ALBRECHT DÜRER

Mon père mena une vie chrétienne digne de respect. Il étai un homme patient et doux. Paisible à l`égard de chacun. Il était très reconnaissant à l`égard de Dieu, il n`avait pas besoin de beaucoup de compagnie ni de beaucoup de joies de ce monde, il était un homme qui parlait peu et qui craignait Dieu. Il se donna beaucoup de peine pour élever ses enfants à la gloire de Dieu, car son plus grand désir était d`élever ses enfants dans la discipline afin qu`ils soient agréables à Dieu et aux hommes.
Ces paroles ont été écrites par celui que, déjà de son vivant, l`Allemagne saluait comme son plus grand peintre : Albrecht Durer. Né et mort à Nuremberg. Albrecht Durer était le troisième des dix-huit enfants de l`un de ces artisans qui faisaient la renommée de Nuremberg. A quinze ans il fut placé dans l`atelier du peintre nurembergeois le plus célèbre d`alors : Michel Welgemuth. Il en sortit quelques années plus tard avec suffisamment de connaissances pour que son père l`autorisât à partir pour un voyage qui dura quatre ans, et qui le mena à Colmar, Bâle, Strasbourg et lui fit parcourir pour la première fois la Vénétie. Parmi les œuvres que Durer peignit durant ses pérégrinations, la plus importante est un autoportrait sur parchemin, daté de 1493. en 1494, Durer était de nouveau à Nuremberg. Il se marie alors avec Agnès Frey, qui sera pour lui une aide et un soutien dans les moments difficiles de sa vie. Elle n`hésitera pas à aller sur les grands marchés pour vendre les œuvres de son mari et arrondir ainsi les fins de mois, qui, au début de leur mariage, furent assez dures.
Durer se mit à la gravure sur bois, e réalisa ainsi l`apocalypse, la Vie de Marie ; et sur cuivre il grava la Sainte Famille au Papillon, l`Enfant prodigue, etc. ces estampes eurent un tel succès qu`elles furent rapidement copiées par les Italiens. Durer entreprit un voyage à Venise. Il fut tellement émerveillé par cette ville, par ses couleurs et son ciel sans nuage qu`il y resta bien plus longtemps que prévu.
La renommé de Durer s`accrut rapidement. Mais vers 1510, découragé par le peu de rapport de ses tableaux, surtout compte tenu du temps qu`il y passait, le peintre décida de renoncer à la peinture. En 1513 et 1514 il grava sur cuivre trois de ses plus grands chefs-d`œuvre : Le Chevalier, La Mort et le Diable, La Mélancolie, Saint-Jérôme dans sa cellule. A cette époque Durer fut employé par l`empereur Maximilien jusqu`á la mort de celui-ci en 1519. en 1520-1521, Durer entreprit un voyage aux Pays-Bas qui fut un triomphe pour lui. Il y subit de nombreuses influences et la fin de sa vie fut marquée par ce qu`il y avait vu.
De retour à Nuremberg il peignit encore quelques portraits. C`est là qu`il donnera enfin le chef-d`œuvre qui est son testament spirituel, sur lequel nous reviendrons : les Quatre Apôtres ou les Quatre Tempéraments. Il mourut en 1528.
Albrecht Durer ne fut pas seulement un très grand, sinon le plus grand peintre allemand, il fut
aussi un authentique croyant et un homme de prière. Une de ses œuvres les plus populaires et qui orne des milliers de maisons de chrétiens représente les mains qui prient. Ces mains, destinées à l`origine à un tableau d`apôtres montrent, à elles seules, le sérieux avec lequel le peintre aborda la question de la prière. Elles sont devenues un symbole d`Albrecht Durer qui, toute sa vie, a été un homme de prière.
Cette foi, cette confiance en Dieu, cette crainte de Dieu s`expriment dans beaucoup de tableaux de Durer, comme par exemple l`adoration des Mages ou alors les Quatre Cavaliers de l`Apocalypse et encore plus dans les trois grands chefs-d`œuvre de la gravure « die Meisterstiche » mentionnés plus haut. En particulier dans le Chevalier, la Morte et le Diable, où l`on voit un cavalier majestueux en route vers le but de sa vie, le but qu`il s`est fixé, et la Mort qui essaye, en lui montrant un sablier, de l`arrêter ; le Diable lui aussi essaye de l`arrêter. Mais, les yeux fixés sur le bu, le chevalier avance. Et ainsi, Durer lui-même essayera toute sa vie d`avancer sur ce chemin qu`il a choisi, celui d`un chrétien craignant Dieu.
Longtemps Durer cherchera et s`interrogera sur le vrai Dieu, sur la vraie vie chrétienne. Vivant à une époque où le christianisme était en décadence, Durer aura beaucoup de mal à trouver son chemin ; mais la Réformation et en particulier les œuvres de Martin Luther lui feront découvrir la Parole de Dieu, qui seule peut montrer le chemin à une âme assoiffée. Luther impressionnera beaucoup Albrecht Durer.
Déjà en 1518, seulement quelques mois après que Luther ait affiché ses 95 thèses, Durer lui avait envoyé quelques esquisses et quelques gravures sur bois pou l´encourager etu lui témoigner son amitié. Par la suite Durer rencontrera souvent à Nuremberg un autre réformateur, Melanchton, ainsi que le savant Willibald Birckheimer. Ces trois hommes auront des discussions n`en plus finir sur la doctrine de Luther et sur la Parole de Dieu. Durer devient un fervent partisan de la Réforme. Lors d`un de ces entretiens, Birckheimer fait remarquer à Durer, qui défend avec véhémence la Réforme : « Ce que tu dis là tu peux le dire, mais on ne peut pas le prouver on ne peut pas le peindre ! »
Cette parole touche profondément Durer qui était déjà malade et sentait la mort assez proche ; cela le poussa à faire son testament de peintre et ce testament qu`il voulait laisser à la postérité devint le célèbre tableau : Les Quatre Apôtres. Pour bien montrer son opinion, Durer ajouta des textes annonçant clairement ceci : « Tous les régents de ce monde, dans notre période troublée, doivent veiller à ne pas prendre des erreurs humaines pour la Parole de Dieu. C`est pourquoi, écoutez ces hommes : Pierre, Jean, Paul et Marc. »
Au temps d`Albrecht Durer, beaucoup de confusion, de ténèbres s`étaient installées jusque dans l`Église ; on préférait écouter des hommes plutôt que d`écouter la Parole de Dieu.
Qu`en est-il aujourd`hui ? La Bible, la Parole de Dieu est-elle lue, écouté ? Chacun ne fait-il pas sa propre religion, selon son idée ou selon les goûts du jour ? Et le résultat ? L`homme n`a plus de paix, plus de joie profonde ; il ne sait plus où aller avec ses souffrances, ses problèmes, ses inquiétudes. Ce qu`a dit Jésus, il y a bientôt deux mille ans, est toujours vrai : « Celui qui entend ma Parole et qui ne la met pas en pratique est comme un homme qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, le vent a soufflé et la maison s`est effondrée. » (Matthieu 7 : 26-27).
Combien de vies et même de vies religieuses s`effondrent ainsi parce qu`elles n’étaient pas sur un fondement solide ! Combien de ténèbres jusque dans les églises, combien d`incertitudes ! Et pourtant Jésus a dit aussi : « Celui qui écoute ma Parole et qui la met en pratique est comme un homme sage qui a construit sa maison sur le rocher. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; elle n`est point tombée, car elle était fondé sur le roc » (Matthieu 7 : 24-25).
N`est-ce pas extraordinaire ? Encore aujourd`hui au XXI siècle, la Parole de Dieu, qui a été tellement attaquée, critiquée, ridiculisée, garde tout sa valeur ! encore aujourd`hui, l`homme ou la femme qui commence à prendre cette parole au sérieux fait la même expérience que David il y a presque trois mille ans : « Ta Parole est éprouvée ! (Psaume 18 :31). Dieu tient ses promesses, Dieu accomplit ce qu`Il dit !
Le ciel et la terre passeront – combien de philosophies, combien de théologies, combien de théories scientifiques se sont effondrées ces derniers temps ! – mais la Parole de Dieu reste vraiment un fondement sûr !
Dieu ne veut pas nous laisser toute notre vie dans l`incertitude ; Il ne veut pas que nous passions notre temps à nous poser des questions, Il veut nous donner des certitudes ! et ces certitudes nous les trouvons dans sa Parole. « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5 :13). C`est pourquoi, comme l`écrivait Durer, il y a cinq cents ans : « Il faut écouter Jean, Pierre, Paul et Marc, il faut écouter la Parole de Dieu. »

JEAN GIRAUDOUX

Jean Giraudoux est né le 29 octobre 1882 à Bellac, dans le Limousin ; son père, Léger Giraudoux, était conducteur aux Ponts-et-Chaussées. Ces deux faits importants nous fournissent deux clés pour comprendre l`écrivain : d`abord, la province française et ensuite le fonctionnaire. Après deux années à l`École Supérieure, il passe le concours des Chancelleries en 1910. Il est blessé deux fois pendant la guerre ; il devient en 1918 chef du Service des œuvres françaises à l`étranger, puis chef des Services de presse du quai d`Orsay.

Dès 1909, Giraudoux publie sa première œuvre intitulée Les Provinciales et, conjointement à sa carrière diplomatique, il se consacre à la création littéraire. C`est surtout là, bien sûr, qu`il se fera connaître. D`abord, par ses romans : Simon le Pathétique, Suzanne et le Pacifique, Siegfried et le Limousin, Combat avec l`Ange, Choix des Élues. Ensuite, le théâtre : Siegfried, Amphitryon, Judith, et un livre dont nous reparlerons : La Guerre des Troie n`aura pas lieu, l`Impromptu de Paris, Sodome et Gomorrhe, puis ses dernières œuvres ; La Folle de Chaillot, L`Apollon de Bellac, Pour Lucrèce.
Jean Giraudoux est mort à Paris en 1944.

Rêve de l`homme idéal.

Les critiques nous disent que l`univers giralducien ignore le devenir psychologique. Les créatures de Giraudoux ne sont pas faites d`une substance malléable, mais de nacre ; elles ne se transforment pas sous la pression des circonstances, elles se révèlent à leur lumière. La guerre, la rencontre de deux êtres, la mort, sont seulement des bains révélateurs faisant apparaître la vérité de ceux qui s`y trouvent plongés.
Dans les Cinq tentations de la Fontaine, Giraudoux écrit : « Il n`y a pas de grands hommes, il n`y a que de grands conflits. » La vraie nature de Giraudoux est une nature de moraliste, et ce qu`il propose à ses semblables, c`est un art de vivre, un traité de l`harmonie, une grammaire de bonheur.
Giraudoux semble avoir toujours rêvé de l`homme idéal, de l`homme avant la chute. Malheureusement, autour de lui, il découvre un monde livré au désordre, à la laideur, à la violence, à la mort. C`est ce qui explique que de plus en plus, dans ses derniers écrits, apparaissent la tristesse et le désespoir. Un pessimisme, qu`on a appelé lucide et prophétique dans Sodome et Gomorrhe, une pièce sans espoir. Il semble qu`il en soit de même pour une autre pièce : La Guerre de Troie n`aura pas lieu.
Hector et Ulysse tentent `tout prix de sauver la paix, d`empêcher que les Troyens et les Grecs s`entretuent, d`empêcher la mort de plusieurs êtres humains. Ils semblent, après de longs pourparlers, y parvenir. Les deux côtés désirent vraiment la paix. Mais voilà qu`u geste d`Ofax, un ivrogne, déclenche la catastrophe. Et la dernière parole d`Hector, navré, est celle-ci : « La guerre de Troie aura lieu. »

Les fusils partent tout seul !

