LA FIN DU MONDE EST-ELLE POUR DEMAIN?

La question n’est pas nouvelle. De tout temps, la crainte d’un anéantissement total a tourmenté les hommes.

Déjà en l’an mille de notre ère le monde occidental a, paraît-il, vécu cette panique superstitieuse. Quelle frayeur à l’approche de la date fatidique. Que de dévotions apeurées, exploitées par les profiteurs de cette époque. L’an mille passa : le rythme des années reprit, toutes craintes dissipées, on se remit à vivre comme auparavant.

Depuis lors se sont colportées bien des prophéties semblables qui font un moment trembler les uns et plaisanter les autres. Les découvertes récentes, les immenses progrès de la science inquiètent les gens. On se demande si l’homme, cet apprenti sorcier, saura s’arrêter à temps et éviter la catastrophe finale qu’il risque de déclencher. Catastrophe qui pourrait bien signifier la fin de notre monde, en tout cas de toute vie sur la planète !

Quand ?

La Bible qui nous renseigne sur ces sujets terrifiants ne précise aucune date et rien n’autorise à fonder sur elle des prédictions fantaisistes. Mais elle parle de temps fâcheux, de derniers jours, et d’une dernière heure, plutôt pour dévoiler les caractères moraux des hommes de la génération finale. Même parmi ceux qui portent le nom de chrétiens, beaucoup méprisent la grâce, s’opposent à Dieu, rejettent le témoignage qu’il rend au sujet de son Fils donné pour le salut du monde. Ils iront de mal en pis, annonce l’Écriture (2° Épitre à Timothée, chap. 3 v. 13). Loin de s’améliorer, l’humanité s’avilit toujours davantage et s’achemine vers son châtiment collectif inéluctable.

Comment ?

Dans le langage figuré de l’Apocalypse, la Bible annonce les jugements effrayants qui vont succéder au temps actuel de la patience divine. Les hommes «rendront l’âme de peur» (Luc 21:26) ; ils «blasphémeront le Dieu du ciel» (Apoc.16:11) qui pourtant jusqu’au bout les aura appelés à se repentir pour échapper au malheur éternel. Oui, la parole de Dieu trace en de saisissants tableaux les grands traits de ces événements à venir. En voici un, tiré de la 2° Épître de Pierre, chap. 3 v. 7 à 10.

«Les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies... Mais Dieu est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or le jour du Seigneur viendra comme un voleur; et, dans ce jour-là, les cieux passeront avec un bruit sifflant, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les oeuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement».

Ainsi la Bible, soulevant le voile, confirme que l’univers que nous connaissons disparaîtra soudain dans un embrasement gigantesque, à l’échelle du cosmos, suivi par le jugement dernier d’Apocalypse, chap. 20 v. 11 à 15.

Avenir terrifiant qui nous invite à considérer notre présence sur la terre comme éphémère et à nous mettre en règle avec Dieu avant qu’il donne expression à sa colère ! Celle-ci va succéder à Son apparente indifférence à l’égard du mal, de la souffrance et de l’injustice. Mais jusque-là, Dieu ne cesse pas d’attirer les hommes à Lui pour fuir cette colère, accepter son pardon et jouir de sa paix.

L’heure est plus avancée que nous ne pensons au cadran de l’histoire. Durant l’époque critique où nous vivons, Satan harcèle et séduit les hommes qu’il entraîne à la perdition. Mais durant ce temps aussi, Dieu qui connaît l’avenir, la fin de tout, rappelle sans cesse par sa Parole que c’est aujourd’hui le jour du salut.

un appel

Dieu nous présente lui-même son grand salut accompli par son propre Fils. Ne l’a-t-il pas sacrifié pour nous ? N’a-t-il pas fait tomber sur Lui l’iniquité de nous tous ? Jésus Christ s’est offert lui-même en rançon pour nous. - «Il a fait la paix par le sang de sa croix» (Épître aux Colossiens, chap. 1 v. 20). Ce salut de Dieu est aussi pour vous si seulement, fuyant la colère à venir, vous croyez au nom du Fils unique de Dieu, mort pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.

Nous ne cherchons pas à vous effrayer, car ce n’est pas la crainte de l’enfer, mais l’amour de Dieu qui doit vous conduire à la vie éternelle.

Jésus a dit : «Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie» (Év. selon Jean, chap. 14 v. 6).

« Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut ? » (Épître aux Hébreux, chap. 2 v. 3).

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