manifeste de l'intérêt pour leur mariage puisqu'elle s'associe à leur joie (cf. Rm 12.15; 1 Co 12.26).
Dieu a institué le mariage pour tous les hommes, croyants ou incroyants. La cérémonie religieuse ne "marie pas les conjoints". Elle permet:
- A l'assemblée: D'invoquer la bénédiction divine sur l'union d'un couple de croyants et de rappeler les enseignements de la Parole de Dieu
- Aux mariés: d'affirmer leur désir de vivre leur union selon les normes bibliques, de se placer sous le regard de Dieu, de témoigner de leur foi.
4. LA SEXUALITÉ
L'ordre de procréer a été donné par Dieu avant l'apparition du péché (Gn 1.27-28), la sexualité n'est ni honteuse ni inavouable. L'instinct sexuel est bon; il est un don de Dieu dont le croyant doit apprendre à jouir en se soumettant aux directives de son Créateur (cf. Gn 1.31; 1 Ti 4.4).
l'acte sexuel n'est pas une fin en soi. Il est le sceau sur l'union de deux êtres qui s'aiment et ont résolu de construire ensemble un foyer sur une base bien définie, impliquant un engagement et une fidélité réciproques (Mt 19. 5-6). Il y a d'abord accord de sentiments (se marquant aussi par une attitude), de convictions, d'intentions et, finalement, union des corps dans le mariage.
La relation sexuelle a une dimension qui dépasse le simple domaine physique, elle engage l'être tout entier (1 Co 6.15-19 cf. Rm 12.1; Ph 1.20). Ainsi elle ne peut avoir lieu "à l'essai". Sans engagement réciproque elle sert des buts impropres car égoistes.
Sans restriction dans le cadre défini par Dieu (1 Co 7.4) elle est illicite en dehors (1 Co 6.13; 1 Th 4.3-5; cf. 1 Co 7.2).
5. LES RÔLES DE L'HOMME ET DE LA FEMME DANS LE COUPLE
L'homme et la femme sont égaux en dignité (1 Co 11.11-12 ; 1 Co 7.4; Ga 3.28), Pourtant l'homme et la femme ont des droits et des obligations bien précis au sein du couple. Aux chrétiens, la relation entre les conjoints est présentée comme le reflet de celle qui lie Jésus Christ (la tête) à son corps qu'est l'Eglise (cf. Ep 5.22-33).
L'homme est la tête ou le chef de la femme (1 Co 11.3); l'homme accomplit sa tâche s'il est soumis à Christ et s'il aime sa femme et recherche le bien de celle-ci (Col 3.19; Ep 5.25-29,33); selon la Bible, l'autorité s'exerce dans l'amour.
La femme remplit sa mission en se soumettant, par amour, à son mari (Ep 5.22-24; Col 3.18), c'est-à-dire en reconnaissant son autorité, mais sans servilité, tout en gardant sa personnalité et en la laissant s'épanouir (Pr 31.10-31).
6. CAMARADERIE ET AMITIÉ
Les revendications normales de la sexualité et ses manifestations corporelles ne doivent pas culpabiliser celui ou celle qui les ressent, mais elles nécessitent la vigilance.
Les contacts entre jeunes doivent être naturels et simples. Le flirt n'est pas de l'amitié. Une amitié profonde entre un garçon et une fille, peut difficilement en rester là, il faut le savoir.
Avant de manifester des sentiments à une personne il convient de maîtriser son impulsion (cf. 2 Pi 1.6; Ga 5.22; Rm 8.12) et de placer la question devant Dieu. Toute démarche aventureuse expose au danger et peut connaître des suites douloureuses.
7. LA PERSPECTIVE DU MARIAGE
Avant de s'engager dans une fréquentation, le croyant ou la croyante considérera l'influence que les éléments spirituels et humains ont sur le mariage. Un certain nombre de conditions sont a respecter pour que l'union envisagée puisse être réellement heureuse.
a) Conditions spirituelles
Il est essentiel de rechercher d'abord la volonté de Dieu (Ps 127.1; Rm 12.2) en lui faisant entièrement confiance (la foi entre en jeu dans ce domaine comme en tous les autres). Dieu a fait des promesses pour ceux et celles qui se confient en lui (Ps 37.3-6; etc.). Par la prière (Ph 4.6-7), par le conseil de chrétiens expérimentés, par les circonstances, le croyant sera amené à un choix conforme a la volonté de Dieu.
Le mariage d'un croyant avec un incrédule est interdit par Dieu.( Dt 7.3; 2 Co 6.14; 1 Co 7.39c) il ouvre la porte au relâchement spirituel et à bien des souffrances (Dt 7.4; Ex 34.15-16). Celui ou celle qui épouse une ou un inconverti connaît un arrêt dans sa marche avec Dieu (cf. 1 Rois 11.1-8).
L'unité dans le mariage ne peut être réellement profonde que s'il y a unité de pensée et d'objectif sur le plan spirituel.
b) Conditions personnelles
Entrer dans le mariage demande une certaine maturité. Pour pouvoir "quitter son père et sa mère" (Mt 19.5), l'exercice d'une vie indépendante devrait être acquis sur le plan matériel et sur celui du caractère. La maturité se démontre par la présence de trois éléments fondamentaux: la capacité d'endosser des responsabilités, une certaine stabilité émotionnelle, un amour capable de donner et de composer avec un partenaire.
Il faut avoir une vision réaliste du mariage: celui-ci ne doit être ni surestimé, ni sous-estimé. Un bon mariage apporte beaucoup de bonheur, mais il multiplie aussi le nombre des problèmes.
c) Conditions générales
D'autres éléments sont encore à considérer; il convient de
réfléchir (cf. Luc 14.28-30) et évaluer la portée de la décision en se rappelant que le mariage est indissoluble;
s'assurer que l'amour soit réellement réciproque: un amour bien défini doit exister avant le mariage (il faut aimer être ensemble);
connaître le caractère de l'autre; la personnalité et le tempérament doivent être compatibles;
prêter attention au milieu social, à l'éducation, aux points d'intérêts communs, a la différence d'âge, de langue maternelle ou de culture, ainsi qu'aux éventuels problèmes de santé ou d'hérédité;
s'assurer qu'il y ait conviction personnelle chez l'un et l'autre, sans pression de quiconque (cf. Gn 24.58; Rm 14.23);
parler ensemble de la façon dont chacun conçoit l'avenir (emploi du temps, engagement dans la vie de l'Eglise, enfants, vie sexuelle, emploi de l'argent, etc.).
8. LE CÉLIBAT
Le célibat n'est pas un état plus élevé ou plus saint que le mariage.Il n'est pas non plus un état inférieur. Le bonheur se trouve dans la confiance en Dieu et non dans le célibat ou le mariage qui a aussi son lot de douleur.(cf. Mt 6.10b; Rm 8.28; 1 Co 7.28) .
• Il peut être un choix, une grâce accordée, un état imposé (Mt 19.9-12; 1 Co 7.7). Dans ce dernier cas il constitue une souffrance.
• A l'évidence il permet plus de consécration au Seigneur (Mt 19.12; 1 Co 7.32-35)
NOTES
LE CONCUBINAGE - LE PACS
Au sens actuel, le concubinage est l'état d'un homme et d'une femme qui vivent ensemble sans être légalement mariés. Une telle association ne correspond pas aux normes bibliques.
L'ADULTÈRE ET LA FORNICATION
L'adultère est l'état ou l'acte d'une personne mariée qui a des relations sexuelles avec une autre personne consentante que son conjoint légal (cf. aussi Mc 10.11-12; Mt 5.28). L'adultère est formellement interdit par Dieu (Ex 20.14; Lv 20.10; Mt 5.27). Il détruit l'essence même du mariage.
La fornication caractérise toute relation sexuelle hors mariage.
LA POLYGAMIE
La polygamie est la pratique d'un homme qui consiste à avoir plusieurs épouses en même temps.
L'Ancien Testament ne condamne pas la polygamie mais en décrit ouvertement les effets néfastes: jalousie, rivalités, souffrances (cf. 1 Sa 1.2,5-7; Gn 30.1). Le texte de Gn 2.24 montre que, dès l'origine, c'est l'union monogamique qui est la norme.
Le Nouveau Testament exclue la pensée de la polygamie (cf. Ep 5.25,28; 1 Co 7.2; 1 Ti 3.2).
LE DIVORCE
Le mariage est indissoluble avant le décès de l'un des conjoints. Le Seigneur enseigne que seule la fornication autorise la répudiation (Mt 5.31-32; Mt 19.3-9).
Si un des conjoints d'un couple inconverti devient chrétien, le croyant ne doit pas rejeter son conjoint incrédule mais si l'incrédule s'en va le conjoint croyant retrouve sa liberté. (1Co 7.15; 2 Co 5.17)
LE REMARIAGE
Lorsqu'un conjoint est décédé, l'autre a pleinement le droit de se remarier (Rm 7.2), mais Paul précise, en ce qui concerne les chrétiens, que cette union doit avoir lieu "dans le Seigneur" (1 Co 7.39), c'est-à-dire avec quelqu'un qui appartient à Jésus Christ.
Une personne divorcée qui ne porte pas la responsabilité de la rupture semble avoir la possibilité de se remarier (Mt 19.9; 1 Co 7.15). Par contre le remariage de personnes divorcées à tort est interdit (Mt 19.9; Mt 5.32). Dans tous les cas il faudra agir avec prudence, sérieux, lenteur et crainte.