Pour Giraudoux, la guerre est une affaire de fatalité ; elle ne dépend pas de la volonté des hommes. Elle pèse sur eux, elle les contraint.
Comment ne pas voir l`actualité de ce thème dans le monde d`aujourd`hui ? Et comment ne pas y retrouver ce que d`autres ont découvert comme le père de la psychanalyse, Jung, écrivant dans son livre Problèmes de l`âme moderne :
« Que l`on amasse seulement le matériel nécessaire, et la pensée diabolique s`emparera infailliblement de l`homme et le mettra en mouvement. On sait que les fusils partent tout seuls dès qu`il y en a un nombre suffisant. »
N`est-ce pas aussi ce que l`on voit sans cesse autour de nous dans le monde d`aujourd`hui ? On ne veut pas la guerre, et pourtant, elle existe. Après la terrible guerre de 14-18, qui a fait des millions de morts, une parole circulait partout : « Guerre à la guerre, plus jamais de guerre ! »
L`Europe meurtrie ne désirait plus une chose aussi horrible. Malheureusement est arrivée, encore plus meurtrière, une deuxième guerre mondiale ; et quand celle-là s`est terminée, la guerre n`a pas cessé. Toujours, de nouveaux conflits éclatent. On peut vraiment se demander : est-ce une fatalité ?
Si nous ouvrons la Bible, nous découvrons qu`il y a une autre raison, une raison bien plus profonde. Sur ses premières pages, on découvre l`homme dont rêvait Giraudoux, l`homme qui vivait dans la paix et dans l`ordre, l`homme intelligent, équilibré. Mais cet équilibre, cette paix avaient une raison, ils avaient leur origine dans la communion et l`obéissance de l`homme à Dieu.
Aussi longtemps que l`homme s`est souvenu de son créateur, aussi longtemps qu`il lui a obéi, il y a eu la paix. Mas des que l`homme a désobéi, la haine et la violence ont déferlé comme une fatalité, comme une tornade. La Bible le décrit d`une façon réaliste. L`enchaînement de la violence se traduit par le premier meurtre, Caïn tuant son frère Abel. Depuis, le sang n`a cessé de couler.

Les athées accusent Dieu !

Je suis souvent étonné qu`on puisse accuser Dieu. Et cela semble paradoxal, ce sont souvent des athées – ou se prétendant tels -, qui accusent Dieu d`être responsable de la guerre. Il suffit d`ouvrir la Bible pour voir le contraire. Là où l`homme obéit à Dieu, il y a la paix, l`harmonie ; là où Dieu règne, il y a le calme et l`équilibre. Seulement, l`homme a de tout temps voulu régler ses affaires tout seul. L`homme dans son orgueil a toujours voulu se passer de Dieu, même si au fond de son cœur sommeille la nostalgie du paradis. Comme l`a fait remarquer Lamartine : « L`homme est un dieu tombé, qui se souvient des cieux. » Effectivement, l`homme rêve de ce paradis.
Malheureusement, ce qui l`est moins, c`est qu`il voudrait ce paradis sans Dieu, il voudrait ce paradis sans Dieu, il voudrait dans son orgueil s`y installer de force, le construire lui-même. Alors, on assiste exactement au scénario de La Guerre de Troie n`aura pas lieu. Quand l`homme croit avoir tout à coup, c`est l`enfer qui se déchaine ; les fusils partent tout seuls et la haine triomphe. Et ce monde d`aujourd`hui, qu`on nous promettait si beau il y a quelques années, semble se transformer non pas en paradis, mais de plus en plus en enfer.
La vérité de la Bible s`impose à nous quand elle dit que sans Dieu, il est impossible d`avoir la paix, impossible d`avoir le bonheur.

Un espoir enfin.

Alors, faut-il s`abandonner au pessimisme, comme le fera plus au moins Giraudoux vers la fin de sa vie, et comme l`ont fait beaucoup d`autres écrivains comme Hemingway ou Romain Gary ? Faut-il en venir au suicide, solution que préconisent encore d`autres ? Je ne le pense pas ! Il existe une bonne nouvelle, une nouvelle merveilleuse, c`est celle que Jésus est venu nous apporter. Partout où Jésus passait, la paix, le calme et la joie s`installaient. Les hommes possédés par des esprits de destruction, par des esprits de mort, étaient libérés. Je pense à ce démoniaque, - les médecins aujourd`hui diraient qu`il était atteint d`un complexe de culpabilité, ce qui expliquerait qu`il dormait dans des tombes ; peut-être avait-il mauvaise conscience à l`égard d`un des ses proches, mort para sa faute ? Toujours est-il qu`il se comportait de façon profondément anormale, et que, même en le liant avec des chaînes, on n`avait pas pu le retenir. Et voilà que cet homme un jour se trouve face à Jésus. Jésus ordonne à tous les démons, à toutes les puissances de le quitter. Lorsque les gens du village reviennent, ils trouvent cet homme paisible, calme, dans son bon sens, aux pieds de Jésus (Marc 5 :1-15).
C`est encore là, et là seulement, qu`aujourd`hui encore l`homme peut trouver le calme et la paix – non avec des doses de calmants et de médicaments – mais aux pieds de Jésus.
Avez-vous trouvé cette paix ? Il est très facile souvent de critiquer les guerres alors qu`on a dans sa propre famille, la haine, la discorde. Mais Jésus est venu pour réconcilier d`abord l`homme avec Dieu, et quand l`homme est réconcilié avec Dieu, il peut se réconcilier avec son prochain.
Si Jésus devient aujourd`hui le maître de votre vie, il en chassera tout esprit de haine et de guerre, et la paix viendra. « La Guerre de Troie n`aura pas lieu. » Et vous connaîtrez cette paix profonde de celui qui se sait réconcilié avec Dieu, et par là même, avec tous les hommes, quelle que soit leur couleur.


CURZIO MALAPARTE

« Vous ne pouvez pas imaginer de quoi est capable un homme, de quels héroismes, de quelles infames il est capable, pour sauver sa peau. (Ce disant, je saisis avec deux doigts la peau du dos de ma main, et la tiraillai en tous sens). Jadis, on endurait la faim, la torture, les souffrances les plus terribles, on tuait et on mourait, on souffrait et on faisait souffrir ; on tuait et on mourait, pour sauver son âme et celle des autres. On était capable de toutes les grandeurs et de toutes les infamies, non pour sauver son âme, mais pour sauver sa peau, rien que pour sa peau. Tout le reste ne compte pas. C`est pour une bien pauvre chose qu`on devient un héros aujourd`hui ! La peau humaine est bien laide ! »

Ainsi s`exprime Curzio Malaparte dans son livre intitulé La peau. Curzio Malaparte est né en 1898 à Prato, près de Florence (Italie). Il abandonne ses études à seize ans pour s`engager dans la Légion garibaldienne et se bat sur le front français où il est blessé en 1918. membre du Parti Fasciste italien en 1919, il s`en désolidarise dès 1931 et sera condamné à cinq ans de déportation en 1933 pour son livre Technique du coup d`État. Correspondant de presse de 1940 à 1943, il participe ensuite aux combats pour la libération de son pays. Ses expériences de guerre lui inspirent Kapput en 1943 et Peau en 1949, qui le font connaître dans le monde entier. Il meurt en 1957.

LE CHRIST INTERDIT !
Ce n`est cependant pas un livre de Curzio Malaparte qui sera l`objet de cet article, mais un scénario de film dont il est l`auteur, Le Christ interdit.
Ce film est une histoire très proche de chacun de nous, une histoire profondément humaine. Il met en scène deux militaires qui reviennent après la dernière guerre dans leur village d`Italie. L`un, Bruno, a au fond du cœur une haine farouche : il sait que son frère a été tué par les Allemands à la suite d`une dénonciation para un gars du village.
A peine arrivé, il va essayer en mettant tout en branle, de retrouver celui qui a causé la mort de son frère. Les gars du village ont tellement souffert pendant la guerre, le sang a déjà tant coulé, qu`ils n`en veulent plus. Ils vont essayer d`empêcher Bruno de retrouver le coupable qu`ils connaissent d`ailleurs très bien car c`est un jeune du lieu. Mais Bruno, lui, ne trouve pas la paix. Il n`arrive pas à pardonner. On peut lui dire ce qu`on veut, on peut faire ce qu`on veut, il n`y parvient pas.
Et voilà qu`un homme – un charpentier magistralment interprété dans le film par Alain Cuny – va essayer d`aider Bruno. Les gens le considèrent comme un être un peu simplet, mais il a fait lui-même l`expérience douloureuse de ce que c`est que tuer. Il a lui-même une mort sur la conscience et depuis – comme il le dira dans le film – il a l`enfer dans le cœur et il voudrait éviter cela à Bruno.

MORT POUR UN AUTRE
Finalement, voyant qu`il ne trouve aucun autre moyen, il fait venir discrètement Bruno dans sa maison à l`écart du village. Il l`accueille, et là il lui dit : « C`est moi qui ai dénoncé ton frère. » Plein de rage et de haine, Bruno lui lance un couteau et le tue. Mais avant de mourir, l`autre a le temps de lui dire : « Vois-tu, comment as-tu pu penser que c`était moi ? Ce n`est pas moi. Mais le jour où tu trouveras celui qui a dénoncé ton frère, sache que je suis mort à sa place. De toute façon, je suis vieux, je suis un original et on croira que je me suis suicidé. » Et ainsi meurt l`ami qui aimait Bruno. Ainsi meurt celui qui voulait éviter la mort à l`autre, au vrai responsable. Peu de temps après, Bruno trouve le coupable. Toujours plein de haine, il l`entraîne en dehors du village, il veut le tuer avec son couteau, mais l`autre lui jette un fusil et lui dit : « Tire ! ». Et quand Bruno a le fusil à la main, il ne peut pas tirer, les paroles du charpentier lui reviennent : « Je suis mort à sa place…Je suis mort à sa place… » Il jette son fusil et s`enfuit en criant et en hurlant : « Pourquoi faut-il toujours que les innocents paient à la place des coupables ? »
Bien sûr, en voyant ce film au titre significatif, Le Christ interdit, comment ne pas penser à ce que le Christ a fait ? Il y a près de 2 000 ans, il est venu sur cette terre, lui, le Fils de Dieu. Il est né dans une humble étable, il a vécu pauvrement, jusqu`à l`âge de trente ans. Alors il a commencé son ministère, guérissant des malades, apportant la paix dans les cœurs troublés, désunis. Il est allé pardonner, sauver, réconcilier. Pour le remercier, déjà à l`époque, on s`est moqué de lui, on l`a bafoué, on l`a traîné dans la boue, et finalement, on l`a arrêté. Et lui, l`innocent dont on a reconnu la non-culpabilité, on l`a condamné à mort. Sans murmures, sans haine, Jésus est monté à Golgotha. On l`a jeté sur une croix rugueuse, on a transpercé ses mains et ses pieds avec d`horribles clous. Son visage ensanglanté par une couronne d`épines, il a prié simplement : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu`ils font » (Luc. 23 – 34).

