L´ÉCRITURE SAINT ET LE "MONDE"

 

Lecture proposée: 1 Jn 2.14-3.17

1. Définition

Dans l'Ecriture, le mot "monde" est employé dans divers sens:

le monde matériel, l'univers créé par Dieu (Ac 17.24; Rom 1.20);

la terre avec ses habitants (Cf Hb 2.5 JND et Mt 24.14; Rm 10.18 pour autres versions)

l'humanité tout entière, le genre humain (Jn 3.16-17;2 Co 5.19);

l'état d'esprit, la façon de vivre et d'agir propre à ceux qui sont loin de Dieu. (1 Jn 2.15-17) mais aussi la société profane par contraste avec le "peuple de Dieu"; (Jc 4.4 ; 1 Jn 4.4-5)

 

2. La nature du monde

(Nous ne considèrerons dans cette leçon que le 4eme sens)

Le monde est l'organisation de l'humanité selon les principes de Satan, un système bâti sur l'orgueil, l'égoïsme...(Ep 2.1-3). De façon plus générale, tout ce qui transgresse la loi et la volonté de Dieu vient du monde (2 Ti 3.2-5; Rm 1.28-31).

Beaucoup de choses sont bonnes ou mauvaises suivant l'usage qu'on en fait. Le monde est tout

COEURS BRISÉS


1.       Le cœur brisé du pécheur (Luc 7:36-38)
La scène se passe dans la maison de Simon le pharisien. Un homme qui se croyait juste avait invité Jésus à sa table. Or l’événement central de cette scène n’est pas la rencontre du Seigneur Jésus avec son hôte, mais celle qu’il a avec une femme qui n’était pas invitée, une pécheresse notoire. Elle avait entendu parler du Seigneur Jésus et était venue là où il se trouvait. Souffrant de sa culpabilité, elle saisit l’occasion qui s’offre à elle d’être déchargée du poids qui est sur son cœur. Poussée par sa détresse intérieure et attirée par la grâce du Seigneur, elle vient dans la maison du pharisien. Elle se met aux pieds de Jésus et pleure.
Ses larmes témoignent de son cœur brisé. Elle reconnaît qu’elle est une pécheresse. Elle est sensible aux « richesses de la bonté de Dieu » et se laisse « pousser à la repentance » par cette bonté qui s’est révélée en Jésus (cf. Rom. 2:4). Le Sauveur ne laisse pas ce cœur brisé sans réponse. Qui vient à lui de cette manière fait l’expérience que son cœur est guéri. La femme entend les paroles bienfaisantes : « Tes péchés sont pardonnés... Ta foi t’a sauvée, va-t’en en paix ».
C’est de ceci que tout pécheur a besoin : du pardon et de la paix. Il l’obtient par la foi. Aujourd’hui encore, le Seigneur désire guérir le cœur blessé de ceux qui vivent sans Dieu et sans perspective. Le chemin que cette femme a pris est encore aujourd’hui le seul chemin par lequel on obtient le pardon et la paix. Tous les autres sont des chemins d’erreur qui ne conduisent pas au salut. Celui qui vient au Seigneur dans la conscience de sa culpabilité et de ses péchés, et qui croit en lui et en son œuvre rédemptrice, reçoit ses paroles : « Va en paix ».
2.       Le cœur brisé des croyants éprouvés (Luc 7:11-15)
Le cœur étreint par la tristesse, une veuve conduit son fils unique au tombeau. Une détresse inexprimable, et probablement de nombreuses questions sans réponse, remplissent son cœur. Mais devant les murs de la ville de Naïn, la vie vient à la rencontre de la mort. Le convoi funèbre doit s’arrêter lorsque le prince de la vie s’approche.
Avec un regard plein d’amour, le Seigneur voit ce qu’il y a dans le cœur brisé de cette mère, et il est ému d’une profonde sympathie. « Le Seigneur, la voyant, fut ému de compassion envers elle. » La détresse de la femme ne le laisse pas indifférent. « Ne pleure pas », lui dit-il. Parole de consolation pour son cœur blessé.
Ensuite, Jésus se révèle comme étant le Seigneur de la vie et de la mort. Il touche la bière, et ceux qui sont là peuvent entendre ses paroles : « Jeune homme, je te dis, lève-toi ». La mort doit lâcher sa proie. Le cœur brisé de la mère est guéri. Son fils lui est rendu.
Dans un monde où tout passe, l’ombre de la mort plane au-dessus de chacun. Elle est inéluctable. Le