La Prière

Lecture proposée: Matthieu 6.5-15
Par la Bible Dieu parle aux hommes (Ex 24.3-4; Hb 1.1), par la prière les hommes peuvent parler à Dieu (Ps 5.1-3). Dieu veut que ses enfants prient (1 Th 5.17-18; Lc 21.36). Il lui est agréable que nous le priions (Mt 7.7-11; 1 Tm 2.1-3) même s'il connaît d'avance tous nos besoins.( Mt 6.8)
1. Généralités
L'Ecriture présente divers types de prières (Ph 4.6; 1 Tm 2.1)
Les requêtes: Demandes pour un besoin
Les supplications: prières instantes et persévérantes
Les intercessions: Prières pour d'autres
les actions de grâces: Remerciements, reconnaissance, louange, adoration.
La prière peut être formulée:
En particulier; (Mt 6.6; Da 6.10)
En commun (Mt 18.19-20; Ac 12.12)
En tout temps (Ep 6.18)
En tout lieu (1 Tm 2.8)
En toutes circonstances (Ph 4.6)
2. L'exemple de Jésus Christ
Pendant son ministère terrestre, Jésus prie:
en particulier (Mt 14.23; Lc 5.16);
en public (Jn 11.41-42; Mt 14.19);
en tout temps:
le matin (Mc 1.35),
pendant la journée (Jn 11.41-42);
le soir (Mt 14.22-23),
la nuit (Lc 6.12)
en toutes circonstances:
dans les moments d'intense activité (Lc 5.15-16),
avant tous les grands événements (Lc 6.12-13; Jn 16.32-17.1),
après la bénédiction (Mt 14.15-23),
dans l'angoisse (Mt 26.36-39),
dans l'épreuve extrême (Lc 23.46);
en divers lieux:
dans une maison (Lc 24.29-30),
sur une montagne (Lc 9.28),
sur la croix (Lc 23.34,46).
3. L'enseignement biblique sur la prière
La Bible nous enseigne à prier:
Dieu le Père (Jn 16.23-24; Ep 3.14-16)
Mais aussi le Fils: Ac 7.59; 1 Co 1.2 -
au nom de Jésus (Jn 14.13-14; Ep 5.20)
par l'Esprit (Jd 20; Ep 6.18).
avec foi (Mt 21.22; Jc 1.5-8)
avec persévérance (Lc 18.1; Rm 12.12)
avec sincérité (Ps 145.18; Rm 8.26-27)
Dieu exauce "au temps favorable", c'est-à-dire quand il veut et comme il veut (2 Co 6.2)
4. Les obstacles à l'exaucement.
le doute (Jc 1.6-7; Jn 11.39-40)
la recherche de l'intérêt personnel (Jc 4.3; Mt 20.20-21)
le manque de mise en pratique (Pr 28.9; Za 7.11-13)
une situation de péché non réglée (Mc 11.25; Es 59.1-2)
5.Sujets de prières
pour que Dieu soit glorifié (Mt 6.9-10)
pour exposer nos besoins (Ph 4.6)
les uns pour les autres (Jc 5.16; Rm 1.9-10)
pour les serviteurs de Dieu (Ep 6.19; Col 4.3)
pour les autorités (1 Tm 2.1-2)
en faveur de tous les hommes (1 Tm 2.1)
pour comprendre la Parole (Ps 119.18).
VEILLEZ ET PRIEZ
MARC 14.38

La Lecture de la Bible

1. Les raisons de lire la Bible
Elle n'est pas un livre humain mais la Parole de Dieu (1 Th 2.13 )
Elle est la vérité pour tous les hommes de tous les temps (Jn 17.17; Ps 119.142,151,160; Col 1.5)
Elle est immuable, elle ne passera pas (Mt 24.35; 1 P 1.25; Ps 119.89)
Elle est unique et différente de tous les autres livres (Dt 4.5-8)
Elle est le seul moyen pour connaitre Dieu, ses pensées, son salut (Jn 20.31)
2. Les effets de la lecture de la Bible
Toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne oeuvre.(2 Tm 3.16). D'autre part la Bible
Engendre la vie de Dieu (Jc 1.18; 1P 1.23)
Est une nourriture pour l'âme (Mt 4.4)
Conduit dans la vérité (Ps 119.105)
Communique des certitudes (1 Jn 5.13) ainsi que l'Espérance (Rm 15.4)
Convainc de péché et corrige nos conceptions ou attitudes fautives (Hb 4.12)
Nous prévient des dangers du péché et éclaire notre chemin (Ps 119.9,105)
Il y a une grande bénédiction personnelle à lire et à mettre en pratique la Parole de Dieu, celui qui le fait - outre les difficultés dont il n'est pas exempt est:
* Bienheureux dans son faire (Jc 1.25)
* Porte du fruit et tout ce qu'il fait prospère (Ps 1.1-3; Jo 1.8)
3. Les conditions favorables à une lecture fructueuse
Nous ne pouvons pas la Bible comme s'il s'agissait d'un quelconque livre. Il convient
D'être pénétré de son caractère sacré: c'est la révélation de Dieu (Ga 1.11-12)
De s'en approcher avec prière (Ps 119.18,27,33) car c'est Dieu seul qui peut ouvrir notre intelligence pour que nous la comprenions (Lc 24.45 Lc 8.15)
De s'en approcher avec ouverture de coeur, sincérité et humilité Ps 119.10
D'avoir le réel désir de mettre en pratique ce que l'on apprend (Jc 1.22-24; Mt 7.24)
4. La méditation personnelle de la Bible
C'est tout à la fois une responsabilité et un privilège que de lire, méditer et étudier la Bible (Ps 1.2; Jo 1.8; Dt 17.18-19; Ac 17.11).Il faut le faire avec intelligence, diligence, persévérance.
S'appliquer à bien comprendre le sens (Lois du contexte historique, biblique, culturel etc... A qui cela est-il écrit, à quel moment, pourquoi ?
Quel enseignement personnel puis-je en tirer ?
Suis-je prêt a faire un effort pour continuer la lecture ou est-ce que je m'arrête à la première difficulté ?
Suis-je prêt à mémoriser un verset .... et à le mettre en pratique ? (Ps 119.11)
SONDEZ LES ECRITURES
JEAN 5.39

La vie par la foi

Lecture proposée: Hébreux 11.20-40
1.La persévérance - Abraham et Sara (Hb 11.11-12)
Comment obtenir une postérité nombreuse d'une femme en incapacité d'enfanter ? Abraham et Sara sont néanmoins restés dans l'attente de la réalisation de cette promesse car ils regardaient à la fidélité et à la puissance de Dieu (Rm 4.17-21). Leur foi leur donna la persévérance pour attendre le moment de Dieu. Tous les croyants sont appelés à persévérer en comptant par la foi sur la fidélité et la puissance de Dieu (Hb 6.11-12; Hb 10.36-38; Ac 14.22).
2. Le renoncement et l'engagement - Moïse (Hb 11.24-26)
Moïse renonça à des avantages personnels et temporels (rang social élevé, richesses) et préféra une situation difficile et la communion avec Dieu, à une situation facile mais sans cette communion. Le croyant est appelé à renoncer à tout ce qui s'acquiert au prix du reniement de Dieu, à tout ce qui prend la place de Dieu et à ce qui met des obstacles à sa disponibilité pour Dieu (Mt 6.24; Ph 3.7-8). Il regarde à l'avenir plutot qu'au présent. (Mc 10.28-30; 2 Co 4.17-18; Rm 8.18)
3. La fermeté - Moïse (Hb 11.27)
Face à l'opposition et la puissance visible de Pharaon, qui voulait empêcher la sortie du peuple d'Israël, Moïse resta ferme et refusa tout compromis; il plaça sa confiance (sa foi) dans la suprématie du Dieu invisible. Le Nouveau Testament contient de très nombreux appels à la fermeté:
au sein de l'opposition (1 Th 3.1-3);
face aux attaques du diable (1 Pi 5.8-9; Ep 6.11-13);
dans l'attachement aux enseignements bibliques (2 Th 2.15);
dans le témoignage (Ph 1.27).
Cette fermeté a pour base la foi (1 Co 16.13) qui s'appuie sur Dieu seul.
4. La délivrance - Moïse (Hb 11.29)
Bloqué entre la Mer Rouge et l'armée égyptienne, le peuple d'Israël se trouvait dans une situation sans issue. La foi de Moïse dans la toute puissance de Dieu ranima la foi chancelante du peuple et le fit accéder à la délivrance. Dieu, qui est tout puissant, peut intervenir lorsque le croyant se trouve dans une situation sans issue; il le fait en réponse à l'appel du croyant et à la foi qu'il manifeste (Ps 34.18-20; 2 Pi 2.9a; cf. Dan 3.17; Ac 28.36).
5. La victoire - Josué (Hb 11.30)
Dans une situation de guerre et devant l'obstacle des murailles de Jéricho, Josué et le peuple d'Israël attendaient par la foi l'intervention de Dieu en leur faveur (cf. Dt 1.29-31). Ils persévérèrent sept jours jusqu'à la victoire. Tout croyant est engagé dans un combat (Rm 15.30; Ep 6.12); pour être victorieux, il doit avant tout garder la foi (1 Tim 1.19; 1 Tim 6.11-12) et s'attendre à l'intervention de Dieu en sa faveur.
SANS LA FOI IL EST IMPOSSIBLE DE PLAIRE A DIEU
HÉBREUX 11.6

LA RECHERCHE DE LA VOLONTÉ DE DIEU

Lecture proposée: Pr 3.6; Rm 12.1-2
Tout croyant aimerait glorifier Dieu par une marche selon Sa volonté (Ps 40.8; Ps 143.10). Dans la pratique, la volonté divine n'est pas toujours explicite et les directives surnaturelles (cf Act 22.10; Ac 9.10 etc.) ne sont pas la règle, mais l'exception. Dieu fixe plutôt un cadre dans lequel il laisse le chrétien libre de son choix.
1. DIEU VEUT LE BIEN DE SES ENFANTS
Dieu recherche le bien de ceux qui lui appartiennent et désirent le suivre (Rm 8.28)et a pour eux des projets de paix et de bonheur (Jr 29.11; Jn 17.13), ce qui n'exclut pas les épreuves (Jc 1.2-3).
Dieu ne cherche pas à contrecarrer les désirs légitimes de ses enfants qui marchent avec intégrité, au contraire, il leur accorde ce que "leur coeur désire" (Ps 37.3-4; Ps 84.11) ce qui n'exclut pas qu'il puisse lui demander de renoncer à un avantage immédiat. Dieu n'est ni dur, ni capricieux.
2. DIEU RÉVÈLE SA VOLONTÉ MORALE DANS LA BIBLE
L'Ecriture donne des principes et des commandements qui servent d'indications générales pour le comportement du croyant (1 Th 4.3-12; 1 Th 5.11-22; Ph 2.5; 1 Pi 1.15-16; 2 Ti 2.22; etc.). Dans les domaines où la Bible impose une attitude, les croyants doivent obéir (Deut 10.12-13; Rm 12.9-21).
3. DIEU ACCORDE LA LIBERTÉ DE CHOIX
Dieu n'a pas fixe d'avance tous les détails de la vie du croyant. Il lui laisse une liberté d'action, donc de choix. Cette liberté joue sur deux plans:
le choix entre ce qui est bien et ce qui est mal selon la volonté révelée de Dieu (obéissance)
dans le domaine de ce qui est bien, le choix entre différentes possibilités (discernement) (1 Th 3.1-2; Ph 2.25-26; Ac 6.1-6; Ac 15.19,22,25,28; 1 Co 16.3-4).
4. DIEU ACCORDE LA SAGESSE
Le croyant est responsable de la rechercher et de la demander à Dieu (Pr 2.1-9; Pr 8.17; Jc 1.5-8) et de la mettre en oeuvre. Pour agir avec sagesse, il convient:
de prier pour exposer son problème à Dieu (Ph 4.6; 1 Pi 5.7);
de méditer l'Ecriture (Ps 119.97-100,105) afin que le Saint-Esprit puisse nous conduire
d'examiner les circonstances (cf. Act 16.1-3; Jos 2.1,24; 1 Ti 3.1);
de consulter des conseillers sages et expérimentés (Pr 13.10b,20; Pr 15.22)
de se laisser instruire par l'expérience de la vie avec bon sens et réalisme (Pr 6.6-11; Lc 14.28-32)
de considérer les sentiments intérieurs: paix(1 Jn 3.21; Ph 4.7; Ep 4.30) ou trouble (Rm 14.5,23)
Dieu accordant à ses enfants une réelle possibilité de choix, il reste souvent une zone d'incertitude. Les uns s'engageront, d'autres attendront. Dans tous les cas ils ne faut pas agir avec impulsion. (Pr 20.25)
5. DIEU EST SOUVERAIN
Le libre choix que Dieu accorde aux siens ne saurait entraver Sa souveraineté (Ps 115.3; Ps 135.6). Ainsi Dieu peut intervenir de façon contraignante pour le croyant qui doit donc, par avance, se soumettre humblement à Sa volonté (cf. 1 Co 16.7; 1Co 4.19; Act 18.21; Ps 25.9)et être prêt à renoncer éventuellement à son projet.
En soumettant à Dieu le choix qu'il a fait librement, le croyant sait que Dieu le préservera des fausses voies. Il fait ainsi un acte de foi que Dieu honore (Ps 55.23) et il se sait protégé face a la décision qu'il a prise. (Ac 16.6-8; 2 Sam 7.1-13)
PERE ...QUE CE NE SOIT PAS MA VOLONTE MAIS LA TIENNE QUI SOIT FAITE
LUC 22.42