TOUT EST ACCOMPLI !
Et là, sur cette croix, jaillissement des paroles de triomphe de la bouche exangue du condamné, Jésus meurt en s`écriant : « Tout est accompli ! » (Jean 19 :30). Oui tout est accompli ! La dette que nous avons tous à cause de nos péchés à l`égard de Dieu, toutes les fautes que nous avons commises, nos mensonges et nos hypocrisies, tout cela, Jésus l`a pris sur lui, tout cela, il l`a porté sur cette croix. L`innocent a été frappé, il est mort pour nous.
C`est extraordinaire comment un prophéte (Ésaie) presque 700 ans avant la mort de Jésus, a déjà vu, - parce que Dieu le lui a révélé -, cette fin atroce du Messie. C`est extraordinaire commet il a pu exprimer ce qui s`est réellement passé sur la croix. C`est lui qui nous dit : « C`est de nos douleurs qu`il s`est chargé, et nous l`avons considéré comme puni, frappé pour nos mauvaises actions, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et à cause de ses blessures et de ses souffrances, nous sommes guéris » (Ésaie 53 :4, 5). Pourquoi les innocents doivent-ils mourir pour les coupables ? Un seul pouvait nous réconcilier avec Deiu ! Tout le message de la Bible porte l`idée qu`aucun homme ne peut payer pour un autre homme (Psaume 49 :8) – et c`est vrai – car nous avons tous des péchés, car nous sommes tous des pécheurs, et nous pourrions tout au plus mourir pour nous-mêmes, payer pour notre dette, et encore, « c`est impossible » dit la Bible, elle est bien trop grande.
Alors, commet mourir pour un autre ? Jésus, lui, l`a fait. L`innocent, celui qui était sans fautes, sans péchés, s`est chargé de notre culpabilité.
Et c`est pourquoi, si nous nous approchons de lui, si nous déposons nos péchés à ses pieds, il nous pardonne. L`avez-vous déjà fait ?
Alors, comme Bruno, une vie nouvelle pourra commencer pour vous, le cœur apaisé. Et non seulement vous serez pardonné, mais vous pourrez aussi pardonner aux autres, à ceux qui vous entourent. Combien de méchanceté règne dans ce monde parce qu`on ne peut pas pardonner ! Combien de visages durs !
Le monde a besoin de pardon, mais ce pardon ne se trouve qu`en Jésus ; lui seul pardonne et aide à pardonner.
Avez-vous expérimenté le pardon de Jésus, pouvez-vous pardonner en son nom à ceux qui sont autour de vous ? Le Christ est-il encore interdit dans votre vie ? Donnez-lui aujourd`hui le feu vert.

REMBRANDT

J`ai un livre avec les plus grands écrivains, peintres, musiciens, etc. dans ce livre un des personnages c`est Rembrandt, et quelques des ses peintures les plus célèbres, la qui prend mon regarde plus fréquemment c`est : La Ronde de Nuit, appelé encore La Compagnie du Capitaine Banning Cock ou encore Le Concours de Tir. Ce tableau a été commandé à Rembrandt en 1640 para la compagnie de arquebusiers. Lorsque après deux années de travail le peintre ouvrit les portes de son atelier, le tableau fit scandale. Très curieusement, ce tableau est connu surtout sous son titre Ra Ronde de Nuit bien que la lumière qui éclate ce tableau soit celle du soleil. Ce qui peut prêter à confusion, c`est le clair-obscur caractéristique de Rembrandt qui met certains personnages en lumière et d`autres dans un semi-obscurité. D`ailleurs cela contribua à l`échec momentané de ce tableau : les personnages mis dans l`ombre para Rembrandt n`apprécièrent pas du tout !Dans cette toile où l`on voit des hommes en armes faisant leur ronde, apparaît au milieu d`eux un personnage un peu tantomatique : une femme, dans un halo de lumière presque irréelle. Il s`agit de Saskia, la femme de Rembrandt qui, à l`époque, était très malade. Elle mourra d`ailleurs l`année où Rembrandt achève son tableau. C`est évident : Saskia n`a rien à voir ici…elle n`a rien à faire sur cette toile. Il n`y a qu`une seule explication : Rembrandt n`a pu s`empêcher de la mettre là, d`immortaliser une dernière fois cette femme qu`il aimait, cette femme avec laquelle il n`avait connu que quelques années de bonheur puisqu`elle est décédée après huit ans de mariage, à peine touchée par te temps : elle n`avait pas trente ans. On comprend que Rembrandt, la sachant malade et la voyant mourir sous ses yeux, ait voulu l`immortaliser en la plaçant dans ce tableau. Et l`on est frappé par le visage souriant de sa femme. Reflète-t-il l`espérance de la vie éternelle, de la résurrection ? On ne le sait pas. Ce qui est sûr, c`est que Rembrandt a toujours été préoccupé par l`au-delà, par Dieu. Certains critiques pensent même qu`après la mort de sa femme en 1642, après tous les deuils douloureux qui ont marqué sa vie, il s`est réellement approché de Dieu et a rencontré ce Christ qu`il a peint tant de fois et si merveilleusement. Quoi qu`il en soit – et bien que cela ait déplu à beaucoup – Saskia est là, présente dans cette œuvre.Cette reproduction me fait penser à une parole de l`apôtre Pierre devant le tribunal des juifs, le même qui avait condamné Jésus à mort, le sanhédrin. Ce tribunal lui interdit de parler de quelqu`un qu`il aime profondément, de quelqu`un qui a changé et bouleversé sa vie, plus que Saskia ne l`avait fait pour Rembrandt : le tribunal lui interdit de parler de Jésus ! Pierre répondit : « Jugez s`il est juste devant Dieu de vous obéir plutôt qu`à Dieu, car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » (Actes 4 :19-20). Pierre ne pouvait plus faire autrement que de mettre Jésus partout ! C`est d`autant plus bouleversant qu`il n`en a pas toujours été ainsi dans sa vie ! Nous savons que, lorsque Jésus a été arrêté dans le jardin de Gethsémani et conduit devant des juges, une femme, une servante s`est approchée de Pierre et lui dit : « Mais tu étais aussi avec Jésus ! Tu es aussi un de ces Galiléens, même ton accent te trahit !» Pierre, trois fois, renia Jésus ; il refusa de parler de lui et n`avoua pas qu`il le connaissait. Mais lorsque le Christ ressuscité lui apparut, et surtout lorsque le Saint-Esprit, à la Pentecôte, le remplit d`un nouvel amour pour son maître, il ne pouvait plus faire autrement que de parler de lui. Il mettait Jésus partout !Ce qui est arrivé à Pierre est arrivé à l`apôtre Paul, à cet homme qui d`abord détestait et haïssait Jésus, simplement parce qu`il ne le connaissait pas. Sur le chemin de Damas où il se rend pour persécuter ceux qui se réclament du nom de Jésus, il le rencontre lui-même : il est bouleversé, il est transformé, il ne sera plus le même homme. A la grand stupéfaction des chrétiens et de ses amis les pharisiens, voilà que Paul dira : « Malheur à moi si je n`évangélise ! » (1 Cor. 9 :16). Malheur à moi si je ne parle pas de Jésus. Lui aussi est obligé de mettre Jésus dans tous les tableaux, il est réellement heureux de ce qu`il a trouvé en Jésus ! Jésus lui a apporté ce que Saskia, malgré tout son amour, n`a pas pu apporter à Rembrandt : Jésus lui a apporté le pardon de ses péchés, la paix, la joie, la certitude de la vie éternelle. Ce Dieu dont il parlait déjà avant, mais qu`il ne connaissait pas, maintenant il le connaît personnellement : il l`a rencontré en Jésus-Christ. Et c`est pourquoi il ne peut plus se taire.Ou alors, c`est le vieil apôtre Jean ! a déjà beaucoup parlé de Jésus : comment pourrait-il ne pas parler de ce maître merveilleux dont il a été le disciple bien-aimé, celui qui amicalement reposait sur le cœur de Jésus lors du dernier repas ! Voilà que les Romains persécutent les chrétiens ! Voilà que beaucoup de ses frères chrétiens sont morts martyrs ! Alors on lui conseille de se taire, on lui parle des risques qu`il court en parlant de Jésus. Mais comment pourrait-il se taire ? Lui non plus ne peut pas.« Nous ne pouvons plus nos empêcher de parler de ce que nous avons vu, de ce que nous avons entendu. » Résultat : il se trouve exilé, banni, dans l`île de Pathmos. Et il nous dira : « J`étais dans l`île appelée de Pathmos à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus ! » (Apoc. 1 :9). Lui non plus n`a pu se taire et il le paye par bien des souffrances. Et dans cette île, Jean a les merveilleuses visions qui sont contenues dans le dernier livre de la Bible, l`Apocalypse, et qui ont réconforté tant de chrétiens dans les moments difficiles.Je pourrais continuer la liste de tous ces hommes, de toutes ces femmes qui ont préféré être jetés en prison, être ruinés, tout perdre (souvent même leur vie) plutôt que de se taire et de ne plus parler ce Celui qui avait changé leur existence : Jésus-Christ, le Seigneur vivant, ressuscité !Et vous ? Où en êtes-vous ? Dans le tableau de votre vie, y a-t-il Jésus ? Sans doute, comme dans toute vie, il y a dans la vôtre des clairs-obscurs, des point lumineux, des points sombres, des problèmes, des difficultés, des combats, des luttes. Combien il est merveilleux quand ces clairs-obscurs sont éclairés, illuminés para la présence de Jésus-Christ, de Celui qui est venu sur cette terre, a accepté l`humble condition humaine, a parcouru ce monde comme un pauvre, comme un rejeté, souvent comme un solitaire et finalement est mort sur la croix. Et cela il l`a fait par amour pour nous. Il s`est chargé de nos péchés, de nos désobéissances que Dieu doit punir parce qu`Il est juste : son Fils innocent a accepté de recevoir le châtiment que nous méritons. Mais sa vie ne s`est pas arrêtée là : trois jours après, à la stupéfaction de ses propres disciples, Jésus est ressuscité. Ce qu`ils n`avaient osé rêver s`est réalisé : Jésus est sorti du tombeau ! Son tombeau est vide ! Et depuis des siècles, Jésus se manifeste comme le vivant, ressuscité à ceux qui le cherchent d`un cœur sincère et qui humblement crient à Dieu en demandant de leur faire connaître Jésus-Christ…, à ceux qui lui font une place dans le tableau de leur vie !

JULES VERNE

Le premier jour de décembre était arrivé, jour fatal car, si le départ du projectile ne s`effectuait pas le soir même, à dix heures quarante-six minutes et quarante secondes du soir, plus de dix-huit ans s`écouleraient avant que la Lune se représentât dans ces mêmes conditions simultanées de zénith et en périgée. La Lune se leva alors sur l`horizon. Plusieurs millions de hourras saluèrent son apparition. A ce moment parurent les trois intrépides voyageurs. A leur aspect, les cris redoublèrent d`intensité. Dix heures sonnèrent. Le moment était venu de prendre place dans le projectile ; la manoeuvre nécessaire pour y descendre, la plaque de fermeture à visser exigeaient un certain temps. Quelques instants plus tard, les trois compagnons de route étaient installés dans le projectile. Il s`en peine de quarante secondes que l`instant du départ ne sonnât, et chacune d`elles durait un siècle. Trente-cinq, trente-six, trente-sept, trente-huit, trente-neuf, quarante ! Feu !!! Une détonation épouvantable, inoui, surhumaine, dont rien ne saurait donner une idée, ni les éclats de la foudre, ni le fracas de éruptions, se produisit instantanément. Une immense gerbe de feu jaillit des entrailles du sol comme d`un cratère. La terre se souleva et c`est à peine si quelques personnes purent un instant apercevoir le projectile fendant victorieusement l`air au milieu de vapeurs flamboyantes. Au moment où la gerbe incandescente s`éleva vers le ciel à une prodigieuse hauteur, cet épanouissement de flammes éclaira la Floride entière.

DE LA TERRA À LA LUNE…
DE LA LUNE AU PARADIS ?