La Vie par la Foi


Hébreux 11.20-40
1.La persévérance - Abraham et Sara (Hb 11.11-12)
Comment obtenir une postérité nombreuse d'une femme en incapacité d'enfanter ? Abraham et Sara sont néanmoins restés dans l'attente de la réalisation de cette promesse car ils regardaient à la fidélité et à la puissance de Dieu (Rm 4.17-21). Leur foi leur donna la persévérance pour attendre le moment de Dieu. Tous les croyants sont appelés à persévérer en comptant par la foi sur la fidélité et la puissance de Dieu (Hb 6.11-12; Hb 10.36-38; Ac 14.22).
 
2. Le renoncement et l'engagement - Moïse (Hb 11.24-26)
Moïse renonça à des avantages personnels et temporels (rang social élevé, richesses) et préféra une situation difficile et la communion avec Dieu, à une situation facile mais sans cette communion. Le croyant est appelé à renoncer à tout ce qui s'acquiert au prix du reniement de Dieu, à tout ce qui prend la place de Dieu et à ce qui met des obstacles à sa disponibilité pour Dieu (Mt 6.24; Ph 3.7-8). Il regarde à l'avenir plutot qu'au présent. (Mc 10.28-30;2 Co 4.17-18; Rm 8.18)
 
3. La fermeté - Moïse (Hb 11.27)
Face à l'opposition et la puissance visible de Pharaon, qui voulait empêcher la sortie du peuple d'Israël, Moïse resta ferme et refusa tout compromis; il plaça sa confiance (sa foi) dans la suprématie du Dieu invisible. Le Nouveau Testament contient de très nombreux appels à la fermeté:
au sein de l'opposition (1 Th 3.1-3);
face aux attaques du diable (1 Pi 5.8-9; Ep 6.11-13);
dans l'attachement aux enseignements bibliques (2 Th 2.15);
dans le témoignage (Ph 1.27).
Cette fermeté a pour base la foi (1 Co 16.13) qui s'appuie sur Dieu seul.
 
4. La délivrance - Moïse (Hb 11.29)
Bloqué entre la Mer Rouge et l'armée égyptienne, le peuple d'Israël se trouvait dans une situation sans issue. La foi de Moïse dans la toute puissance de Dieu ranima la foi chancelante du peuple et le fit accéder à la délivrance. Dieu, qui est tout puissant, peut intervenir lorsque le croyant se trouve dans une situation sans issue; il le fait en réponse à l'appel du croyant et à la foi qu'il manifeste (Ps 34.18-20; 2 Pi 2.9a; cf. Dan 3.17; Ac 28.36).
 
5. La victoire - Josué (Hb 11.30)
Dans une situation de guerre et devant l'obstacle des murailles de Jéricho, Josué et le peuple d'Israël attendaient par la foi l'intervention de Dieu en leur faveur (cf. Dt 1.29-31). Ils persévérèrent sept jours jusqu'à la victoire. Tout croyant est engagé dans un combat (Rm 15.30; Ep 6.12); pour être victorieux, il doit avant tout garder la foi (1 Tim 1.19; 1 Tim 6.11-12) et s'attendre à l'intervention de Dieu en sa faveur.
SANS LA FOI IL EST IMPOSSIBLE DE PLAIRE A DIEU
Hébreux 11.6

JUSTFICATION PAR LA FOI

Réflexion JÉSUS – 1
1- La Bible enseigne-t-elle que Jésus était Dieu ?
« Voici que la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils et on lui donnera le nom d`Emmanuel, qui se traduit : Dieu avec nous. » Matthieu 1 :23.
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle étai au commencement avec Dieu. » Jean 1 :1,2.
 
2- Que dit le Père au sujet de Jésus ?
« Et voici qu`une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j`ai mis toute mon affection ». Matthieu 3 :17.
3- Jésus lui-même déclara-t-il qu`il était Dieu ?
« Le souverain sacrificateur l`interrogea de nouveau et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils du Dieu Béni ?