LA LECTURE DE LA BIBLE

1. Les raisons de lire la Bible
Elle n'est pas un livre humain mais la Parole de Dieu (1 Th 2.13 )
Elle est la vérité pour tous les hommes de tous les temps (Jn 17.17; Ps 119.142,151,160; Col 1.5)
Elle est immuable, elle ne passera pas (Mt 24.35; 1 P 1.25; Ps 119.89)
Elle est unique et différente de tous les autres livres (Dt 4.5-8)
Elle est le seul moyen pour connaitre Dieu, ses pensées, son salut (Jn 20.31)
2. Les effets de la lecture de la Bible
Toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne oeuvre.( 2 Tm 3.16). D'autre part la Bible
Engendre la vie de Dieu (Jc 1.18; 1P 1.23)
Est une nourriture pour l'âme (Mt 4.4)
Conduit dans la vérité (Ps 119.105)
Communique des certitudes (1 Jn 5.13) ainsi que l'Espérance (Rm 15.4)
Convainc de péché et corrige nos conceptions ou attitudes fautives (Hb 4.12)
Nous prévient des dangers du péché et éclaire notre chemin (Ps 119.9,105)
Il y a une grande bénédiction personnelle à lire et à mettre en pratique la Parole de Dieu, celui qui le fait - outre les difficultés dont il n'est pas exempt est:
o Bienheureux dans son faire (Jc 1.25)
o Porte du fruit et tout ce qu'il fait prospère (Ps 1.1-3; Jo 1.8)
3. Les conditions favorables à une lecture fructueuse
Nous ne pouvons pas la Bible comme s'il s'agissait d'un quelconque livre. Il convient
D'être pénétré de son caractère sacré: c'est la révélation de Dieu (Ga 1.11-12)
De s'en approcher avec prière (Ps 119.18,27,33) car c'est Dieu seul qui peut ouvrir notre intelligence pour que nous la comprenions (Lc 24.45 Lc 8.15)
De s'en approcher avec ouverture de coeur, sincérité et humilité Ps 119.10
D'avoir le réel désir de mettre en pratique ce que l'on apprend (Jc 1.22-24; Mt 7.24)
4. La méditation personnelle de la Bible
C'est tout à la fois une responsabilité et un privilège que de lire, méditer et étudier la Bible (Ps 1.2; Jo 1.8; Dt 17.18-19; Ac 17.11).Il faut le faire avec intelligence, diligence, persévérance.
S'appliquer à bien comprendre le sens (Lois du contexte historique, biblique, culturel etc... A qui cela est-il écrit, à quel moment, pourquoi ?
Quel enseignement personnel puis-je en tirer ?
Suis-je prêt a faire un effort pour continuer la lecture ou est-ce que je m'arrête à la première difficulté ?
Suis-je prêt à mémoriser un verset .... et à le mettre en pratique ? (Ps 119.11)
SONDEZ LES ECRITURES
JEAN 5.39

L'inspiration de la Bible

Lecture proposée: Jérémie 36.1-8, 17-18
1. Définition de l'inspiration
L'inspiration est l'action surnaturelle de l'Esprit de Dieu dans des hommes afin que leurs écrits correspondent exactement à la vérité qu'il veut communiquer. La Bible est ainsi non la parole des hommes mais la Parole de Dieu (2 Pi 1.20-21; 2 Ti 3.16).
2. La nécessité de l'inspiration
a) Pour que Dieu soit connu. L'homme peut discerner des caractères divins dans la création (Rm 1.19ss) mais il ne peut entrer dans la pensée de Dieu (Es 55.7-9; Ga 1.11-12; 1 Co 2.6-12) si celui-ci ne lui parle.( Gen 1.28)
b) Pour que des hommes puissent parler de la part de Dieu. Tous les croyants de l'histoire, ont pu parler avec autorité parce qu'ils ont cru a la Parole inspirée de Dieu (Ac 24.14; 1 Ti 1.15).
3. La nature de l'inspiration a) Rôle des écrivains: Toute l'Ecriture est "Inspirée de Dieu" (Litt: "exhalée (ou soufflée) par Dieu" (2 Ti 3.16). Les écrivains sacrés ont été "poussés" ( litt:"mus, emportés" cf Ac 27.17) à parler (2 Pi 1.21). Ils ne sont que des instruments conscients (2 Sam 23.1-3; Jér 7.1-3; Mal 1.1; Gal 1.6-12; 1 Th 2.13; 2 Pi 3.2; etc.) à la disposition de l'Esprit de Dieu (Act 1.16; Act 28.25; Héb 3.7).
b) Inspiration verbale: Dieu n'a pas simplement communiqué l'idée qu'Il voulait transmettre, mais aussi les termes précis que les auteurs devaient employer. (cf Jér 1.9 et * Jn 8.58 temps du verbe de Ex 3.14 * Ga 3.16, singulier de Gen 12.7; * Héb 2.11-12; Héb 4.7 ...)
L'inspiration verbale porte exclusivement sur les textes en langues originales
c) Perfection divine et personnalité des écrivains. Comment communiquer sans erreur la pensée divine tout en préservant la personnalité de l'écrivain? C'est le miracle de l'inspiration.(cf naissance miraculeuse de Jésus: Luc 1.35; He 7.26) Comme Jésus-Christ était à la fois vrai Dieu et vrai homme, de même la Bible est en même temps Parole vraiment divine et parole vraiment humaine.
En résumé: Dieu, qui est la Parole (Jn 1.1), prend l'initiative, choisit un homme et s'empare de lui; le Saint-Esprit contrôle son intelligence, sa raison et son caractère, l'inspire et, au travers de lui, s'adresse au monde.
d) Inerrance de l'Ecriture L'Ecriture est une révélation parfaite (cf Ps 19.8-9). Dieu, qui est parfait, l'a entièrement inspirée de façon à garantir son infaillibilité.
4. Le témoignage de Jésus-Christ à l'inspiration
Le Seigneur se réfère constamment aux Ecritures en leur reconnaissant une totale exactitude et une autorité incontestée: (Cf Luc 4.16-21; Mt 4.4,7,10);
il considère que les hommes et les évènements faisant l'objet des récits de l'Ancien Testament ont eu une existence historique (Création: Mt 19.4; Sacrifice d'Abel Lc 11.51; Noé et le déluge: Mt 24.37ss;Serpent d'airain: Jn 3.14; Jonas en Mt 12.40-41...)
il demande que les hommes croient la Parole écrite (Jn 5.39,46; Lc 10.26; Luc 16.29,31) et la place bien au-dessus de la tradition (Mc 7.8-9) car elle est la vérité.
Jésus atteste globalement l'Ancien Testament dans ses trois parties littéraires: Loi, Prophètes et Psaumes (Luc 24.44). Il sanctionne aussi par avance l'inspiration du NT: Jean 14,15 et 16 et Jean 16.13) . Ainsi le témoignage de Christ englobe toute l'Ecriture.
5. L'actualité du texte inspiré
La Bible est beaucoup plus qu'un document historique. Elle est le message que Dieu adresse à tous les hommes de tous les temps (Mt 24.35; 1 Pi 1.23,25)
TOUTE ECRITURE EST INSPIREE DE DIEU
2 TIMOTHÉE 3.16

La Croissance Spirituelle

1. Le principe
Tout, dans la création de Dieu, montre le principe de croissance: Gn 1.11-12
Il y a un parallèle autorisé avec les choses spirituelles: Ps 92.13-14
Le croyant, né de nouveau, doit croître dans la sanctification et progresser dans la manifestation des caractères divins en lui, de manière à être chaque jour plus semblable à notre Seigneur Jésus Christ.
2. Le développement
Cette croissance commence à la nouvelle naissance et se termine à la mort. (Ph 3.12)
Expressions soulignant le développement spirituel du chrétien:
hommes charnels, hommes spirituels (1 Co 3.1-2), hommes faits (Hb 5.12-14)
Petits enfants, enfants, jeunes gens, pères (1 Jn 2.1)
Perfectionnez-vous (2 Co 13.11)
Domaines dans lesquels nous devons spécialement croître:
La foi (2 Co 10.15; 2 Th 1.3)
L'amour (Col 3.14; 2 P 1.5-8)
La marche pratique (1 Th 4.1) dans la sainteté (2 Co 7.1)
La grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ (2 P 3.18)
3. L'origine
Plan de Dieu: Dieu veut nous rendre conformes à l'image de son Fils (Rm 8.29) et nous devons être en pratique ce que Dieu a fait de nous. (1 P 1.15-16)
Coté humain: Obéissance à la vérité (1 P 1.22) et amour pour Dieu: le croyant veut glorifier celui qui l'a tant aimé. (2 Co 5.14-15; Col 3.23-24)
4. Les moyens
La lecture et l'étude de la Parole (Jean 5.39; 1 Tm 4.13; 2 Tm 3.16; 1 P 2.2)
La prière (Jd 1.20; Ph 4.6-7)
La contemplation (2 Co 3.18), la connaissance de Dieu (Col 1.10 JND)
Le service chrétien (1 Tm 2.13; 1 Tm 4.12-16; Ac 9.20,22)
La vie d'Eglise (Ep 4.11-13; Hb 10.25)
5. Les bénéfices
Une vie réglée et équilibrée: (Ps 92.12-13; Jr 17.7-8; Ga 5.19-22)
La joie, la paix, la tranquillité, le repos, la sécurité ... (Jn 15.10-11; Ph 4.6-9)
Une vie remplie de fruits à la gloire du Seigneur (Jn 15.5,8; Ps 1.3)
Un discernement spirituel et une maturité de jugement (Hb 5.14)
La constitution d'un trésor dans le ciel (Mt 6.19-21)
QUE NOUS CROISSIONS EN TOUTES CHOSES JUSQU'A CHRIST
EPHÉSIENS 4.15