Détrompez-vous, ce récit n`est pas celui d`un journaliste ayant assisté au départ des trois premiers astronautes pour la Lune au Cap Kennedy. Ces paroles, d`une surprenante actualité, sont extraites d`un livre de Jules Verne écrit il y plus d`une centaine d`années. En effet, vous pourrez les relire dans son roman De la Terre à la Lune. Jules Verne naquit en 1828 à Nantes et il passa une très grande partie de sa vie à Amiens. C`est là qu`il écrivit la plupart de ses romans et aventures de science-fiction, parmi lesquels ont peut noter : 20 000 lieus sous les mers, L`ile mystérieuse, Voyage au centre de la Terre – et bien sûr, ce livre extraordinaire : De la Terre à la Lune. Jules Verne, le père de la science-fiction, écrivit ses œuvres dans la seconde moitié du 19 siècle. Moins de cent ans plus tard plusieurs des machines extravagantes dont il équipa ses héros sont devenues des réalités. Les histoires étonnantes qu`il raconte sont une extraordinaire anticipation des grandes découvertes scientifiques du 20 siècle.
Après Jules Verne, apparaîtra tout une littérature faite de récits imaginaires sur des bases concrètes et appelés des romans de science-fiction. Les choses les plus extravagantes peuvent se trouver dans ces livres et si nous suivons les descriptions des auteurs les plus sérieux, l`Antarctique devient habitable, les déserts se transforment en jardins, les récoltes subissent des radiations bienfaisantes qui leur valent une croissance accélérée et démesurée. La pluie obéit à l`homme, la nuit n`existe plus et petit à petit apparaît un merveilleux paradis. Et tout cela grâce à la science des hommes. Il est frappant de constater chez tous ces écrivains du début du siècle ou de la fin du 19, comme chez Jules Verne, cet optimisme, cette confiance dans la science.
On a cru très longtemps que la science aiderait l`homme à faire de cette terre un paradis, un endroit merveilleux où l`homme vivrait heureux. Qu`en est-il devenu ?

DE LA FICTION À LA RÉALITÉ…

Écoutons maintenant un authentique savant, Georg Picht, Conseiller scientifique du Gouvernement allemand. Il a écrit un livre, dont le titre déjà est significatif : Réflexions au bord du gouffre. Dans un entretien accordé au Journal l`Express, Georg Picht dit :
« De plus en plus nombreux sont les chercheurs qui vous diront, comme moi : nous roulons sans feux de route à une vitesse infernale vers des catastrophes que l`analyse des problèmes mondiaux nous permet de prévoir dès maintenant. Si l`on ne commmence pas, dès à présent, à résoudre les problèmes de base avec lesquels l`humanité sera confrontée d`ici à trente ans, celle-ci sera très vite entrainée, en effet, dans des crises sociales et des secousses planétaires qui pourront, à la limite, mettre en question son existence même. Et il ne s`agit pas seulement des menaces qui pèsent sur notre environnement, sur notre biosphère. Vous savez que les travaux très complexes dirrigés par Carl Friedrich von Weizacker, et conscrés aux conditions de la paix dans le monde, viennent de s`achever en Allemagne fédérale. Leur conclusion est qu`une guerre atomique est fort possible, pour ne pas dire probable, dans les prochaines décennies, …Jamais l`histoire ne s`est trouvée à un pareil carrefour. » (ce livre a été édité en 1986). La question s`impose : Où sommes nous ?

DE JULES VERNE À JÉSUS-CHRIST

Jules Verne avait, avec une extraordinaire précision pour son temps, vu le départ pour la Lune et l`arrivée sur la Lune. Il avait imaginé bien d`autres réalisations scientifiques qui sont devenues réalité. Mais ce que Jules Verne ne semble pas avoir vu, c`est que ces découvertes, loin d`apporter à l`homme le bonheur espéré, loin de créer sur terre ce paradis tant attendu, tranformeraient petit à petit notre monde en enfer, en enfer invivable. Il y a bien plus de cent ans – il y a déjà presque 2 000 ans – Jésus a vu que ce monde, loin de se transformer en un paradis, se tranformerait petit à petit en un monde invivable. Voici ce qu`il a dit à ses disciples : « Il y aura alors en effet une grande détresse, telle qu`il n`y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu`à maintenant et qu`il n`y en aura jamais plus. Et si ces jours n`étaient abrégés, personne n`aurait la vie sauve, mais à cause des élus, ces jours-lá seront abrégés » (Matthieu 24). Avec quelle extraodinaire clairvoyance Jésus a vu l`orientation que prenait ce monde ! Avec qulle extraordinaire clairvoyance il a vu que les hommes finiraient par mettre ce monde dans un tel état de détresse qu`il deviendrait invivable, et que si Dieu n`intervenait pas, la vie disparaitrait entièrement sur cette terre. A cause de son orgueil, à cause de sa folie, l`homme conduit le monde à la catastrophe.
Heureusement Dieu, interviendra avant et il le fera à cause de ceux qui l`aiment. La Bible nous dit même que Dieu alors, viendra pour rétablir ce que l`homme a abîmé (Apocalypse 21).
Peut-être avez-vous aussi cru, que par vos forces, votre intelligence, vos possiblilités, vous conduiriez votre vie ver le bonheur, votre paradis, et le résultat a été catastrophique ? Souscrivez-vous aux paroles de Tchaikovski qui écrivait autour de 40 ans : « Ma vie est un enfer » ? Ce qui se passera un jour à l`échelon planétaire, se passe déjà dans bien des vies en microcosme. J`aimerais vous dire qu`il n`est pas trop tard pour vous approcher de Jésus qui vous aime ; de Jésus qui est venu sur terre pour aider l`homme car il savait qu`il en aurait besoin. Il veut vous aider car il sait que vous en avez besoin. Ne voulez-vous pas aujourd`hui, plier le genou devant lui et lui dire : « Seigneur, je viens t`apporter ma vie misérable, abîmée, sans lendemain, mais je te l`apporte poour que tu la prennes en main et pour que tu me sauves.

PABLO PICASSO

“Dans les arts, le peuple ne cherche plus ni consolation ni exaltatiion. Mais les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs dde quintessence cherchent le nouveau, l`extraordinaire, l`original, l`extravagant, le scandaleux. Et moi, depuis le Cubisme et au-delà, j`ai contenté ces messieurs et ces critiques avec toures les multiples bizarreries qui me sont venues en tête, et moins ils les comprenaient, et plus ils les admiraient. A force de m`amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces casse-têtes, rébus et arabesues, je suis devenu célèbre et très rapidement. Et la célébrité signifie pour un peintre, ventes, gains, fortune, richesse. »
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces paroles sont de Pablo Picasso qui, en 1971, venait de fêter ses 90 ans. Pablo Picasso, un des peintres les plus célèbres de notre époque ! Et pourtant, dans une confession parue il y a quelques années dans un livre de l`écrivain italien Giovanni Papini intitulé Libre Nero, Pablo Picasso qu`on pourrait croire un homme heureux, qui pourrait se prendre pour un grand peintre et un grand artiste, traduit son désenchantement. Il a derrière lui une œuvre immense puisqu`il a réalisé 13.000 peintures et dessins.
Dans cette confession, Pablo Picasso exprime son désarroi et sa tristesse : « Lorsque j`étais jeune, comme tous les jeunes j`ai eu la religion de l`art, du grand art ; mais avec les années, je me suis aperçu que l`art, comme on le concevait jusqu`à la fin do 19 siècle, est désormais fini, moribond, condamné, et que la prétendue activité artistique avec toute son abondance n`est que la manifestation multiforme de son agonie. » Et il poursuit :
« Aujourd`hui, comme vous le savez, je suis célèbre et je suis riche, mais quand je suis à seul avec moi-même, je n`ai pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et antique du mot. Ce furent de grands peintres que Giotto, Le Titien, Rembrandt et Goya. Je suis seulement un amuseur public qui a compris son temps et apaisé le mieux qu`il a pu l`imbécillité, la vanité, la cupidité de ses contemporains. C`est une amère confession que la mienne, plus douloureuse qu`elle ne peut sembler, mais elle a le mérite d`être sincère. »

Guernica

Parmi les tableaux les plus cèlébres de Pablo Picasso, se détache une œuvre violente et symbolique intitulée Guernica. L`artiste l`a peint en 1937, sous le coup de l`émotion ressentie à la nouvelle du bombardement de la ville de Guernica en Espagne.
Ce qui frappe quand on regarde ce tableau, c`est le désespoir profond qui s`en dégage, c`est la tristesse et la douleur : un champ de mort ! A gauche, sous une tête menaçante de taureau (sans doute le symbole de l`Espagne), une femme crie désespérément en serrant dans ses bras le petit corps inerte d`un enfant. Au centre de la toile apparaît une silhouette qui ressemble à un cheval sous le corps duquel gît, écartelé, un soldat. Au bout du bras, détaché du corps, la main étreint encore une épée. A droite, une femme semble faire irrupption dans le tableau dans une attitude sauvage, brandissant une lampe ; une autre femme a l`air de se précipiter par une fenêtre en levant ses bras au ciel et en criant. Tous les personnages ont une bouche ouverte qui semble pousser des cris d`horreur et d`effroi.
Face à ce tableau, je ne peux m`empêcher d`y voir non seulement l`évocation du bombardement de la ville de Guernica le 26 avril 1937 – qui malheureusement a été suivi de bien d`autres – , mais aussi le reflet du monde d`aujourd`hui. Cette image, nous la retrouvons dans d`autres peintures d`artistes modernes. Un monde déchiré, désorganisé, désorienté, où l`homme lui-même est défiguré, désarticulé ; il ne siat plus à quoi se cramponner, il est profondément déséquilibré, désordonné. On retrouve ce chaos partout, dans tous les domaines, et comme toujours, les musiciens, les peintres et les poétes ont su mieux que personne en rendre compte.

Chaos ou paix

Pourtant, à l`origine, l´harmonie, la paix et l´épanouissement étaient de mise dans tous les domaines. Ouvrons la Bible, et lisons ce que l`apôtre Paul écrit aux Corinthiens, « Dieu n`est pas un Dieu de désordre mais de paix » (1 Corinthiens 14 :33). Et là où est Dieu, il y a l`harmonie. On la retrouve dans la peinture – voyez les classiques – et dans la musique – pensons à Bach. Là où est Dieu, il y a l`équilibre ; mais là où Dieu n`est pas, le désordre s`installe.
Dostoievski a écrit dans Les Frères Karamazov : « Si Dieu n`existe pas, tout est permis. Quand tout est permis, c`est vraiment le désordre. » Le monde d`aujourd`hui n`en donne-t-il pas une image terrible ? Combien de personnes n`osent même plus ouvrir leurs journaux à cause des événements effrayants qui se passent dans le monde et jusque devant leur porte ? Combien, face à ce désodre, sont eux-mêmes déséquilibrés dans leur vie intérieure ? Les psyschiatres en savent quelque chose ! Dernièrement, le directeur d`une clinique psychiatrique faisait remarquer que la plupart de ses clients étaient des jeunes entre 20 et 30 ans. Pas forcément des jeunes s`étant adonnés à la drogue, mais en raison de leur vie déséquilibrée, ils n`arrivaient plus à mettre de l`ordre dans leur existence.
Qu`en est-il de votre vie ? Ressemble-t-elle à un des tableaux de Picaso ?