Cœurs Brisés

1.1       Le cœur brisé du pécheur (Luc 7:36-38)

La scène se passe dans la maison de Simon le pharisien. Un homme qui se croyait juste avait invité Jésus à sa table. Or l’événement central de cette scène n’est pas la rencontre du Seigneur Jésus avec son hôte, mais celle qu’il a avec une femme qui n’était pas invitée, une pécheresse notoire. Elle avait entendu parler du Seigneur Jésus et était venue là où il se trouvait. Souffrant de sa culpabilité, elle saisit l’occasion qui s’offre à elle d’être déchargée du poids qui est sur son cœur. Poussée par sa détresse intérieure et attirée par la grâce du Seigneur, elle vient dans la maison du pharisien. Elle se met aux pieds de Jésus et pleure.
 
Ses larmes témoignent de son cœur brisé. Elle reconnaît qu’elle est une pécheresse. Elle est sensible aux « richesses de la bonté de Dieu » et se laisse « pousser à la repentance » par cette bonté qui s’est révélée en Jésus (cf. Rom. 2:4). Le Sauveur ne laisse pas ce cœur brisé sans réponse. Qui vient à lui de cette manière fait l’expérience que son cœur est guéri. La femme entend les paroles bienfaisantes : « Tes péchés sont pardonnés... Ta foi t’a sauvée, va-t’en en paix ».
 
C’est de ceci que tout pécheur a besoin : du pardon et de la paix. Il l’obtient par la foi. Aujourd’hui encore, le Seigneur désire guérir le cœur blessé de ceux qui vivent sans Dieu et sans perspective. Le chemin que cette femme a pris est encore aujourd’hui le seul chemin par lequel on obtient le pardon et la paix. Tous les autres sont des chemins d’erreur qui ne conduisent pas au salut. Celui qui vient au Seigneur dans la conscience de sa culpabilité et de ses péchés, et qui croit en lui et en son œuvre rédemptrice, reçoit ses paroles : « Va en paix ».
 
1.2       Le cœur brisé des croyants éprouvés (Luc 7:11-15)
Le cœur étreint par la tristesse, une veuve conduit son fils unique au tombeau. Une détresse inexprimable, et probablement de nombreuses questions sans réponse, remplissent son cœur. Mais devant les murs de la ville de Naïn, la vie vient à la rencontre de la mort. Le convoi funèbre doit s’arrêter lorsque le prince de la vie s’approche.
 
Avec un regard plein d’amour, le Seigneur voit ce qu’il y a dans le cœur brisé de cette mère, et il est ému d’une profonde sympathie. « Le Seigneur, la voyant, fut ému de compassion envers elle. » La détresse de la femme ne le laisse pas indifférent. « Ne pleure pas », lui dit-il. Parole de consolation pour son cœur blessé.
 
Ensuite, Jésus se révèle comme étant le Seigneur de la vie et de la mort. Il touche la bière, et ceux qui sont là peuvent entendre ses paroles : « Jeune homme, je te dis, lève-toi ». La mort doit lâcher sa proie. Le cœur brisé de la mère est guéri. Son fils lui est rendu.
 
Dans un monde où tout passe, l’ombre de la mort plane au-dessus de chacun. Elle est inéluctable. Le monde est « la vallée de l’ombre de la mort ». Mais c’est précisément dans un tel monde que notre Seigneur et Sauveur est venu. Il a lui-même expérimenté ce que c’est que d’y vivre. Il sait ce que signifie la perte d’un être bien-aimé. Au tombeau de son ami Lazare, il a aussi versé des larmes.
 
C’est pourquoi il nous comprend lorsque nous connaissons des difficultés, lorsque nous sommes malades, lorsque nous sommes abattus et avons le cœur lourd. C’est une grande chose de savoir que notre Seigneur a le pouvoir de nous aider. Mais il n’y a pas seulement cela. Il nous fait goûter d’abord sa sympathie. Il nous aime. Il entre dans nos circonstances et nous console : « Ne pleure pas ». Il peut sécher les larmes et guérir les cœurs brisés.
 
Le Maître agit de manière divinement parfaite. Tout d’abord, il sèche les larmes, ensuite il apporte la délivrance. Nous aurions peut-être agi de manière inverse. Mais le Seigneur veut que nous apprenions d’abord à connaître la douceur de ses compassions et ensuite sa puissance qui donne le secours. Dans sa sagesse, il décide lui-même quand et comment il nous aidera. Laissons-le agir. Une chose est certaine : il guérit les cœurs brisés et bande les plaies. Il veut que sa paix remplisse nos cœurs et nous soutienne dans nos circonstances difficiles.
 