LA PERSÉVÉRANCE DANS LE COMBAT SPIRITUEL

La conversion à Jésus-Christ marque le point de départ de la marche chrétienne dans laquelle le croyant est appelé à persévérer en manifestant une foi ferme (Hb 12.1; Ac 14.22; 1 Co 16.13). Cette persévérance doit se manifester dans différents domaines:
1. La persévérance dans la lecture de la bible (1 Tm 4.13,16)
La Parole de Dieu étant la source de la foi et la nourriture spirituelle du croyant (Rm 10.17; Jr 15.16), il faut persévérer dans sa lecture et sa méditation (Jc 1.23-25; Jo 1.8). Comme notre corps physique a besoin de nourriture quotidiennement, notre âme a besoin de l'aliment spirituel de la Parole de Dieu.
2. La persévérance dans l'enseignement des apôtres (1 Tm 4.6)
Après la conversion le croyant a besoin d'un enseignement basé sur l'Ecriture pour être instruit dans la vérité biblique et connaître les doctrines fondamentales (Ac 2.42; 2 Tm 3.14-16). Dieu a appelé des hommes pour transmettre cet enseignement (cf. 2 Tm 2.2). Celui-ci est progressif et demande de la persévérance durant toute la vie du croyant, à la fois dans l'étude de la Bible, dans l'acceptation des vérités révélées et dans la mise en pratique qui en découle (Jn 13.17).
3. La persévérance dans la prière (Col 4.2)
Une caractéristique des premiers chrétiens était leur persévérance dans la prière (Ac 1.14; Ac 2.42). Aujourd'hui encore, les croyants sont appelés à maintenir ce contact avec Dieu avec la même constance (Lc 18.1; Ep 6.18).
4. La persévérance dans la communion fraternelle (Ac 2.42)
Dieu a voulu que l'Eglise soit un corps dont les membres dépendent les uns des autres (1 Co 12.12-17). Le croyant a absolument besoin d'un lien avec une communauté et il est nécessaire qu'il persévère dans la communion fraternelle (Ps 133.1; Pr 18.1). Cela inclut la persévérance dans l'amour fraternel(Héb 13.1).
5. La persévérance dans le combat spirituel (Ep 6.10-13)
Au cours de la vie chrétienne, le croyant rencontre des résistances aussi bien extérieures à lui-même qu'intérieures. C'est un combat dans lequel il faut persévérer, sans se lasser ni se décourager (Hb 10.36; Heb 12.1-3). La Bible exhorte aussi à la persévérance au sein de l'épreuve (2 Th 1.4; Da 6.20) en gardant la foi (1 Tm 1.18-19).
La récompense de la persévérance
A ceux qui persévèrent, Dieu accorde
la réalisation de ses promesses (Hb 6.11-12,15);
une récompense (2 Tm 4.7-8; 2 Tm 2.5; Ap 2.10; Jc 1.12).
Les croyants qui ont persévéré sont honorés par Dieu, comme les sportifs vainqueurs sont honorés et réjouis lorsqu'on leur remet leur récompense.
PERSEVERE DANS CES CHOSES
1 TIMOTHÉE 4.16

L'INSPIRATION DE LA BIBLE

Lecture proposée: Jérémie 36.1-8, 17-18
1. Définition de l'inspiration.L'inspiration est l'action surnaturelle de l'Esprit de Dieu dans des hommes afin que leurs écrits correspondent exactement à la vérité qu'il veut communiquer. La Bible est ainsi non la parole des hommes mais la Parole de Dieu (2 Pi 1.20-21; 2 Ti 3.16).
2. La nécessité de l'inspiration.a) Pour que Dieu soit connu. L'homme peut discerner des caractères divins dans la création (Rm 1.19ss) mais il ne peut entrer dans la pensée de Dieu (Es 55.7-9; Ga 1.11-12; 1 Co 2.6-12) si celui-ci ne lui parle.( Gen 1.28)
b) Pour que des hommes puissent parler de la part de Dieu. Tous les croyants de l'histoire, ont pu parler avec autorité parce qu'ils ont cru a la Parole inspirée de Dieu (Ac 24.14; 1 Ti 1.15).
3. La nature de l'inspiration.a) Rôle des écrivains: Toute l'Ecriture est "Inspirée de Dieu" (Litt: "exhalée (ou soufflée) par Dieu" (2 Ti 3.16). Les écrivains sacrés ont été "poussés" ( litt:"mus, emportés" cf Ac 27.17) à parler (2 Pi 1.21). Ils ne sont que des instruments conscients (2 Sam 23.1-3; Jér 7.1-3; Mal 1.1; Gal 1.6-12; 1 Th 2.13; 2 Pi 3.2; etc.) à la disposition de l'Esprit de Dieu (Act 1.16; Act 28.25; Héb 3.7).
b) Inspiration verbale: Dieu n'a pas simplement communiqué l'idée qu'Il voulait transmettre, mais aussi les termes précis que les auteurs devaient employer. (cf Jér 1.9 et * Jn 8.58 temps du verbe de Ex 3.14 * Ga 3.16, singulier de Gen 12.7; * Héb 2.11-12; Héb 4.7 ...)
L'inspiration verbale porte exclusivement sur les textes en langues originales
c) Perfection divine et personnalité des écrivains. Comment communiquer sans erreur la pensée divine tout en préservant la personnalité de l'écrivain? C'est le miracle de l'inspiration.(cf naissance miraculeuse de Jésus: Luc 1.35; He 7.26) Comme Jésus-Christ était à la fois vrai Dieu et vrai homme, de même la Bible est en même temps Parole vraiment divine et parole vraiment humaine.
En résumé: Dieu, qui est la Parole (Jn 1.1), prend l'initiative, choisit un homme et s'empare de lui; le Saint-Esprit contrôle son intelligence, sa raison et son caractère, l'inspire et, au travers de lui, s'adresse au monde.
d) Inerrance de l'Ecriture L'Ecriture est une révélation parfaite (cf Ps 19.8-9). Dieu, qui est parfait, l'a entièrement inspirée de façon à garantir son infaillibilité.
4. Le témoignage de Jésus-Christ à l'inspiration.Le Seigneur se réfère constamment aux Ecritures en leur reconnaissant une totale exactitude et une autorité incontestée: (Cf Luc 4.16-21; Mt 4.4,7,10);
il considère que les hommes et les évènements faisant l'objet des récits de l'Ancien Testament ont eu une existence historique (Création: Mt 19.4; Sacrifice d'Abel Lc 11.51; Noé et le déluge: Mt 24.37ss;Serpent d'airain: Jn 3.14; Jonas en Mt 12.40-41...)
il demande que les hommes croient la Parole écrite (Jn 5.39,46; Lc 10.26; Luc 16.29,31) et la place bien au-dessus de la tradition (Mc 7.8-9) car elle est la vérité.
Jésus atteste globalement l'Ancien Testament dans ses trois parties littéraires: Loi, Prophètes et Psaumes (Luc 24.44). Il sanctionne aussi par avance l'inspiration du NT: Jean 14,15 et 16 et Jean 16.13) . Ainsi le témoignage de Christ englobe toute l'Ecriture.
5. L'actualité du texte inspiré.La Bible est beaucoup plus qu'un document historique. Elle est le message que Dieu adresse à tous les hommes de tous les temps (Mt 24.35; 1 Pi 1.23,25)
TOUTE ECRITURE EST INSPIREE DE DIEU
2 TIMOTHÉE 3.16

Les sectes et mouvements d'erreur

Lecture proposée: 2 Pierre 2
Il semble indispensable de faire une distinction nette entre ce que la bible appelle "des sectes de perdition" (2.2.1), et divers groupes chrétiens qui, malgré certaines faiblesses, gardent avec soin toutes les vérités fondamentales de la révélation.
1. Vérités fondamentales


1. La Bible est la Parole de Dieu, c'est une autorité unique et suffisante.( 2 Tm 3.16-17)
2. Dieu est le Créateur il se révèle à nouscomme Père, Fils et Saint Esprit.( 1Tm 2.5; Mt 28.19)
3. L'homme est perdu et ne peut se sauver lui même. ( Ps 49.7-8; Ep 2.8-9)
4. Jésus Christ est parfaitement Dieu, il est devenu parfaitement homme.( Ph 2.6-8; 1 Jn 4.2)
Il est mort pour nos péchés, il est ressuscité et assis à la droite de Dieu.( 1 Co 15.3-4)
5. Le salut est sur le principe de la foi et non des oeuvres. Il a un "salut éternel" ( Hb 5.9) mais aussi un "jugement éternel"( Hb 6.2).
2. Comment discerner les mouvements d'erreur ?
1. Savoir qu'ils existent: L'Eglise naissante a été mise en danger par des affirmations erronées ( 2 Co 11.3-4,13-15; Ga 1.6-9; Jd 1.4; Tt 1.13-14).Le Seigneur a annoncé qu'avant son retour, de nombreuses doctrines d'erreur feraient leur apparition et qu'elles auraient de nombreux adeptes ( Mt 24.11; 1 Tm 4.1; cf. 2 Pi 2.1-3).
2. Vérifier leurs prétentions: Le fait qu'un mouvement parle de Jésus-Christ et de Dieu, ou se réclame d'eux, ne suffit pas pour qu'il soit dans la vérité ( Mt 7.21-23; Jc 2.19). Le mélange de vérités et d'erreurs graves est spécialement dangereux.Nous devons tout éprouver à la lumière de l'Ecriture Sainte ( Ac 17.11).
3. Caractéristiques générales des sectes
1 la Bible son autorité n'est ni absolue ni suffisante Dt 4.2; Dt 12.32; Ap 22.18-19
Autre révélation mise au niveau ou au-dessus de la Bible Ga 1.9; Mt 15.6
- Fondateur ou groupe se déclarant les représentants de Dieu 1 Tm 2.5-6
- Prédictions d'événements,mention de dates pr la fin du monde Mt 24.36; Ac 1.7
- Prophéties farfelues concernant les personnes 1 Th 5.21
Commentaires ne tenant pas compte des principes d'interprétation Tt 1.10; 2 Pi 1.20; 2 Pi 3.16
- Conceptions particulières touchant le mariage, la famille, l'alimentation, la médecine ou la soumission aux autorités 1 Tm 4.1-3; 2 Pi 2.10; Rm 13.1-7; Tt 3.1
2 Dieu n'est ni personnel ni Créateur, négation de sa tri-unité Gn 1.1; Mt 28.19
3 L'homme est une partie de dieu, il n'est pas perdu irrémédiablement Ps 49.7,8; Rm 3.10
4 Jésus-Christ n'est pas Dieu mais un dieu, une manifestation de Dieu Col 2.9; 1 Jn 5.20; 1Jn 1.1
- son oeuvre n'est pas expiatoire, et sa résurrection pas corporelle 1 Jn 2.1-2; Lc 24.36-43
- Fondateur se déclarant être le Christ Mt 24.4-5,23-25
5 Le salut est par l'appartenance au mouvement et toujours sur le principe d'oeuvres, de renoncements, de purifications Ac 4.12; Rm 3.20; Ga 2.16; Ep 2.8-9; Ac 13.38-39
- Pas de certitude de salut, négation des peines éternelles 1 Jn 5.13; Mt 25.46; Ap 14.11
IL Y AURA DE FAUX DOCTEURS ET DES SECTES DE PERDITION
2 P 2.1