Le Prince de paix

La Parole de Dieu nous raconte une histoire étonnante : les disciples de Jésus naviguaient un jour sur un lac quand, tout à coup, la tempête s`est déchaînée (Mathieu 14 :22-36). Les vagues déferlaient sur le bateau, essayant désespérément de se cramponner à quelques chose, ayant l`impression à chaque instant de sombrer, pensant leur mort venue. Quelle actualité ! Mais tandis qu`ils étaient apeurés, inquiets, anxieux, ils virent s`approcher, sur l`eau – oui, sur l`eau – quelqu`un qui ressemblait à un homme. Les disciples n`étaient pas plus naîfs que nous, la Bible nous dit : « Ils crurent que c`était un fantôme » ; ils crurent à une apparition. C`était invraisemblable, impossible que quelqu`un puisse marcher sur l`eau. Ils ne pouvaient le croire, et pourtant, à cause de leur désepoir peut-être, à cause de leur peur, de leur inquiétude, ils se sont dit : « Que risquons-nous à l`interpeller ? » et ils l`ont fait. Finalement, ils l`invitèrent à monter dans la barque. Quand Jésus – c`était bien lui ! – est monté dans le frêle esquif, tout à coup le calme, la paix, l`ordre, l`équilibre revinrent. Les disciples s`écrièrent : « Tu es véritablement le Fils de Dieu ! »
Votre vie ressemble-t-elle à une barque malmenée par la tempête ? Avez-vous chaque instant peur qu`elle ne s`enfonce dans les flots ? Vous ne savez plus à quoi vous raccrocher ? Approchez-vous de Jésus : « Le Fils de Dieu, entre dans ma vie et donne-moi le calme et la paix. » vous verrez, par la puissance de son Saint-Esprit, Jésus remplira votre vie. Sa présence en vous sera source d`équilibre, d`harmonie, d`épanouissement.
« Lorsque Jésus monta dans la barque le vent se calma et les flots s`apaisèrent. »
Cela peut être vrai pour vous aujourd`hui.

ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY

- Bonjour, dit le petit prince.
- Bonjour, dit le marchand. C`était un marchand de pilules perfectionnées qui apasient la soif. On en avale une par semaine et l`on n`éprouve plus le besoin de boire.
- Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince.
- C`est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.
- Et que fait-on de ces cinquante-trois minutes ?
- On en fait ce que l`on veut…
- Moi, se dit le petit prince, si j`avais cinquante-trois minutes à dépenser je marcherais tout doucement ver une fontaine…

Vous avez sans doute reconnu cette belle page de Saint-Exupéry écrivit cet ouvrage en 1942, deux ans avant sa mort. Cette mort faucha sa jeune vie le 31 juillet 1944 au cours de sa huitième mission de reconnaissance au-dessus des Alpes françaises. Très jeune, Saint-Exupéry s`est intéressé à l`aviation qui, à l`époque, était à ses débuts. Devenu pilote à l`Aéropostale, il participe à la création des liaisons Toulouse-Dakar, puis France-Amérique. Parmi ses livres, dont l`inluence à été très profonde, on peut citer : Courrier-Sud, vol de nuit et un livre sur lequel j`aimerais m`arrêter : Terre des hommes.
Nous sommes en 1935, et Saint-Exupéry connaît son quatrième accident : un atterrissage forcé, 200 kiomètres avant Le Caire, en plein désert. Le premier jour, il fait 60 kilomètres dans le sable, puis revient auprès de l`avion où son camarade Prévot attendait, dans l`espoir d`être aperçu par un autre avion. En arrivant, il est l`object d`un mirage, croyant voir auprès de som ami des Arabes. Prévot devra le décevoir ; il n`y a point d`Arabes. Et Saint-Exupéry de dire :
- Sans doute, cette foi, je vai pleurer.

1- L`eau de la vie.
Les deux hommes trouveront encore une orange dans l`avion, et ils essayeront en vain de boire la rosée recueillie dans les toiles de parachute ; c`est une eau effroyable. Ils marchent encore, et le cinquième jour, enfin, des Arabes son aperçus sur une dune. L`un d`entre eux s`vance. Lisons le récit de cette rencontre sous la plume de saint-Exupéry :
« Nous avons attendu, le front dans le sabe. Et maintenant nous buvons à plat ventre, la tête dans la bassine, comme des veaux. Le Bédouin s`en effraye et nous oblige, à chaque instant, à nous interrompre. Mais dès qu`il nous lâche, nous replongeons tout notre visage dans l`eau. L`eau ! Eau, tu n`as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n`es pas nécessaire à la vie : tu es la vie. Tu nous pénètres d`un plaisir qui ne s`explique point par les sens. Avec toi rentrent en nous tous les pouvoirs auxquels nous avions renoncé. Par ta grâce, s`ouvrent en nous toutes les sources taries de notre cœur. Tu es la plus grande richesse qui soit au monde, et tu es aussi la plus délicate, toi si pure au ventre de la terra. On peut mourir sur une source d`eau magnésienne. On peut mourir à dux pas d`un lac salé. On peut mourir malgré deux litres de rosée qui retiennent en suspens quelques sels. Tu n`acceptes point de mélange, tu ne supportes point d`altération, tu es une ombrageuse divinité…Mais tu répands en nous un bonheur infiniment simple. »
Si je me suis arrêté sur cette description remaquble, c`est qu`elle rejoint de nombreux textes de la Bible parlant de l`eau. La Bible a été écrite par des hommes vivant souvent dans des déserts, connaissant la soif, et appréciant la valeur de l`eau, la valeur d`une source. Le prophète Èlie, dans une période de grande sécheresse, apaisera dans le désert sa soif d`un torrent. Le peuple d`Israel, sortant d`Egypte, sera lui aussi bien souvent tourmenté par la soif. Et cette soif le poussera à murmurer contre Dieu. Cette soif sera la cause indirecte d`une désobéissance de Moise. Dieu lui a dit : « Frappe le rocher et il en sortira de l`eau. » Mais moise doute de Dieu. Pourtant l`eau peut jaillir même du rocher et désaltérer le peuple hébreu.

2- L`eau de l`Esprit.
Si la Bible connaît cette eau qui apaise notre soif, qui, comme le dit Saint-Exupéry, « ne donne pas seulement la vie mais est la vie », elle parle aussi d`une autre eau, bien plus extraordinaire, qui apaise la soif profonde de l`âme humaine. Une eau capable de bouleverser, de transformer l`homme. Cette eau, c`est le Saint-Esprit.
L`Ancient Testament dit ceci en parlant de Saul : « L`Esprit de l`Éternel te saisira et tu deviendras un autre homme. » (1 Samuel 10 :6) Samson sera à certains moments de sa vie saisi, rempli de l`Esprit de Dieu, et cet Esprit lui donnera une force extraordinnaire. Le prophète Ézékiel nous parle d`une façon étonnante de cette eau, une eau limpide et pure qu`il voit sortir du temple de Jérusalem, apportant la vie sur son passage (Ezekiel 47).
Mais le Nouveau Testament parle encore plus clairement de cette eau. Ecoutez Jésus s`adressant à la foule : « Si quelqu`un a soif qu`il vienne à moi et qu`il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d`eau vive couleront de son sein comme dit l`Écriture » (Jean 7 :37,38).
L`apôtre Jean nous explique cette déclaration : Jésus parlait ainsi du Saint-Esprit qui n`avait pas encore été donné puisque Jésus n`était pas encore mort, ressuscité et monté au ciel.
Dieu lui-même dans le livre de l`Apocalipse dit : « Je fais toutes choses nouvelles ! Et il ajoute comment il renovellera l`humanité, en ces mot : A celui qui a soif je donnerai gratuitement de l`eau de la vie. » Apocalypse 21 :6.
- Eau, tu n`as ni goût, ni couleur, no arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n`es pas nécessaire à la vie, tu es la vie. Tu nous pénètres d`un plaisir qui ne s`explique point par les sens. Avec toi rentrent en nous tous les poouvoirs auxquels nous avions renoncé. Par ta grâce, s`ouvrent en nous toutes les sources taries de notre cœur.
Combien cela est vari de l`œuvre du Saint-Esprit dans la vie d`un homme ! je pense aux premiers disciples ; ils étaient pleins de bonne volonté, leur cœur brûlait par moment d`amour pour Jésus-Christ. Ils auraient voulu le suivre et le servir, mais lorsque les difficultés sont venues, lorsqu`ils ont été confrontés avec les risques que comporte la marche avec le Christ, ils ont failli. Même l`apôtre Pierre a renié son maître ! bien sûr, il nous est dit qu`il pleura après l`avoir fait, mais ces larmes ne lui ont pas donné la force de retourner vers ceux devant lesquels il avait trahi Jésus pour lui dire : « Je suis un disciple de Jésus. » Ses larmes n´ont pas changé sa vie en profondeur. Combien cela est vrai ! ni nos larmes, ni nos bonnes intentions, ni nos bonnes résolutions ne peuvent changer notre vie. Pierre le savait.
Mais Jésus laissa à ses amis une promesse lorsqu`il prit congé d`eux : « Vous recevrez une puissance, vous recevrez une force de vie, une force de vraie vie spirituelle et cette force c`est le Saint-Esprit (Actes 1 :8).
Quelques jours plus tard, à la Pentecôte, cette eau merveilleuse a été dérversée sur eux et une vie nouvelle les a pénétrés. Quelle joie, quel bonheur, quelle vigueur ! Ces hommes qui se cachaient, qui avaient peur, sortent à présent dans la rue et proclament avec force, avec courage : « Jésus-Christ est ressuscité, il est vivant ! » Et ils l`attestent non seulement avec leurs paroles, mais tout leur être, leur visage, en rayonnent ! Les habitants de Jérusalem qui avaient cloué Jésus sur une croix en sont tellement bouleversés que ce jour-là, 3 000 d`entre eux plient les genoux devant Jésus-Christ. En qualques années, des centaines de milliers d`hommes et de femmes plieront les genoux devant Jésus. Et en moins d`un siècle, le monde romain sera conquis par l`Evangile.
Avez-vous déjà reçu cette eau ? Cette eau pure et sans altération que Jésus seul peut donner. Ne croyez pas qu`elle soit réservée à qualques élus, à quelques chanceux, à quelques hommes nés sous une bonne étoile. Non. L`apôtre Pierre dit à la foule de Jérusalém : « La promesse est pour vous et pour vos enfants » (Actes 2 :39).
Elle est pour vous aujourd`hui. Mais que faut-il faire ? La Bible le dit clairement : « Repentez-vous, reconnaissez votre faiblesse, vos péchés, déposez tous les mirages de votre vie aux pieds de Jésus, demandez-lui humblement pardon ; remettez votre vie entre ses mains et demandez-lui cette eau. Jésus l`a promis : Mon Père donnera le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent !
Dieu vous donnera son Esprit, et le désert de votre vie refleurira.

VICTOR HUGO

Ce siècle avait deux ans! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
Le front de l`empereur brisait le masque étroit.
Alors, dans Besançon, vieille ville espagnole,
Jeté comme la graine au gré de l`air qui vole,
Naquit d`un sang breton et lorrain à la fois
Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix ;
Si débile qu`il fût, ainsi qu`une chimère,
Abandonné de tous, excepté de sa mère,
Et que son cou ployé comme un frêle roseau
Fit faire en même temps sa bière et son berceau.
Cet enfant que la vie effaçait de son livre,
Et qui n`avait pas même un lendemain à vivre,
C`est moi.