Aucun d’entre nous n’a la puissance de ramener des morts à la vie, mais le Seigneur veut nous utiliser pour aider les autres. Lorsque nous rencontrons des personnes qui ont le cœur brisé, cherchons à les aider dans le même esprit que le Seigneur.
1.3       Le cœur brisé du croyant en chute (Luc 22:54-62)
C’est maintenant une tout autre scène qui s’ouvre devant nous. Des hommes méchants, ennemis du Seigneur Jésus, l’ont saisi et l’ont conduit au palais du souverain sacrificateur. Pierre le suit de loin. Peu de temps auparavant, il avait déclaré, très sûr de lui, être prêt à mourir pour son Maître. Mais maintenant, une distance s’établit entre lui et le Seigneur. Il entre bien dans la cour de la maison où se trouve Jésus. Mais il s’assied parmi les ennemis de son Maître et se chauffe à leur feu. Qu’arrive-t-il ? La tentation ne se fait pas attendre. Une servante lui adresse la parole et la peur l’envahit. Avec insistance, il se dissocie de celui sur qui se concentre la haine de tous. « Je ne le connais pas. »
 
Allons-nous nous placer au-dessus de Pierre ? Certainement pas. Ne nous est-il pas arrivé de renier le Seigneur dans des situations beaucoup plus anodines ? À l’école ? Au travail ? Parmi nos voisins ? Un peu de distance intérieure avec le Seigneur suffit pour que nous tombions à la moindre tentation.
 
Et Jésus ? Avait-il le temps de penser à son disciple ? Ce qu’on lui faisait subir aurait pu retenir toute son attention. Merveilleux Sauveur ! Son cœur était occupé de Pierre. Il savait à l’avance ce qui allait arriver, et ce reniement l’affecte profondément, mais il ne met pas son disciple de côté. « ET le Seigneur, se tournant, regarda Pierre. » Ce regard attristé et en même temps plein d’amour est comme une flèche qui atteint le cœur de Pierre et le brise. Cet homme courageux et énergique sort et pleure amèrement sa faute.
 
Le Seigneur ne nous abandonnera pas non plus. Par son regard d’amour, il s’emploie à nous placer toujours dans la lumière pour atteindre nos cœurs. Son amour ne change pas. Il ne veut pas seulement nous secouer et nous faire comprendre où nous avons manqué. Il veut aussi nous soigner. Au matin de la résurrection, il a trouvé Pierre et a parlé à son cœur. Peu après, il l’a réhabilité devant les autres disciples. C’est toujours le but du Seigneur. Il veut nous ramener à une heureuse communion avec lui et faire de nous des serviteurs utiles pour lui.
1.4       Le cœur brisé du Sauveur
Nous ne pouvons terminer ces courtes considérations sur des cœurs humains brisés sans penser au cœur de Celui qui, justement dans l’évangile de Luc, nous est présenté comme le « Fils de l’homme ».
 
Ses sentiments sont décrits prophétiquement dans les Psaumes : « L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis accablé ; et j’ai attendu que quelqu’un eût compassion de moi, mais il n’y a eu personne » (69:20). Il avait guéri les cœurs brisés. Mais sur le chemin de la croix, il est seul avec ses propres souffrances. Il avait toujours été là quand quelqu’un avait besoin d’aide. Il avait témoigné sa sympathie à ceux qui étaient dans la douleur. Mais maintenant qu’il est lui-même dans la plus grande détresse, le cœur des autres se ferme.
 
Il n’avait semé que l’amour, et le plus souvent, il ne récoltait qu’une hostilité amère. On lui reprochait même sa confiance en son Dieu. Et ses disciples? Le Seigneur n’attendait-il pas de la consolation de leur part? Maintenant ils avaient fui. Jésus devait suivre ce chemin douloureux entièrement seul.
 
Le psaume 22 exprime ses sentiments lorsqu’il était suspendu à la croix : « Je suis répandu comme de l’eau, et tous mes os se déjoignent ; mon cœur est comme de la cire, il est fondu au-dedans de mes entrailles » (v. 14).
 
Lequel d’entre nous pourrait sonder la détresse qui a alors été celle du Sauveur ? À lui soient éternellement la louange et la reconnaissance !