LE NOTRE PERE

Je voudrais que nous lisions ensemble un texte bien connu dans ce qu'il est convenu d'appeler "Le sermon sur la montagne". Je le trouve dans le premier évangile du Nouveau Testament, au chapitre 6 et à partir du verset 5 : "Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes". Il faut souligner qu'il n'y a pas de mal à prier debout sauf quand c'est de manière ostentatoire pour être vus des hommes. "Je vous le dis, en vérité, ils ont leur récompense", a ajouté le Seigneur.
Leur récompense, c'est qu'ils sont vus des hommes, peut-être même applaudis par eux ; et les applaudissements des hommes, on sait ce que ça vaut ! Ca ne va en tous cas pas très loin ! Alors je continue : "Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là, dans le lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra. En priant, ne multipliez pas de vaines paroles comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez". Je signale tout de suite que la prière n'est pas une réunion d'informations à Dieu, pour le renseigner comme s'il ne le savait pas ! Le Seigneur le sait avant que nous le demandions, mais Il veut qu'on le lui demande. Voici maintenant les paroles bien connues du Seigneur aussi appelées la prière dominicale. "Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; et que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui - j'ai la version ancienne ici - donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien - ou notre pain de ce jour - pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous soumets pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent dans tous les siècles le règne, la puissance, et la gloire. Amen".
De tous les sujets qui ont trait à la vie chrétienne, si celui de la prière est parmi les plus importants, il est aussi l'un des plus mal compris tant par ceux qui se réclament du christianisme, que par ceux qui n'y adhèrent pas. La prière, c'est le premier souci du véritable chrétien, et c'est le dernier de l'incrédule. Prier, c'est la gloire du croyant, mais c'est la honte de l'incroyant. Pour un chrétien, seuls des gens de courage qui ont du sang dans les veines, sont capables d'avoir ce qu'on appelle une vie de prière. Pour les incroyants, comme l'a dit Alfred de Vigny, "prier, pleurer, gémir, sont également lâches". La prière serait donc une lâcheté ! Alors pourquoi ces divergences ? Eh bien parce que les gens ont sur la prière une idée faussée ! Ce qu'ils ignorent en général, c'est la nature de la prière, le but de la prière, la valeur de la prière et la puissance de la prière.
Par prière, beaucoup comprennent quelques mots marmottés avec rapidité, tellement vite qu'ils ne sont compris, ni de celui qui les prononce, ni bien sûr de celui à qui ils sont adressés. La prière c'est aussi quelques phrases imprimées qu'on lit machinalement. Ou encore la prière c'est une invention très astucieuse des tibétains qui se servent du vent pour actionner des moulins à prière qui marmonnent des pseudo-prières à longueur de journée. Ou encore c'est la récitation pour certains, des sourates du Coran dans une langue, l'Arabe, que la plupart ne comprennent pas. La prière pour certains, c'est la répétition inlassable : "Notre Père qui es aux cieux, notre Père qui es aux cieux". A réciter vingt ou cent fois en faisant pénitence pour le pardon des péchés, ou bien que l'on récite au lit avant de s'endormir pour le pardon des péchés de la journée et pour se donner bonne conscience. Est-ce cela la prière ? Eh bien non ! Et si vous n'avez jamais prié que ça, ça veut dire que vous n'avez jamais vraiment prié dans votre vie.
Et pourtant, c'est cette prière modèle qui va retenir notre attention. Nous allons la prendre dans l'ordre où elle nous est présentée par le Seigneur.
Notre Père
Elle commence par "Notre Père". Je vous pose d'emblée une première question : "Est-ce que Dieu est votre Père ?" Vous allez me dire : "Mais bien sûr, qu'il est notre Père ! N'est-il pas le Père de tous ?" Mais pas du tout ! Dieu est le Père de ses enfants. Et ceux-là seuls qui sont devenus ses enfants par la conversion, peuvent l'appeler "Père". C'est écrit en toutes lettres dans le prologue de l'évangile de Jean : "Il est venu chez les siens, les siens ne l'ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l'ont reçu - c'est-à-dire qui croient en son nom - il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu".
Donc, pour avoir l'appellation d'enfant de Dieu, il faut d'abord avoir reçu Jésus dans son cœur comme Sauveur. Tous les hommes sont créatures de Dieu, mais tous les hommes ne sont pas enfants de Dieu. Et tous ne peuvent pas l'appeler Père ! Permettez-moi cette comparaison. Tous les Français sont européens, mais tous les Européens ne sont pas français ! Et de même que tous les hommes sont des créatures de Dieu, toutes les créatures de Dieu ne sont pas enfants de Dieu !
Quelqu'un demandera peut-être : "Mais alors, qu'est-ce qu'un enfant de Dieu ?" Eh bien je réponds par une question : "Qu'est-ce qu'un Français ?" Avant de vous dire ce qu'est un français, je vais vous dire ce que n'est pas un Français ! Un Français, ce n'est pas nécessairement quelqu'un qui parle le Français. Moi je parle le Français qui est d'ailleurs ma langue maternelle, mais je ne suis pas Français ! Un Français ce n'est pas quelqu'un qui porte un nom français. Il n'y a pas en France de nom plus français que le mien (Legrand), mais je ne suis pas Français. Un Français, ce n'est pas non plus quelqu'un qui habite en France. On peut habiter en France et ne pas être français ! Un Français ce n'est pas nécessairement quelqu'un qui paie ses impôts à l'Etat français. Vous pouvez payer vos impôts en France et ne pas être Français ! Et un Français, ce n'est pas non plus quelqu'un qui connaîtrait l'histoire de la Gaule et de la France depuis Vercingétorix jusqu'à la cinquième république en passant par Clovis, Henri IV, Louis XIV, Napoléon et le Général De Gaulle. Vous pouvez connaître tout cela et ne pas être Français ! De même, un enfant de Dieu, ce n'est pas quelqu'un qui dit : "Seigneur, Seigneur, Seigneur". Ce n'est pas non plus quelqu'un qui fréquente assidûment ou occasionnellement les lieux de culte. Ce n'est pas non plus quelqu'un qui donne de son argent, même libéralement, à la cause paroissiale. Un enfant de Dieu, ce n'est pas quelqu'un qui connaît l'histoire du christianisme depuis Jésus-Christ jusqu'au Pape actuel, en passant par Saint Pierre, Augustin, les Croisades, l'Inquisition, la Réforme, Calvin, Luther, Billy Graham et l'abbé Pierre. On peut connaître tout cela et ne pas être enfant de Dieu.
Mais alors, allez-vous me dire : "Qu'est-ce qu'un enfant de Dieu ?" Eh bien je reprends ma comparaison : Qu'est-ce qu'un Français ? Selon une définition peut-être un peu simpliste, mais n'y voyez, ni malice, ni allusion politique, car ce n'est qu'une illustration ; un Français, c'est quelqu'un qui est né en France de parents français. De même, un enfant de Dieu c'est quelqu'un qui est né de nouveau, c'est-à-dire converti, dans le royaume de Dieu et par le Saint-Esprit. Ça, c'est un enfant de Dieu ! Et avant de pouvoir articuler la première partie de cette prière : "Notre Père", il faut répondre à la première condition : Etre enfant de Dieu. Alors je vous regarde bien en face et je vous repose la question : "Est-ce que vous êtes enfant de Dieu ?" "Etes-vous converti, oui ou non ?" "Etes-vous en route pour le ciel ?" "Etes-vous sauvé ?" Sans cette condition-là, vous pouvez prier cette prière mille fois, elle ne dépassera jamais le plafond. A moins que vous n'y mettiez des amplificateurs, ce qui gênerait ceux qui sont à l'étage au-dessus ! Mais elle n'ira pas plus haut !
Qui es aux cieux
Nous continuons : "Notre Père qui es... qui es aux cieux". Est-ce que nous avons compris ce que ça veut dire ? Dire à Dieu qu'il est au ciel, c'est reconnaître sa majesté, sa gloire, ses perfections absolues et ses droits non moins absolus sur nos vies. Dire "Notre Père qui es aux cieux", c'est admettre que nous on n'y est pas, qu'on est sur la terre et qu'entre nous et lui, il a un abîme ! Non pas l'abîme qui se chiffre par les centaines d'années-lumière, mais par ce que le prophète a dit : "Ce sont vos péchés qui ont fait séparation entre vous et votre Dieu". Ainsi, dire que notre Père est aux cieux, c'est accepter la sentence divine qui dit : "Il n'y a pas de juste, pas même un seul ; tous ont péché et sont privés de la gloire (du ciel) de Dieu". C'est reconnaître à Dieu tous ses droits et c'est nous reconnaître coupables.
Que ton nom soit... soit sanctifié