Ainsi se définit, dans un de ses très beaux poèmes tiré des Feuilles d`Automne, celui qui occupe une place exceptionnelle dans l`histoire des lettres françaises : Victor Hugo ; celui qui domine le XIX siècle para la durée de sa vie et de sa carrière, para la fécondité de son génie et la diversité de son œuvre.
Poésie lyrique, satirique, épique, drames en vers et en prose, romans : Victor Hugo aura contribué à développer tous les genres littéraires. Dans un autre de ses poèmes, Victor Hugo dira :
J`eus dans ma blonde enfance, hélas !
trop éphémère,
Trois maîtres : un jardin, un vieux prêtre et ma mère.
Le jardin était grand, profond, mystérieux,
Fermé para de hauts murs aux regards curieux,
Semé de fleurs s`ouvrant ainsi que des paupières,
Et d`insectes vermeils qui couraient sur les pierres,
Plein de bourdonnements et de confuses voix :
Au milieu, presque un champ, dans le fond,
presque un bois.
Le prêtre tout nourri de Tacite et d`Homère,
Etait un doux vieillard. Ma mère – était ma mère !
Cette existence mouvementée, passionnée, extraordinaire que Victor Hugo commença en 1802 le 26 février, il ne la terminera que le 22 mai 1885 après avoir goûté une heureuse vieillesse et parlé maintes fois de l`art d`être grand-père. Ses funérailles seront nationales et prendront l`aspect d`une célébration gigantesque ; elles paraissent être, en même temps, celles du romantisme et du siècle entier.
On appellera Victor Hugo le « rêveur sacré ». en 1840, dans Les rayons et les ombres, Victor Hugo écrira : « Peuples écoutez le poète, écoutez le rêveur sacré ! Dans votre nuit, sans lui complète, lui seul a le front éclairé. » A cette époque, Victor Hugo a trente-huit ans : il est alors le jeune chef de l`école romantique française. Il y définit le mode lyrique, la vocation du poète : témoin de la vérité, voyant de l`avenir, confident de Dieu, lumière de l`humanité.
Victor Hugo, durant plus de soixante ans, sera présent sur plusieurs fronts dans son pays. Non pas tour à tour mais en même temps, il sera poète, romancier, polémiste, pair de France et sénateur. Par surcroît, à ses heures de loisirs, il sera dessinateur brillant et grand voyageur épris d`art et d`archéologie. Fils d`un officier républicain et d`une jeune bourgeoise royaliste, Victor Hugo manifestera très jeune son goût pour les lettres et ses dons pour l`art des vers. C`est lui qui, à quatorze ans, décidera : « je veux être Chateaubriand ou rien. » A quinze ans, il est lauréat de l`Académie française et, à dix-sept ans, il reçoit le Lys d`or de l`Académie des Jeux floraux de Toulouse pour son poème sur le rétablissement de la statue d`Henri IV.
Victor Hugo écrira bien des vers extraordinaires et étonnants. Je pense à ceux-ci, intitulés « Écrits au bas d`un crucifix » :
Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure,
Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit,
Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit,
Vous qui passez, venez à lui, car il demeure.
Comme tout homme, Victor Hugo connaîtra des moments douloureux dans sa vie, comme la mort de Léopoldine, sa fille, mort qui affectera profondément Victor Hugo. Il doute un peu de sa mission et connaît la tentation de la révolte et du blasphème. Puis vient l`exil, et le poète connaît, après le sursaut de fureur qui lui a dicté les Châtiments, un redoublement de détresse. Mais finalement il remportera la victoire et cette expérience de la douleur le fait communier avec tous ceux qui souffrent.
J`aimerais m`arrêter sur le très beau poème intitulé « La Conscience » extrait d`une œuvre importante, « La Légende des siècles ». Dans ce poème, Victor Hugo s`inspire de la Bible, comme il le fera d`ailleurs souvent tout au long de sa vie. Il fait ici allusion à Caïn qui, après avoir tué son frère Abel, s`enfuit devant Yaveh et ne trouve plus la paix. Sa conscience l`accable toujours à nouveau… Lorsqu`il lève la tête, il voit tour au fond du ciel un œil, tout grand ouvert dans les ténèbres, qui le regarde dans l`ombre, fixement. Cet œil, c`est Dieu. Et Caïn, qui a ce lourd péché sur la conscience, essayera de s`enfuir loin de Dieu. Caïn, à l`image de beaucoup d`hommes modernes, peut-être à votre image, essayera de trouver la paix, mais en vain. Finalement, après avoir tout essaye, il fait construire une ville, une ville immense :
« Ils donnèrent aux murs l`épaisseur des montagnes ;
Sur la porte, on grava : « Défense à Dieu d`entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l`aïeul au centre, en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard : « oh ! Mon père !
L`œil a-t-il disparu ? » die en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : « Non ! il est toujours là. »
Alors il dit : « Je veux habiter sous la terre,
Comme dans son sépulcre, un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse et Caïn dit : « C`est bien !
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l`ombre
Et qu`on eut sur son front fermé le souterrain,
L`œil était dans la tombe et regardait Caïn. »
Je crois que Victor Hugo, avant la lettre, a expérimenté et décrit de façon extraordinaire ce que les psychiatres modernes ont redécouvert et appelé plus communément le complexe de culpabilité : l`homme qui essaie vainement d`oublier, d`effacer son péché. Le grand psychiatre Jung dira : « Il n`y a aucune faute morale commise qui ne se venge un jour ou l`autre. » et combien sont malades, combien n`arrivent plus à vivre parce qu`ils ne peuvent pas oublier leurs péchés ! la seule chose qu`on pourrait éventuellement reprocher à Victor Hugo, c`est de voir dans cet œil de Dieu un œil vengeur. En effet, si nous ouvrons la Bible, nous y découvrons Jésus partant à la recherche de l`homme, courant après la brebis égarée qui a commis le mal. Cependant il ne le fait pas pour la condamner, pour la détruire, pour l`accabler mais pour lui pardonne. Et ce qui est encore plus étonnant c`est que Jésus dira : « Je donne ma vie pour mes brebis » Jean 10 :15.
C`est lui-même, Jésus, qui paiera le prix de nos péchés et de nos fautes : il paiera très cher en acceptant de mourir dans l`horribles souffrances, sur une croix à Golgotha. Et maintenant, le pardon et possible. Dieu peut dire, Dieu peut vous dire : « Je ne me souviendrai plus de vos péchés » (Ésaie 43 :25). « Je les ai jetés derrière moi » (Ésaie 38 :17). « Autant d`orient est éloigné de l`occident, autant j`éloigne de vous vos transgressions » (Psaume 103 :12). Celui qui s`est approché de Jésus et a reçu son pardon n`a plus besoin de se cacher ni d`essayer d`oublier ; il sait une chose : Dieu a pardonné. Nous pouvons le rencontrer et l`aimer parce qu`il nous a aimés le premier » (1 Jean 4 :19) .

MICHEL-ANGE

Je peux dire que j`ai vu Michel-Ange, à plus soixante ans, faire voler, en un quart d`heure, autant d`éclats de marbre très dur, que trois jeunes tailleurs de pierre en une heure. Il attaquait le marbre avec une telle ardeurs que je craignais de voir son œuvre entière se briser. En un seul coup se détachaient des morceaux aussi gros que trois ou quatre doigts, tout proches du dessin tracé, si bien que s`il avait fait sauter un peu plus de marbre il courait le risque de tout abîmer. Ainsi fut décrit, para un de ses contemporains, celui qu`on appelait le « terrible vieillard » : Michel- Ange.Et pourtant, Michel-Ange, né en 1475 en Toscane, était chétif et presque laid. Cet homme qui sut dominer le marbre possédait en fait une force intellectuelle et morale aussi intense que celle qui si reflète dans le visage d`une de ses statues les plus connues, celle de Moise : le pied gauche est posé en arrière, le mouvement du bras et l`inclinaison de la tête donnent l`impression qu`il va se lever majestueusement. A ce personnage, Michel-Ange donnera le visage du Pape Jules II.Michel-Ange était un extraordinaire sculpteur. A quatre-vingt-neuf ans, il taillait encore le marbre avec passion et travaillait sur une magnifique Pietà qui se trouve à Milan. Mais Michel-Ange n`est pas seulement un grand sculpteur. Sa vie est tout entière dominée para la passion de créer des œuvres gigantesques. Ils avait pensé extraire une statue d`une montagne des Alpes Apuanes… Il aurait voulu ériger sur la place San Lorenzo à Florence une statue aussi haute qu`un clocher dont la bouche aurait laissé échapper le son des cloches… C`est pourquoi l`architecture permettra à ce génie de donner libre cours à son pouvoir créateur. C`est à lui que l`on doit en effet le plus grand dôme qui fut jamais construit : celui de la basilique Saint-Pierre à Rome. Erigé au-dessus du maître-autel, il comprend seize croisées d`ogives. L`intérieur est orné de mosaïques représentant au centre le Dieu Créateur et, sur les parois, quelques-uns des papes et des évêques enterrés dans la basilique. Cette coupole, riche d`ombres et de lumières, d`éléments architecturaux majestueux, annonce, déjà le faste de l`époque baroque.Michel-Ange est aussi un très grand peintre. Mais comme l`ont fait remarquer les critiques, il restera sculpteur jusque dans sa manière de peindre. Il méprisait d`ailleurs l`art de peindre et le considérait comme très inférieurs à celui de la sculpture. Il acceptait toujours à contracoeur d`exécuter les tableaux qui lui étaient commandés. Pourtant il se jetait à corps perdu dans son travail – au détriment même de sa santé - et il réalisa de grandioses peintures. Le chef-d`œuvre qu`il n`avait pu exécuter en sculpture, il l`obtint en peignant la voûte et les murs de la chapelle Sixtine du Vatican. Les fresques de ces œuvres étonnantes comptent un grand nombre de figures humaines, trois cents au moins pour la voûte décorée sur le thème « préparation et attente de la Rédemption ». Quand aux peintures murales qui représentent « le Jugement dernier », elles son tellement riches de personnages qu`il semble impossible de les dénombrer. Ces fresques nous parlent : elles expriment la vie, da méditation, le sommeil, la fuite, la malice, le péché, la sagesse, l`innocence…Comme les grands artistes, Michel-Ange aura su traduire tous les sentiments humains, tous les problèmes humains. A ces nombreux talents, Michel-Ange joindra encore celui d`écrivain.Une remarque de Michel-Ange va nous retenir quelques instants. En effet, il affirmait : « La figure existe déjà dans le bloc de marbre : il suffit de savoir l`en détacher. » Cela semble impossible et pourtant, si l`on observe une œuvre inachevée de Michel-Ange, comme par exemple le Prisonnier Atlas (une sculpture en marbre qui se trouve à l`Académie de Beaux-Arts à Florence), on a vraiment l`impression qu`une silhouette humaine attend d`être arrachée au rocher qui l`emprisonne. Michel-Ange avait le don de voir une forme humaine, un personnage dans un bloc de marbre. Ses mains habiles et son génie extraordinaire faisaient sortir de ce bloc, petit à petit, un personnage comme Moise, Daniel, Marie ou David.En écoutant cette parole de Michel-Ange, « la figure existe déjà dans le marbre : il suffit de savoir l`en détacher », comment ne pas penser au récit de la création, aux premiers versets de la Bible ? « Au commencement régnait le chaos, le ´tohu-bohu´ sur la terre ; mais l`Esprit de Dieu planait au-dessus. » De ce chaos tumultueux, Dieu va faire sortir la magnifique création que nous connaissons, cette nature extraordinaire, le monde animal, le monde aquatique et cette merveilleuse créature qu`est l`homme. La Bible nous présente toujours Dieu comme celui qui crée, comme celui qui, merveilleusement, peut retirer du chaos une créature admirable. Et personne, mieux que Jésus, n`illustrera cela. Combien de fois Jésus, durant sa vie terrestre, n`a-t-il pas rencontré le chaos que le péché avait introduit dans une vie humaine !Je pense à Marie-Madeleine, dont Jésus chassa sept démons. On imagine facilement le chaos qu`il devait y avoir dans la vie de cette femme…Combien elle devait être dégradée, déshumanisée ! Combien elle devait ressembler à un bloc informe duquel personne n`attendait plus rien, qu`on rejetait, qu`on méprisait ! Et pourtant, quand Jésus passe, c`est la lumière qui jaillit dans le ténèbres. Et Jésus transformera cette femme, elle deviendra entre ses mains un être admirable.Je pense à cet homme qui, un jour, se précipite au-devant de Jésus en poussant des hurlements. Il vit dans les sépulcres ; il n`est même plus habillé ; il est sale…et il est devenu fou. Mais, de ce chaos, Jésus va retirer un vrai homme, un homme normal. Et lorsque les gens du village vont arriver, ils trouveront cet homme démoniaque, assis aux pieds de Jésus et dans son bon sens. Jésus lui a rendu sa dignité.« La figure existe déjà dans le bloc de marbre : il suffit de savoir l`en détacher. » Votre vie ressemble-t-elle au chaos ? Vous semble-t-elle inutile, insensée, déraisonnable ? Est-ce que la maladie, la souffrance morale vous a abîmé et détruit ? Ressemblez-vous à un bloc de marbre sans valeur, inutile ?Alors laissez-moi vous dire que quelqu`un est venu. Quelqu`un qui s`interesse à vous. Il est venu sur la terre parce qu`il vous aime, vous. C`est Jésus ! Et Jésus voit dans votre vie chaotique une vie nouvelle. Il y voit la forme de ce que vous pourriez être, une nouvelle créature, paisible, libre, heureuse de vivre. Il est venu pour cela. Ne voulez-vous pas vous approcher de lui aujourd`hui ?Dites à Jésus : « Seigneur, regarde ma vie chaotique. Ta parole, la Bible, me dit que tu peux en faire quelque chose de beau, et que, de ce chaos, par la puissance de ton Saint-Esprit, tu peux retirer une vraie vie, une vie nouvelle. Tu peux faire de moi un homme, une femme, une créature debout, heureuse de vivre. Alors, je me remets entre tes mains ; je te demande pardon pour toutes mes fautes, pour tous mes péchés qui m`ont conduit là où je suis et je te prie maintenant de faire de moi une nouvelle créature. »Comme Michel-Ange a su retirer de ces blocs de pierre de magnifiques statues, Dieu peut transformer votre vie chaotique et inutile en une vie belle, digne d`être vécue…éternellement.