Qu'est-ce que ça veut dire ? J'ai très souvent été en contact avec la secte bien connue des Témoins de Jéhovah. Pour eux, sanctifier le nom de Dieu, c'est prononcer son nom à la manière des Hébreux. Quand Dieu s'est présenté à eux, il s'est fait connaître par : "JE SUIS CELUI QUI SUIS", c'est-à-dire l'Eternel, en français, ce qui en hébreux est Yahvé et non pas Jéhovah comme ils le prétendent. C'est donc Yahvé comme le prononcent encore tous les Juifs aujourd'hui. Ainsi, selon eux ces même Témoins de Jéhovah sanctifier le nom de Dieu ce serait prononcer le nom de Dieu à la façon des Hébreux. Je leur ai fait remarquer que tous les Juifs du temps du Seigneur disaient "Yahvé". Ça ne les a pas empêchés de crucifier le Seigneur ! Et ça n'a surtout pas empêché l'apôtre Paul de dire à tous ces Juifs qui disaient à tout bout de champ : "Yahvé, Yahvé" : "A cause de vous (de votre mauvaise conduite), le nom de Dieu est blasphémé parmi les païens". (Romains 2 : 24)
Non, sanctifier le nom de Dieu, ce n'est pas prononcer "Yahvé" ou "Jéhovah" ou "Eternel" ou "doux Jésus". La sanctification c'est la séparation d'avec ce qui est mal et qui déplaît à Dieu. C'est dire : "Seigneur, que ta sainteté, ce qui est pur, ce qui est juste, ce qui t'est agréable, qu'on le voie dans ma vie". C'est le plus bel engagement que l'on puisse prendre. Mais il est téméraire, et c'est une dangereuse transaction que de dire des paroles qu'on n'a pas l'intention de tenir, car Dieu n'oublie jamais des vœux. "Empresse-toi d'accomplir tes vœux", dit la Bible. Et le Seigneur ajoute qu'il amènera en jugement toute parole oiseuse que nous aurions dite. Ainsi, dire "que ton nom soit sanctifié", c'est exprimer le désir ou le vœu que dans nos pensées, dans nos paroles, dans nos actes, on verra vivre quelque chose de la sainteté de Jésus-Christ. Dire "que ton nom soit sanctifié", c'est se séparer d'habitudes, de paroles, de compagnies, de lieux que l'on sait déplaire à Dieu et en prendre d'autres qui l'honorent. Sommes-nous prêts à dire : "Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié dans ma vie ?"
Que ton règne vienne
"Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne..". Oh bien sûr, d'un large coup d'œil nous pouvons embrasser le monde et dire : Que ton règne vienne sur ce monde, car quand on voit l'état dans lequel il est, on se dit : "Oui Seigneur, que ton règne vienne, et qu'il vienne vite !" Et il viendra ce règne, il viendra sur cette terre. La capitale de son royaume ce ne sera pas Rome, ni Salt Lake City, ni Genève, ni La Mecque, mais ce sera Jérusalem ! Un peuple revient dans son pays d'origine, la Palestine, peuple avec qui Dieu va reprendre ses relations, un peuple qui, après bien des épreuves, va se convertir à Celui qu'ils ont percé et sur lequel ils pleureront comme sur un fils unique, dit le prophète. Alors il instaurera son royaume dans ce monde !
Ça viendra, soyez-en sûrs ! Mais en disant "que ton règne vienne", nous risquons de voir fort loin et d'oublier de voir tout près. "Que ton règne vienne", ça veut aussi dire que Dieu veut régner, non pas sur le monde entier seulement, mais sur le plus petit centre du monde, c'est-à-dire sur notre cœur ! Oui, c'est là que Dieu veut mettre son trône, ses rênes. C'est là qu'il veut régner. Et quand on dit : "Seigneur, que ton règne vienne", ça veut dire : "Qu'il vienne régner dans ma famille, qu'il vienne dans mes affaires, que ce soit dans ma vie que ton règne vienne. Et que tu sois le roi !" Non pas un roi constitutionnel comme dans les monarchies anglaises ou belges ou hollandaises, où les souverains règnent mais ne gouvernent pas. Non ! Le Seigneur prendra en main le législatif et l'exécutif. Et cela, il veut déjà le faire dans la vie de celui qui prie : "Seigneur, que ton règne vienne… dans mon cœur !"
Que ta volonté se fasse…
Et cette prière se continue par : "Que ta volonté se fasse, sur la terre comme au ciel". C'est-à-dire qu'il n'y ait rien qui s'interpose entre elle et son exécution. Et l'exemple de la volonté de Dieu parfaitement accomplie, nous ne le trouvons qu'en Jésus-Christ. Quand Dieu regardait l'univers pour trouver le rédempteur, la victime et le sacrifice, la Bible dit que Jésus s'est présenté avec ces paroles : "Me voici, ô Dieu, pour faire ta volonté". Toute sa vie il a pu dire : "Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé". Et lorsqu'Il s'est trouvé dans le jardin de Gethsémané à la fin de sa vie (le jardin de Gethsémané veut dire le jardin du pressoir, c'est là qu'on broyait les olives et c'est là qu'il a été brisé) et qu'une coupe lui a été tendue, cette horrible coupe qui contenait, ne l'oublions jamais, les péchés que vous et moi nous avons commis, alors tout son être a frémi, toute sa sainteté s'est révoltée et il a dit : "Père, s'il est possible que cette coupe passe loin de moi..." Mais il a ajouté : "Non pas ma volonté, mais ta volonté".
Et il a été conduit à la croix des suppliciés. Il y a été crucifié. Il en est mort ! Et la dernière parole qu'il a prononcée, c'est : "Tout est accompli". Toute la volonté de Dieu était accomplie par le Seigneur. Le salut aussi, notre salut était fait, parfaitement fait.
Ça, c'était pour le Seigneur, mais maintenant, quelle est la volonté de Dieu pour nous ? Elle est triple.
1) Elle est écrite en résumé dans Actes 17 verset 27 : "Dieu, passant par les temps d'ignorance, ordonne maintenant à tous les hommes qu'ils aient à se repentir". C'est ça la volonté de Dieu pour nous : Le repentir, la repentance, car le texte continue par : "Car il a fixé un jour dans lequel il va juger le monde entier d'après l'homme qu'il s'est choisi et ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts". D'abord, volonté de Dieu pour nous, c'est la repentance.
2) Et puis, après la repentance, le Seigneur a dit dans sa fameuse prière au Père dans Jean 17 : "C'est ici ma volonté, que ceux qui contemplent le Fils et qui croient en lui aient la vie éternelle". Après la repentance, c'est la foi à ce que Jésus-Christ a fait pour nous sur la croix du Calvaire.
3) Et la finale, c'est la prière du Seigneur : "Père, c'est ma volonté quant à ceux que tu m'as donnés, c'est que là où moi je suis, ils y soient aussi". La repentance, la foi et puis l'espérance qui dans la Parole de Dieu, est l'assurance du salut.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour

Et si le Seigneur a parlé de pain, c'est parce que c'est évidemment ce qu'il y de plus nécessaire à notre vie. Et quand il a dit : "Donne-nous notre pain quotidien" je suis convaincu qu'il n'a pas pensé qu'au pain et que nous pouvons lui dire : "Seigneur donne-moi mon pain de ce jour et aussi un peu de beurre pour mettre sur le pain et peut-être même un peu de confiture pour mettre sur le beurre qu'on met sur le pain !" C'est ça que ça veut dire ! "Donne-nous, donne-moi aujourd'hui de quoi mettre quelques litres d'essence dans le réservoir. Et même peut-être une carrosserie pour mettre autour du réservoir !" Parce que si on avait que le réservoir, on n'irait pas loin ! En fait, ça veut dire quoi "donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour ?" Ca veut dire que nous pouvons appeler Dieu dans tous les domaines de la vie jusqu'au simple morceau de pain. Il n'y a pas une sphère d'activité où nous ne puissions appeler Dieu : Dans nos activités professionnelles, dans nos rapports en société, dans notre vie de famille, dans les projets qui se décident aujourd'hui, même dans la portion de la Bible que nous lisons quotidiennement car il est écrit : "L'homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu".
Il y a, dans cette construction de phrase, ce qu'on appelle un pléonasme volontaire : "Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour". Evidemment, dira quelqu'un, que c'est un pain de ce jour puisque c'est aujourd'hui ! Qu'est-ce que ça veut dire : C'est intentionnel, ça veut dire que je peux mettre ma confiance en Dieu pour tout, mais un jour à la fois. C'est-à-dire que comme je ne peux pas manger en un jour de quoi vivre tout un mois, eh bien je ne peux pas non plus accumuler assez de confiance en un jour pour aller tout un mois. Alors : "Père céleste, donne-moi aujourd'hui ce que j'ai besoin pour aujourd'hui d'abord et puis demain tu y pourvoiras dans une confiance renouvelée jour après jour".
Dans la Bible, à une époque où la longévité était exceptionnelle, il est question d'un homme nommé Enoch qui a marché 300 ans avec Dieu. Ça veut dire qu'il a marché 300 fois 365 jours ! "Donne-nous Seigneur, aujourd'hui notre pain de ce jour", veut dire que spirituellement aussi il est nécessaire de marcher quotidiennement avec le Seigneur ?
Pardonne-nous nos offenses
Avez-vous remarqué le temps de la conjugaison ? "Pardonne-nous". La conjugaison est bien à la première personne. On aimerait peut-être mieux que ce soit la troisième personne : "Pardonne-leur". Un jour un ami Ecossais, dont la langue a fourché a voulu dire : "Seigneur, pardonne tous mes péchés et bénis tous mes amis". Il s'est trompé et il a dit : "Seigneur, pardonne tous mes amis et bénis tous mes péchés". Cela fait sourire ! Mais dites-moi, est-ce que ce n'est pas cela que l'on fait souvent ? Et même quand on se repent, n'arrive-t-il pas que l'on fasse son mea-culpa sur la poitrine de quelqu'un d'autre ? Quand le fils prodigue est revenu à la maison, il n'a pas dit à son père : "Tu sais papa, on s'est pas compris". Il ne lui a pas dit : "Ce sont les copains qui m'ont entraîné". Il a fait son mea-culpa sur sa poitrine à lui et il a dit : "J'ai péché, c'est moi qui ai péché contre le ciel et contre toi". Dire : Pardonne-nous nos offenses, ce n'est pas s'excuser de ses fautes, c'est au contraire les reconnaître, s'en s'accuser et surtout s'en séparer
Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés

Il y a ici une difficulté d'interprétation. C'est-à-dire que nous n'avons pas dans ce "comme nous pardonnons" la condition du salut. Lorsque l'apôtre Paul, le docteur de l'Eglise, établissait la doctrine du salut, il inversait la pensée et il disait ceci : "Pardonnez-vous réciproquement comme Dieu vous a pardonné en Christ".
D'abord, il faut être pardonné par Dieu. Et puis seulement après, nous pouvons donner aux autres un pardon que nous-mêmes nous avons reçu. Et le signe que le pardon de Dieu est en nous, c'est qu'à notre tour nous pardonnons aux autres. Le pardon que nous accordons n'est que le fruit du pardon que nos avons reçu. Et puis n'oublions jamais que celui qui pardonne c'est celui qui a raison ! Je peux répéter ça ? Celui qui pardonne c'est celui qui a raison. Et c'est toujours comme ça. Quand Dieu nous a pardonné, nous étions dans notre tort, et c'est lui avait raison ; c'est à lui que le tort a été fait, et il nous a pardonné quand même ! C'est celui qui pardonne qui supporte le tort qu'on lui a fait. Il ne se guinde pas dans son droit ; au contraire, il meurt à ses droits quand il pardonne. Comment Christ nous a-t-il pardonnés ? En prenant nos torts à son compte, en mourant pour nos péchés. C'est toujours celui qui a raison qui meurt à lui-même et à ses droits quand il pardonne.
Ne nous soumets (induis) pas en tentation
Là aussi il y a une difficulté, car Jacques 1 : 13 dit que "Dieu ne peut être tenté par le mal et il ne tente lui-même personne". Je vais vous dire comment je comprends la chose : "Ne nous laisse pas aller à te tenter afin de ne pas sombrer dans le mal". Deux exemples bibliques vont nous servir d'explication :
- Le premier c'est celui du roi Saül, qui s'est laissé dominer par un esprit de jalousie. Saül ne pouvait plus supporter David à cause de ses exploits. Une première fois il a essayé de tuer David avec sa lance. Il l'a raté, heureusement ! Il a alors esquissé un simulacre de repentance : "Oh mon petit David, je te demande pardon". Et le lendemain il a renouvelé sa tentative sans plus de succès. Il a continué à cultiver son mauvais sentiment et à se livrer au mal. Et Dieu l'a livré à son mal. En quelque sorte Dieu lui a dit : "Saül, tu le veux, eh bien tu l'auras !" Et il l'a eu ! Dieu l'a livré à ses passions et s'est retiré de lui. Il en a perdu son trône et il a fini sa vie tragiquement.
Le deuxième exemple est celui du Pharaon, le roi d'Egypte. Ma femme et moi, dans notre lecture régulière de la Bible, nous venons de terminer l'histoire des dix plaies d'Egypte. Six fois on lit : "Et Pharaon endurcit son cœur", comme l'avait fait Saül. Six fois Dieu prend patience avec lui ; mais le Pharaon va dépasser les bornes et conduire la patience de Dieu à son terme. Et les quatre dernières fois, ce n'est plus le Pharaon qui endurcit son cœur, c'est Dieu qui le livrait à son endurcissement. Il est écrit : "Et Dieu endurcit le cœur de Pharaon". Et il en est résulté la ruine de son pays, l'anéantissement de son armée et de sa vie dans les eaux de la mer Rouge.
Ainsi, le "ne nous soumets pas à la tentation" se comprend mieux par les cas de Saül et de Pharaon. Ces deux hommes se sont abandonnés au mal, et Dieu les a abandonnés au mal auquel ils se sont abandonnés eux-mêmes. Il n'est pas de pire situation pour un homme que quand Dieu lui laisse la bride sur le cou.
Apprend-nous à prier
Les disciples ont un jour demandé à Jésus : "Seigneur, apprend-nous à prier" (Luc 11 : 1) Et je crois que nous aussi, nous avons besoin d'apprendre à prier. Si le monde est dans un tel état, c'est parce que les hommes ont cru bon de ne pas s'adresser à Dieu. Nos prisons sont pleines à ne plus savoir où mettre les condamnés. Ceux qui y sont, n'y sont pas parce qu'ils ont trop prié. Et je crois que s'ils avaient prié un peu plus, ils n'y seraient pas. Nos maison psychiatriques regorgent de clients ; l'alcoolisme, les drogues font des ravages ; la moralité s'effrite ; la jeunesse va à vau-l'eau ; les structures de la civilisation s'effondrent. Ce n'est pas parce qu'il y a trop peu de gens religieux en France ou ailleurs. Non, il y a en France 60 millions de gens qui disent croire en Dieu, et dans ces 60 millions il y a peut-être 20 millions qui tous les soirs vont se coucher en récitant : "Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié..". Etc. jusqu'au bout. Non ce n'est pas parce qu'il y a trop peu de gens religieux, mais c'est faute de se mettre face à face avec Dieu et de s'expliquer avec lui une bonne fois pour toute. Mais les hommes préfèrent faire mille prières superficielles qui ne leur coûtent rien, que d'en faire une, celle de la conversion, celle de la repentance et de la foi. Et c'est celle-là pourtant que Dieu attend.
La prière change les choses.
Parce que quand il y a une telle prière, vraie, sincère qui monte du cœur, alors Dieu entend. Et, comme le disent les Anglo-saxons, la prière change les choses. Mais surtout quand on prie, la première chose qui change, c'est soi-même !
Saul de Tarse.



Regardez Saul de Tarse, ce lion ; que dis-je, ce tigre cruel qui persécute l'Eglise du Seigneur, et qui, sur la route de Damas est rencontré, interpellé et plaqué au sol par le Seigneur qui lui dit : "Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?" Il est écrit que là, terrassé, il devient aveugle pendant trois jours et il est ajouté ce détail : "Il prie !" "Il prie". En fait il va prier trois jours et il sortira de là en homme transformé ; le persécuteur devient persécuté, le lion devient agneau, l'orgueilleux devient humble, Saul de Tarse devient l'apôtre Paul, le prince des apôtres, celui dont quelqu'un a pu dire qu'il était le plus grand après l'Unique. Oui, la prière change les choses !
Ezéchias.



Connaissez-vous l'histoire du bon roi Ezéchias ? Je vous la raconte en quelques mots. Il avait servi l'Eternel avec fidélité toute sa vie. Mais un beau jour le prophète Esaïe est venu avec un message de Dieu pour lui : "Donne des ordres à ta maison car tu vas mourir, tu ne vivras plus. Ezéchias tourna son visage contre le mur, et fit cette prière : O Eternel, souviens-toi que j'ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de cœur, et que j'ai fait ce qui est bien à tes yeux ! Et Ezéchias répandit d'abondantes larmes. Esaïe, qui était sorti, n'était pas encore dans la cour que la parole de l'Eternel lui fut adressée en ces termes : Retourne, et dis à Ezéchias : J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes. Voici, je te guérirai et j'ajouterai quinze années à tes jours". Oui, la prière change les choses !
Le publicain.
Quand ce publicain dont nous parle Jésus en Luc 18 : 10, est monté au temple de Jérusalem, il y est monté en se frappant la poitrine ; il n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; il ployait sous le sentiment de sa culpabilité ; il se frappait la poitrine en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis un pécheur. Et le résultat est que, selon le verdict du Seigneur, ce publicain, ce misérable, ce coupable, est rentré chez lui justifié, c'est-à-dire sauvé ! Oui, la prière change les choses !
Ah mes amis, quand on voit des vies changées, quand on voit des drogués libérés de ce qui les tue, quand on voit des couples désunis se réconcilier, quand on voit des vies bouleversées, des gens transformés dans leur façon de dire, d'être et de faire, eh bien qui oserait encore dire que la prière qui change les choses est une lâcheté ?
Non, le simple soldat qui demande à son capitaine : "Je vous prie de m'accorder une permission de 24 heures", cette forme de prière n'est pas une lâcheté.
Le chômeur à la recherche d'un emploi qui a écrit à son futur patron : "Je vous prie d'accepter, Monsieur le Directeur, l'assurance de mon parfait dévouement", cette autre forme de prière n'est pas pour autant une lâcheté.
Quand un ouvrier demande une augmentation à son employeur et le prie de la lui accorder ! Ce n'est pas une lâcheté ! Non, la prière sous toutes ses formes, ce n'est pas une lâcheté !
De même, le pauvre pécheur, l'homme qui se sent coupable devant Dieu, qui voit s'ouvrir à ses côtés l'abîme sans fond dans lequel il va tomber, et qui dans son désespoir crie au Seigneur et il lui clame sa repentance et demande son pardon, n'est pas non plus un lâche.
Mais il y a parfois, je l'admets, des attitudes de prière qui sont des lâchetés. Je me souviens, j'étais petit garçon pendant la grande offensive allemande de la dernière guerre, quand les avions de la Luftwaffe passaient en déchargeant leurs engins de mort. Des milliers de gens qui ne croyaient ni à Dieu ni à diable, qui se seraient moqués de la prière des croyants, tombaient à genoux, priaient Dieu lâchement et faisaient le vœu de ne plus l'oublier, et qui, une fois le danger passé, retombaient dans l'ornière de l'indifférence ; ça oui, c'est une lâcheté !
Un grand évangéliste raconte que lors d'une traversée de l'Atlantique en avion, à bord les hommes buvaient du whisky, ils juraient, ils jouaient aux cartes et draguaient. Et voici qu'à mille kilomètres de toutes côtes, un des moteurs a pris feu. Plus de blasphèmes, plus de cartes, plus d'alcool, plus de drague, plus de grivoiserie. Tout le monde était à genoux suppliant le ciel de les sauver, quitte l'instant d'après de retourner à leurs vices.
Mes amis, je vous prends à témoin, et la Bible le dit avec force, que le jour vient, et il est plus proche qu'on ne pense, où les hommes qui ont désappris à prier, prieront le ciel pour que les montagnes tombent sur eux, pour que des cavernes s'ouvrent, qu'ils y trouvent un refuge et que des blocs de rocher en tombant, bouchent l'entrée pour éviter de rencontrer... de rencontrer Dieu ! Cela est écrit en toute lettre dans Apocalypse 6 : 17 "Les hommes disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ?"
Je termine. La prière peut être une lâcheté dans certains cas, et je l'admets. Mais je continue à affirmer que la prière qui part d'un cœur sincère, change les choses.
C'était pendant la dernière guerre. Un jeune homme brillant était pilote de bombardier et major d'aviation (à 23 ans s'il vous plaît !), avec 50 ou 51 missions de bombardement réussies sur l'Allemagne nazie. Il avait grandi dans une famille chrétienne, avait suivi l'école du dimanche, comme on dit dans les milieux évangéliques. Il connaissait toutes ces choses-là. Et un jour en permission, il a dit à son père : "Père, maintenant c'est terminé, ces bondieuseries c'est fini ! Assez de me les enfoncer dans la gorge !" (Down my throat) selon l'expression anglaise.
50 missions réussies ! Major d'aviation à 23 ans ! Seulement à la 52ème, la chance a tourné. Et au-dessus de la mer du Nord en pleine nuit, l'avion touché était en perdition. Il a ordonné à l'équipage de sauter et il a sauté à son tour. Il n'avait qu'une chance sur mille d'être sauvé. Et en quittant l'avion, il s'est tourné vers le Dieu de son père, il a prié le Dieu de son père ; et il a été sauvé.
Et voici son témoignage : Lorsque j'ai quitté l'avion, j'étais en route pour l'enfer. Quand j'ai touché l'eau, j'étais en route pour le ciel". Je répète : "Quand j'ai quitté l'avion, j'étais en route pour l'enfer. Quand j'ai touché l'eau, j'étais en route pour le ciel". Que s'est-il passé ? Oh ! Non pas parce qu'il a prié ! La prière n'a jamais sauvé personne ! Mais dans la prière il a exprimé toute la détresse de son cœur, toute sa repentance et son retour à Dieu. Il s'est trouvé face à l'éternité et il a fait le choix du brigand sur la croix qui a crié : "Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne". Et il a été sauvé ! La suite de sa vie l'a prouvé.
Mes amis, je ne vous connais pas, je ne sais pas dans quel état d'esprit vous êtes entrés dans cette chapelle qui vous accueille ce matin, mais je peux dire une chose que j'ai très souvent dite dans ma prédication : Il est possible que quelqu'un soit entré dans cette chapelle en route pour l'enfer, et il peut en ressortir en route pour le ciel ! Ça c'est l'Evangile, la meilleure bonne nouvelle du monde ! Vous pouvez être sauvés ! Vous pouvez accepter Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel et le faire maintenant !
Je termine en vous proposant une minute de silence. Nous allons courber la tête, nous allons fermer les yeux, et dans ce silence c'est vous qui vous adresserez au Seigneur. Dites-lui ce qu'a été votre vie passée. Repentez-vous, acceptez Jésus-Christ dans votre cœur ce matin même. Je vais dire quelques mots très lentement et s'ils vous conviennent vous pouvez les répéter, les redire mentalement à Dieu comme s'ils étaient les vôtres ! Dites-lui : "Seigneur, je tourne en rond dans ma vie, Je ne sais pas où j'en suis, j'ai perdu mes repères, je ne sais pas où je vais, je n'ai pas d'assurance, mais j'ai compris, je me tourne vers toi. Je t'accepte, je te reçois pour mon Sauveur et mon Seigneur, je fais la paix avec toi ce matin. Je te demande pardon, je veux désormais vivre avec toi pour Père. Merci Seigneur". Merci !