BEETHOVEN

LA SYMPHONIE PASTORALE
Personne ne peut chérir la campagne autant que moi; j`aime un arbre plus que`un homme. ô Tout-Puissant, dans les bois je suis heureux où chaque arbre parle de toi, Dieu, quelle splendeur! Dans ces forêts, sur les collines, c`est le calme, le calme pour te servir.

Voilà ce qu`´ecrivait au XVIII siècle Ludwig van Beethoven et c`est de ces sentiments qu`est née la Sixième Symphonie, plus connue sous le titre: La Pastorale, que le musicen écrivit en 1807. Cette oeuvre merveilleuse illustre sans doute le mieux l`amour profond du musicien pour la nature. Elle laisse découvrir la paix, la joie, l`équilibre que Beethoven retrouvera au contact de la nature.

Dans cette sixième Symphonie, Beethoven va exprimer la joie et l`apaisement qu`il a trouvés et retrouvés das la nature. Lorsqu`il écrivit sa "Pastorale", il connaissait un genre musical très en vogue à l`époque qu`on appelait le "Tongemalde der Natur - Peinture sonore de la nature". Dans ces fameux "Tongemalde", on essayait de rendre para la musique les bruits, les rumeurs, les événements, les paysages qu`on rencontrai. Le programme classique de ces "Tongemalde" était le suivant: un beau paysage où le soleil brille, les zéphyrs soupirent, les ruisseaux mumurent dans les vallées, les oiseaux babillent, un torrent se précipite du haut d`une falaise, le pâtre siffle, les moutons gambadent et la bergère chante de sa douce voix. Le ciel commence à s`obscurcir; la population respire plus difficilement et s`épouvante, des nuages noirs s`amoncellent, les vents se mettent à souffler, l`orage gronde au loin et s`approche lentement. La tempête, accompagnée de vents sifflants et d`averses, éclate dans toute sa violence; les cimes de arbres fléchissent et les eaux de torrents se précipitent dans un fracas d`épouvante. Le calme revient peu à peu, les nuages se dissipent et le ciel redevient limpide. La nature, dans un élan d`allégresse, élève sa voix vers le ciel et rend grâce au Seigneur par des chants reconnaissants.

Beethoven recueille, avec un scrupule de naturaliste, les divers motifs que lui offrent les cadres champêtres; il les note méthodiquement: le murmure du ruisseau (plus de ruisseau est grand, plus le son sera grave), les cris des oiseaux (une flûte module un long trille imitant le chant du rossignol); le haut-bois par des notes sourdes et répétées évoque le cri monotone de la caille, enfin la clarinette reproduit l`appel caractéristique du coucou. Beethoven écrira à l`un de ses amis: "Les cailles, les rossignols et les coucous ont composé cette oeuvre avec moi."

Cepedant, en parcourant cette campagne des environs de Vienne, Beethoven cherchait peut-être plus qu`un apaisement passager, peut-être cherchait-il Dieu? Il l`écrira plus d`une fois; par exemple; "La forêt possède un enchantement , comme si chaque arbre me faisait entendre sa voix et me disait: Saint! Saint!"

Cette recherche de Dieu dans la nature, si caractéristique de Beethoven et de tous les Romantiques (musiciens, poètes, écrivains), m`amène néanmoins à me poser une question, d`ailleurs toute simple: que découvrons-nous de Dieu dans la nature? Est-ce que la nature nous aide véritablement, comme le pensent certains, à connaitre Dieu?

Aux chrétiens de Rome, l`apôtre Paul écrivait ceci: "Depuis la création du monde, les perfections du Dieu invisible, sa puissance éternelle et sa divinité sont visibles dans ses oeuvres pour l´intelligence. Les hommes sont donc inexcusables puisque, connaissant Dieu, ils ne lui ont rendu ni la gloire, ni l`action de grâce qui lui reviennent." Romains 1:20,21.

L`apôtre nous dit ainsi que la création nous montre la sagesse, la puissance et la grandeur de Dieu; mais cette nature seule nous permet-elle de connaître Dieu réellement? Si nous avions le temps d`étudier Dieu dans l`oeuvre de Beethoven, nous serions sans doute surpris de la maigreur de sa connaissance de Dieu, du vague et du flou qui se dégagent de ses paroles dans ce domaine. N`est-il pas frappant que dans l`oeuvre immense de Beethoven, il n`y ait finalment que trois oeuvres spirituelles marquantes: Le Christ au Mont de Oliviers, Une messe en ut majeur et la fameuse Missa solemnis, messe nº 2? Et l`on sait que, très souvent, le Dieu dont il parle est étrangement proche de Bacchus, le dieu du vin, et d`autres divinités paiennes. Alors?

J`essayerai de répondre à cette question avec une image toute simple: supposez qu`en vous promenant dans la forêt, vous trouviez une montre...Immédiatement, vous savez que quelqu`un est passé par là et qu`un être humain a perdu cette montre. En la prenant dans votre main, vous pourrez en déduire par sa forme, si elle a appartenu à un homme ou à une femme. Peut-être même selon sa valeur pourrez-vous deviner si le propriétaire était riche ou pauvre...Mais, finalemente, que savez-vous sur le porteur de cette montre? Peut-être cette montre qui semble féminine était-elle portée para un homme...ou l`inverse...Peut-être un pauvre avait-il une montre de riche! Évidemment, de cette façon, nous ne pouvons pas avoir grand-chose. Mais quelle différence si le propriétaire de la montre arrive sur les lieux et dit: "C`est moi qui l`ai perdue!" Maintenant, vous voyes cette personne, vous pouvez lui parler, l`interroger, donc vous la connaissez et l`image sera sans doute très différente de celle que vous aviez auparavant!

La nature a été créée para Dieu et elle nous montre beaucoup des choses sur l`intelligence, la sagesse, les "talents" artistiques de Dieu. Combien tout cela est merveilleux! "Le ciel et la terra, pouvait dire le psalmiste, chantent la louange, la gloire, la grandeur et la magnificence de Dieu" Cependant, pour connaître Dieu, il faut que lui-même vienne et nous rencontre. Il existe un livre extraordinaire qui nous parle justement d`hommes et de femmes qui ont rencontré Dieu, vers lesquels Dieu est venu, auxquels Dieu s`est manifesté: Moise, Ésaie, Jérémie, Paul, Pierre. Touts ces hommes ont écrit ce qu`ils ont vu et entendu. Ce livre, la Parole de Dieu, la Bible, nous parle de celui qui a été l`image la plus parfaite du Dieu créateur du ciel et la terre, du Dieu seul et unique: Jésus-Christ. Dieu fait homme. Et voilà pourquoi notre vision de Dieu restera imparfaite, vague et discutable tant que que nous n`aurons pas lu, médité et écouté la parole de Dieu. L`apôtre Paul, qui voyait dans la nature un reflect de la puissance de Dieu, nous dit: "la foi (la vraie connaissance de Dieu) vient de ce qu`on entend et ce qu`on entend vient de la Parole de Dieu." Romains 10:17. L`écoutons-nous?