LA TENTATION

Lecture proposée: Prov 7.1 à 8.21
La tentation est une mise à l'épreuve, elle se présente pour le croyant lorsqu'il se trouve dans une situation où il entend simultanément deux appels: l'un qui le pousse à transgresser la volonté de Dieu, l'autre à faire ce qu'il sait être la volonté de Dieu.
1. SATAN ET LA TENTATION (1 P 5.8)
Sa nature: Il est appelé le "tentateur" (Mt 4.3;1 Th 3.5), le méchant, l'Adversaire ...
Son but: détourner le croyant de Dieu ou de l'obéissance à Dieu (Ac 5.3; 2 Co 2.11).
Ses moyens: Il insinue le doute et suggère la rébellion (cf. Gn 3.1-6), en se déguisant même en "ange de lumière" (2 Co 11.14).
2. DIEU ET LA TENTATION
Le diable ne peut tenter qu'avec la permission de Dieu (Jb 1.12; Jb 2.6; Lc 22.31).
Dieu permet la tentation car elle constitue une épreuve de la foi destinée à fortifier le croyant (Jc 1.2-4,12; 1 Pi 1.6-7), mais ce n'est pas lui qui dresse des pièges au croyant (Jc 1.13)
Dieu contrôle toujours la tentation, - en temps et en intensité - et donne la possibilité d'en triompher (1 Co 10.13;2 Th 3.3;2 Pi 2.9).
Dieu n'enlève donc pas la tentation, mais il aide à ne pas faillir (Jn 17.15).
3. L'HOMME ET LA TENTATION
• Toute tentation n'est pas systématiquement de Satan; l'homme en est aussi responsable par "les mauvais désirs qu'il porte en lui, qui l'appâtent, le séduisent et l'entraînent" (Jc 1.14 Kuen; cf. Mc 7.20-23; 1 Pi 2.11). Il y a 3 grands types de convoitises (1 Jn 2.15-16):
1. La convoitise de la chair, ou les désirs mauvais de l'être humain (cf. Rm 7.21-23; Ga 5.16-17). Ex: David en 2 Sa 11.2-4; Saül en 1Sa 28.4-8.
2. La convoitise des yeux, soit le désir avide de voir ou de posséder ce que l'on voit: Lot en Gn 13.10-11; Acan en Jo 7.19-21.
3. L'orgueil de la vie: la poursuite de la puissance et de la gloire, l'assurance dans ses propres ressources, la sécurité placée dans les choses terrestres: Nébucadnetsar (Da 4.30) l'homme riche en Lc 12.16-21.
La tentation place l'homme devant un choix qui appelle une décision.
La tentation n'est pas un péché; choisir la proposition de Satan, l'est (Jc 1.15).
Si le croyant a péché, Dieu offre lui offre des ressources. (1 Jn 1.9; 2.1-2)
4. LA VICTOIRE DANS LA TENTATION
La sympathie de Jésus(Hb 4.15; cf. 1 Co 10.13) et son aide (Hb 2.18; Ap 3.10).
La vie de communion avec lui (2 Co 2.14; 1 Jn 5.4-5; cf Col 2.15).
La résistance à Satan et la soumission à Dieu (1 Pi 5.9; Jc 4.7; cf. Hb 11.24-26).
La parole de Dieu est une arme à la disposition du croyant (Mt 4.4,7,10; Ep 6.17).
La prière et la vigilance (Mt 26.41; 2 Co 2.11).
La fuite, loin de la source de la tentation (Gn 39.12; 1 Tm 6.11; 2 Tm 2.22).
QUE NUL NE DISE... JE SUIS TENTE PAR DIEU
JACQUES 1.13

Les Difficultés Dans La Vie Du Croyant

Lecture proposée: 1 Pierre 1.3-9
L'évangile qui dit que lorsqu'on vient à Christ tous les problèmes se résolvent, qu'ils soient d'ordre affectif, maladif ou financier est un faux évangile. Le chrétien rencontre sur la terre des difficultés de tous ordres. Cela est du à la chute, avec toutes ses terribles conséquences et en particulier la souffrance et la mort (Rm 5.12; 1 Co 15.19). On peut les classer dans les 4 catégories suivantes:

1. Difficultés relatives à des fautes volontaires (Jonas 1.12)
Si le croyant est invité à ne pas pécher, il est libre et responsable de ses choix. (Jos 24.15) Quand il pèche il ne perd pas son salut mais il rompt la communion avec Dieu.Tout péché a des conséquences. Ce qu'un homme sème cela aussi il le moissonnera (Ga 6.7). Citons 2 exemples:
Adam et Eve (Gn 3.6-19)
Acan (Jo 6.18-19; Jo 7.20-25)
Quoi qu'il en soit le croyant n'est pas sans ressources (1 Jn 2.1) mais, même après avoir été pardonné, les conséquences de son péché peuvent continuer (2 Sa 12.13-14)
2. Difficultés relatives à l'état présent du monde (Ac 27.14-15)
Le croyant n'est pas exempt des conséquences de la chute qui atteignent le monde physique. La création soupire, lui soupire, l'Esprit soupire ; il sait que néanmoins tout cela veut concourir à son bien spirituel.( Rm 8.22-28) Voici quelques exemples:
Accidents (Ac 20.9)
Maladie (2 Tm 4.20)
Mort (Ac 9.36-37)
Famines (Ac 11.27-29)
Tempêtes (Ac 27.18)
etc...
3. Difficultés permises pour l'éducation du croyant (Mt 8.24-27)
Hb 12.7 nous dit: "Vous endurez des peines comme discipline: Dieu agit envers vous comme envers des fils": il s'agit donc d'une formation , d'une éducation dont les buts sont divers:
Mettre en évidence la disposition de coeur (Dt 8.2)
Epurer la foi (1 P 1.6-7)
Rendre patient (Jc 1.2-3)
Nous garder de l'orgueil (2 Co 12.7)
Nous former pour un ministère (2 Co 1.4)
Notre perfectionnement (1P 5.10)
Notre sainteté (Hb 12.10)
Porter du fruit pour Dieu (Jn 15.2; Hb 12.11)
4. Difficultés résultant d'un témoignage fidèle (Dan 3.14-26)
Tout croyant fidèle rencontre de l'opposition par le seul fait qu'il vit, agit et témoigne dans un monde qui a crucifié son Maître (Jn 15.18-21; Mt 10.16-18; 2 Tm 3.12).
Cela peut être:
La moquerie (Ac 17.32)
La solitude (2 Tm 4.14-16)
L'incompréhension (Ac 17.7)
La persécution (Hb 11.36-38; 2 Co 11.23-28)
L'emprisonnement (Ac 16.19-40)
La privation des biens (Hb 10.34)
La mort (Ac 7.59; Ac 12.1-2)
5. Encouragements face aux difficultés (Actes 23.11)
Le croyant ne doit pas être ébranlé par ces épreuves: il est destiné à cela (1Th 3.2-3)
S'il souffre en faisant le bien qu'il en soit heureux car c'est à cela qu'il est appelé (1P 2.20-21)
Dieu donne des forces particulières aux croyants éprouvés (2Co 12.9-10; Ph 4.12-13)
Les souffrances pour Christ sont une source de bénédictions présentes et éternelles (Jc 1.4; 1Pi 1.7; 1Pi 5.10; 2 Co 4.16-18. Ap 7.13-17)
Le croyant peut être plus que vainqueur par Jésus Christ (Rm 8.37-39)
NOUS GEMISSONS ETANT CHARGES
2 CORINTHIENS 5.4

LA TENTATION ET SA NATURE

La tentation est une mise à l'épreuve, elle se présente pour le croyant lorsqu'il se trouve dans une situation où il entend simultanément deux appels: l'un qui le pousse à transgresser la volonté de Dieu, l'autre à faire ce qu'il sait être la volonté de Dieu.

1. Satan et la tentation (1 P 5.8) Sa nature: Il est appelé le "tentateur" (Mt 4.3;1 Th 3.5), le méchant, l'Adversaire ... Son but: détourner le croyant de Dieu ou de l'obéissance à Dieu (Ac 5.3; 2 Co 2.11). Ses moyens: Il insinue le doute et suggère la rébellion (cf. Gn 3.1-6), en se déguisant même en "ange de lumière" (2 Co 11.14).

2. Dieu et la tentation Le diable ne peut tenter qu'avec la permission de Dieu (Job 1.12; Jb 2.6; Lc 22.31).

Dieu permet la tentation car elle constitue une épreuve de la foi destinée à fortifier le croyant (Jc 1.2-4,12; 1 Pi 1.6-7), mais ce n'est pas lui qui dresse des pièges au croyant (Jc 1.13) Dieu contrôle toujours la tentation, - en temps et en intensité - et donne la possibilité d'en triompher (1 Co 10.13;2 Th 3.3;2 Pi 2.9). Dieu n'enlève donc pas la tentation, mais il aide à ne pas faillir (Jn 17.15).

3. L'homme et la tentation.

• Toute tentation n'est pas systématiquement de Satan; l'homme en est aussi responsable par "les mauvais désirs qu'il porte en lui, qui l'appâtent, le séduisent et l'entraînent" (Jc 1.14 Kuen; cf. Mc 7.20-23; 1 Pi 2.11). Il y a 3 grands types de convoitises (1 Jn 2.15-16):

1. La convoitise de la chair, ou les désirs mauvais de l'être humain (cf. Rm 7.21-23; Ga 5.16-17). Ex: David en 2 Sa 11.2-4; Saül en 1Sa 28.4-8.

2. La convoitise des yeux, soit le désir avide de voir ou de posséder ce que l'on voit: Lot en Gn 13.10-11; Acan en Jo 7.19-21.

3. L'orgueil de la vie: la poursuite de la puissance et de la gloire, l'assurance dans ses propres ressources, la sécurité placée dans les choses terrestres: Nébucadnetsar (Da 4.30) l'homme riche en Lc 12.16-21. La tentation place l'homme devant un choix qui appelle une décision. La tentation n'est pas un péché; choisir la proposition de Satan, l'est (Jc 1.15). Si le croyant a péché, Dieu offre lui offre des ressources. (1 Jn 1.9; 2.1-2)

4. La victoire dans la tentation La sympathie de Jésus(Hb 4.15; cf. 1 Co 10.13) et son aide (Hb 2.18; Ap 3.10). La vie de communion avec lui (2 Co 2.14; 1 Jn 5.4-5; cf Col 2.15). La résistance à Satan et la soumission à Dieu (1 Pi 5.9; Jc 4.7; cf. Hb 11.24-26). La parole de Dieu est une arme à la disposition du croyant (Mt 4.4,7,10; Ep 6.17). La prière et la vigilance (Mt 26.41; 2 Co 2.11). La fuite, loin de la source de la tentation (Gn 39.12; 1 Tm 6.11; 2 Tm 2.22).

QUE NUL NE DISE... JE SUIS TENTE PAR DIEU JACQUES 1.13