JEAN-PAUL SARTRE

"L`athéisme est une entreprise cruelle et de longue haleine: je crois l`avoirmenée jusqu`au bout. Je vois clair, je suis désabusé, je connais mes vraies tâches, je mérite sûrement un prix de civisme; depuis à peu près dix ans je suis un homme qui s`éveill guéri d`une longue, amère et douce folie et qui n`en revient pas et qui ne peut se rappeler sans rire ses anciens errements et qui ne sai plus que faire de sa vie. Je suis redevenu le voyageur sans billet que j`étais à sept ans: le contrôleur est entré dans mon compartiment, il me regarde, moins sévère qu`autrefois: en fait, il ne demande qu`à s`en aller, qu`à me laisser finir le voyage en paix: je lui donne une excuse valable, n`importe laquelle, il s`en contentera. Malheureusement, je n`en trouve aucune et d`ailleurs, je n`ai même pas envie d`en chercher: nous resterons en tête à tête, dans le malaise, jusqu`à Dijon où je sais fort bien que personne ne m`attend."
Ainsi s`exprime un des pères de l`existentialisme athée: Jean-Paul Sartre.
Jean-Paul Sarte, né à Paris en 1905, entre à l`École Normale Supérieure en 1924 et est agrégé de philosophie en 1928. Il restera dans l`enseignement jusqu`en 1944 puis se consacrera aux lettres (romans, essais, manifestes, pièces de théâtre). Il dirige la revue "Les Temps Modernes" qu`il a fondée em 1946.
"Pouquoi sommes-nous au monde? Par hasard, puisqu`il n`y a pas de Dieu", affirme Sartre. L`existence est inutile, elle se surajoute à la nature inanimée, elle est de trop. Faut-il la supprimer? C`est une question que se pose Roquentin, un des personnages de Sartre dans "La Nausée": "Ma mort même eût été de trop, de trop mon cadavre, mon sang sur les cailloux, entre ces plantes." Cette impression de non-sens, d`inutilité de la vie se retrouvera à travers toute l`oeuvre de Sartre.
Mais le livre où peut-être il ser révèle le plus, c`est son autobiographie intitulée: Les mots. Dans ce livre, on apprend à son sujet des choses bien curieuses, notamment qu`il est apparenté à une famille bien connue mais non pas pour son athéisme, puisqu`il s`agit de la famille d`Albert Schweitzer, le fameux médecin de Lambaréné. D`ailleurs, Jean-Paul Sartre grandira dans un entourage dont il dira lui-même: "Tout le monde croyait chez nous, par discrétion. Dans notre milieu, dans ma famille, la foi n`était qu`un apparat pour la douce liberté française. Je pressentais la religion, je l`espérais, c`était le remède; me l`eût-on refusée, je l`eusse inventée moi-même. On ne me la refusait pas. Élevé dans la foi catholique, j`appris que le Tout-Puissant m`avait fait pour sa gloire, c`était plus que je n`osais rêver. Mais, par la suite, dans le Dieu fashionable qu`on m`enseigna, je ne reconnus pas celui qu`attendait mon âme: il me fallait un Créateurs, on me donnait un Grand Patron: les deux n`étaient qu`un, mais je l`ignorais: je servais sans chaleur l`Idole pharisienne et la doctrine officielle me dégoûtait de chercher ma propre foi. Pourtant, je croyais: en chemise, à genoux sur le lit, mains jointes, je faisais tous les jours ma prière mais je pensais au Bon Dieu de moins en moins souvent."
Jean-Paul Sartre nous dit encore dans ce livre: "J`avais besoins de Dieu, on me le donna, je le reçus sans comprendre que je le chechais. Faute de prendre recine en mon coeur, il a végété en moi quelque temps, puis il est mort. Aujourd`hui quand on me parle de lui, je dis avec l`amusement sans regret d`un vieux beau qui rencontre une ancinne belle: "Il y a 50 ans, sans ce malentendu, sans cette méprise, sans l`accident qui nous sépara, il aurait pu y avoir quelque chose entre nous."
Mais c`est sur une autre phrase de Jean-Paul Sartre lui-même, tirée du même livre, que je voudrais m`arrêter quelques instants: On m`enseignait l`Histoire Sainte, l`Évangile, le catéchisme, sans me donner les moyens de croire. Le résultat fut un désordre qui devint mon ordre particulier. Il y eut des plissements, un déplacement considérable prélevé sur le catholicisme; le sacré se déposa dans les belles lettres, l`homme de plume apparut "ersatz" du chrétien que je pouvais être. Sa seule affaire était le salut, son séjour ici-bas n`avait d`autre but que de lu faire mériter la béatitude posthume par des épreuves dignement supportées.
"On m`enseignait l`Évangile sans me donner le moyen de croire." Est-ce pour cela que Jean-Paul Sartre est resté un athée? Je ne le sais...Car, aussi curieux que cela paraisse, la Bible, la Parole de Dieu, nous dit que l`homme est naturellement séparé de Dieu: ce que beaucoup de personnes prennent pour quelque chose d`étrange, d`étonnat, est au fond tout á fait normal. L`homme ne peut pas croire; l`apôtre Paul nous dit dans une de ses lettres aux Corithiens: "L`homme naturel, biologique, tel qu`il est de par sa naissance, ne reçoit pas les choses de l`Esprit de Dieu (1 Corinthiens 2:14). C`est à cette difficulté, que Jean-Paul Sartre semble s`être heurté, comme beaucoup de personnes avant lui et aussi de nos jours.
En conclusion, voyons comment la Bible nous donne le moyen de croire. Parmi les disciples de Jésus, il y avait Thomas, l`incrédule. Mais ce surnom aurait pu être donné à tous les disciples: tous, nous dit le Nouveau Testament, lorsqu`ils entendirent que Jésus était ressuscité, crurent que c`étaient des fables. Il ne leur a pas suffi d`entendre que Jésus était ressuscité pour l`accepter, pour le croire, pour en avoir la certitude, pour que que leur vie en soit transformée. Quand ses amis lui ont dit: Jésus est ressuscité, Thomas a répondit: "Si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirait pas." (Jean 20:25). Et il était profondément sincère; il cherchait vainement à savoir la vérité.
Quelque temps après, il s`est retrouvé au milieu des autres qui avaient rencontré Jésus et savaient donc qu`il était ressuscité. Jésus est venu et, après avoir dit: "La paix soit avec vous!", il s`est tourné vers Thomas. Jésus ne s`est pas tourné ver lui en disant: "Mon pauvre, il n`y a pas de place dans mon royaume pou les gens de ton espèce." In ne s`est pas tourné ver Thomas pour le repousser, le juger, le condamner; mais, avec amour, comme il le fait toujours, il lui a dit: "Thomas, approche-toi, regarde mes mains, mets ta main dans mon côté et crois." En d`autres mots: "Fais l`expérience de ma personne, mets-moi à l`épreuve." Et dès que Thomas l`a fait, il n`a pu que dire: "Mon Seigneur et mon Dieu!"
Quand il a mis Jésus à l`épreuve il s`est rendu compte: "Effectivement, Jésus est vraiment ressuscité." Il n`a pu que constater que Jésus était vraiment vivant; il ne pouvait pas l`expliquer, il ne pouvait pas le comprendre, c`était impossible. Mais cette rencontre avec le Christ ressuscité a bouleversé sa vie.
C`est là le secret de la vraie foi: elle est un certitude, une assurance, un don de Dieu, nous dit la Bible. Pour recevoir de don, if faut avoir l`humilité, sans peut-être même croire en Dieu mais en soupçonnant vaguement son existence, de s`agenouiller et de crier à Dieu: "Si tu existes, viens à mon secours, aie pitié de mon incrédulité, pardonne mon péché et fais-toi connaître à moi afin que je puisse aussi te servir et te suivre."
Que serait devenue la vie de Jean-Paul Sartre si on lui avait donné le moyen ou s`il avait saisi le moyen de croire? Je n`en sais rien, mais ce qui est important avant tout, c`est ce que deviendra votre vie si aujourd`hui vous dites à Jésus: "Je voudrais croire, aide-moi."

PIERRE TCHAIKOSVSKI

Tchaikovski né em 1840, mort en 1893, est sans doute un des plus grands, sinon le plus grand, compositeur russe. Un critique connu, Émile Vuilermoz, l`a défini comme un être si instable, si pétri de contraditions, si désaxé, si torturé, si flottant, si déséquilibré, qu`on ne sait sur quel socle installer solidement sa statue. L´enfant, l`adolescent, l`homme, l`artiste, l`amoureux, l`ami, le camarade, ne peuvent être dessinés d`un trait net. Tout en lui est vague, flou, nébuleux, trouble et indécis. Doué d`une sensibilité d`écorché vif, il a des ráctions qui nous décorncerten. On n`a pas le droit de juger ce malade comme les autres hommes.
Tchaikovski aborda tous les modes d`expresion musicale; il a composé dix opéras dont La Dame de pique, il a écrit trois concertos pour piano et orchestre; le plus connu est sans doute le Concerto nº 1 en si bémol mineur. Il a écrito trois ballets, de chefs-d`oeuvre du genre qui augmentent sa popularité, Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant et Casse-Noisette. Il écrira également six symphonies dont la plus connue est sans doute la dernière intitulée Pathétique. Il l`a commencée le 10 Février 1893 en s`enfermant dans sa maison de campagne de Klin. Il dira lui-même, à propos de cette oeuvre: "Elle sera une énigme pour tout le monde, et cependant ele sera à programme. Tandis que j`en cherchais les thèmes, j`ai versé plus d`une fois des larmes. Jamais je n`ai écrit une oeuvre meilleure. J`ai vraiment la conscience d`un travail bien fait. Ce qu`elle m`a coûté ne regarde que moi... Toute ma vie, toutes mes souffrances sont enfermées dans ces pages qui saignent... En construisant ma symphonie, j`avais l`impression de ne plus rien savoir, comme si j`avais tout oublié - sauf mon chagrin. Ma Pathétique, je la dédie à Bob..."

Bob Davidov, son neveu et mauvais génie, porte ainsi la gloire d`être l`inspirateur d`une oeuvre arrachée à Tchaikovski - comme une tranche de son coeur!

Mais d`où venait donc cette souffrance de Tchaikovski? Un compositeur comblé, honoré, riche. Il avait tout ce qui, normalement, rend l`homme heureux et le comble. Alors d`où venait cette soufrance?

Elle émanait d`une sexualité déréglée. Appelons les choses par leur nom: de son homosexualité. Ce n`est qu`à sont frère Modeste qu`il confia le secret de ses tendances anormales: "Je dois, par tous les moyens, lutter contre ma nature, car je ne puis supporter la terrible pensée que les personnes de mon entourage pourraient avoir honte de moi..." Pour éviter les bruits qui courent à son sujet - qui sont malheureusement fondés - il épousera Antonina Milioukova. Mais ce mariage tourne au désastre. Elle deviendra folle, et lui, ne sera pas guéri. Extérieurement, Tchaikovski mène une existence très régulière. Un de ses biographes, Édouard Lockspeiser, écrit: "Il se levait entre sept et huit heures, buvait du thé, lisait la Bible, puis étudiait l`anglais et allait faire une courte promenade. Il travaillait de neuf heures et demie à treize heures. Après le déjeuner, par tous les temps, il se promenait seul pendant deux heures. Au cours de ses promenades de l`après-midi, il se livrait à un travail de création très fructueux en prenant le thé et travaillait de cinq à sept heures; puis il allait faire une dernière promenade, généralement avec un compagnon, jusqu`à huit heures. Après le dîner, il lisait ou jouit aux cartes, ou encore jouait du piano jusqu`à onze heures. Ensuite il allait se coucher. Nul ne savait que ce bourgeois ponctuel s`abandonnait à des beuveries solitaires et à des débauches répugnantes. La crainte d`être découvert inspirera à l`artiste cent ruses singulières. Et vers sa quarantième année il notera cette parole terrible: "Ma vie est un enfer."

C`est en pleine gloire que P. Tchaikovski disparaîtra, à cinquante-trois ans, sur un geste puéril de défi. Pour braver le choléra qui ravageait Moscou, il but un grand verre d`eau non stérilisée au robinet de sa cuisine. Quatre jours aprés, il était mort, ce qui valut à sa Symphonie Pathétique, la denière qu`il a écrite, un regain de popularité.

Ma vie est un enfer! N`est-ce pas l`image de beaucoup de vies? Extérieurement tous les éléments du bonheur sont à portée de la main. Et pourtant, au fond du coeur, c`est l`enfer!

Conbien sont devenus esclaves de l`impureté, et combien de vies ont été brisées, tourmentées, par cette esclavage? Après l`euphorie du début, on constate qu`on est esclave.

Ma vie est un enfer. N`y a-t-il vraiment pas de moyen d`être libéré? N`y a-t-il pas moyen de sortir des esclavages?

Si, heureusement! Ce n`est pas pour rien que le Nouveau Testament a été appelé une "Bonne Nouvelle". Je pense à une rencontre qui se fit un jour dans une synagogue. Il y avait là un homme tourmenté - nous dit la Bible - para un esprit impur. Cet homme avait cherché la libération dans la religion et il ne l`avait jamais trouvée. Cet homme, à l`esprit impur, se trouve face à face avec Jésus, le Fils de Dieu venu pour sauver, venu, comme il le dira lui-même, pour liberér. Jésus voyant la souffrance, l`enfer de cet homme, commande à l`esprit impur de sortir de lui. Alors il y a une lutte, un combat terrible, en cet homme qui finalement s`effondre aux pieds de Jésus. Quand le Seigneur le relève, il est libre. L`esprit - nous est-il dit - est sorti de lui sans lui faire de mal (Luc. 4:31-37).

C`est cette expérience formidable qu`on peut faire avec Jésus-Christ. Cette expérience a boulervé la vie de millieers de jeunes qui ne souffraient pas forcément de l`esclavage d`une sexualité non contrôlée, mais pour la plupart de celui de la drogue, de l`alcool. En désespoir de cause ils se sont tournés ver Jésus, et ont fait cette découverte merveilleuse: Jésus libére!

Avez-vous fait cette expérience avec Jésus? Avez-vous déjà rencontré le Christ vivant?

La religion de cet homme à l`esprit impur ne lui avait servi à rien. Le fait d`être dans un temple ne l`avait pas libéré non plus. Ce n`est pas une morale ou des bons conseils qui auraient changé sa vie. Mais Jésus rend possible l`impossible! Et j`ajoute en toute simplicité que cela est vrai aussi pour vous; il suffit de vous mettre à genoux, de vous effondrer, comme cet homme, aux pieds de Jésus et de crier: "Jésus, si tu es vraiment le Fils de Dieu, alors pardonne mes fautes, mes péchés, et libère-moi."

Beaucoup de mes amis l`ont fait; ils se sont relevés libérés, sachant que le Christ est le Grand Libérateur.