PAUL DUKAS

Paul Dukas, un des grands musiciens français, compositeur et professeur, est né à Paris en 1865 et décédé en 1935. On a vu surtout en lui un des maîtres de l`orchestration. Sa mère était une pianiste très douée ; son père, un homme d`un grand savoir, lui inculqua l`amour de l`étude et le goût de ça recherche historique. A cinq ans on le met au piano, mais ce n`est qu`à l`âge de quatorze ans qu`il ressentira vraiment sa vocation de musicien. En 1881 il entre au Conservatoire de Paris. Quelques pages inédites datent de cette époque : Air de Clytemnestre (1885) le premier second grand prix de Rome lui est décerné pour sa Cantate Velleda. En 1896 il achève la « symphonie en UT ». Il sera l`ami de Debussy, de Fauré et de d`Indy, qui auront beaucoup d`admiration pour lui. Sa vaste culture, son intransigeance loyauté artistique le mettent, par ailleurs, au premier rang des critiques musicaux parisiens de l`époque. On remarquera encore qu`il ne cessera de produire même dans la vieillesse, mais aura soin de tout détruire avant sa mort.

Parmi les morceaux de musique qu`il composa, l`œuvre sans doute la plus connue s`intitule « l`Apprenti sorcier » qui fut présentée la première fois le 18 mai 1897 à Paris lors d`u concert de la Société Nationale de Musique. Paul Dukas y met en musique une célèbre ballade de Goethe. Il s`agit de l`histoire d`un jeune apprenti qui, profitant de l`absence de son maître, le vieil enchanteur, essaye d`employer certaines formules magiques pour commander au balai de laver seul la maison. Seulement voilà : il a su mettre en route le balai qui commence à laver et même à verser de l`eau, mais il a oublié le mot capable d`arrêter ce fameux balai et d`endiguer les cataractes qui submergent bientôt le logis et ne s`arrêteront qu`au moment où l`enchanteur, enfin revenu, prononce une incantation mystérieuse qui ramène tout au calme.

Ce qu`il y a de frappant dans cette ballade et ce morceau de musique décrivant les catastrophes de plus en plus terribles qui arrivent à cause du balai, l`angoisse et la crainte du jeune apprenti et finalement le calme revenu lorsque le maître est là et prononce l`incantation magique, c`est qu`ils renferment une vérité profonde. En effet, ne s`agit-il pas ici de l`histoire de l`Homme, l`homme en général, mais aussi l`homme dans sa vie personnelle ? La Bible nous dit que, profitant de l`absence de Dieu, l`homme s`est emparé de pouvoirs qui ne lui étaient pas encore destinés. L`homme s`est emparé de la création, cette création dont Dieu aurait bien voulu qu`il en devienne un jour le maître dans l`obéissance, sachant qu`il n`était pas encore mûr pour la diriger.

Mais l`homme s`est arrogé ce droit ; il a pris en mains le monde, il a mis Dieu dehors, proclamant bien haut : « Je n`ai pas besoin de Dieu, je me débrouillerai tout seul, je saurai le faire. » Et, au début, tout semblait aller très bien : le balai a bien fonctionné. Mais voilà que, petit à petit, des calamités viennent obscurcir la joie de l`homme. Non seulement ces lendemains qui chantent, ce paradis qui devait se réaliser sur la terre ne viennent pas, mais de plus en plus de catastrophes s`abattent sur la terre. Est-il nécessaire de rappeler tous les problèmes qui secouent le monde actuel ? Est-il nécessaire de parler de ces milliers des jeunes qui, passent devant les tribunaux dans le monde dit civilisé. Des ces milliers des personnes qui essayent d`échapper à ce monde par le suicide ? De ce spectre inquiétant de la guerre généralisé ? Du spectre qui nous touche de plus près, celui de la pollution ? Tous les jours on nous avertit, tous les jours, on nous en parle.

Un des grands penseurs de notre époque, Jean Rostand, dit dans un de ces livres : « Le drame, c`est que la science a fait de nous des dieux avant que nous le soyons. » Effectivement, il semble que ce monde se transforme de plus en plus en un enfer. Des chrétiens élèvent la voix mais de moins en moins, para peur de passer pour des fanatiques ou des rêveurs : ce sont aujourd`hui des scientifiques qui avertissent, des politiciens qui nous disent que, si l`homme ne change pas et ne fait pas un effort, il finira para détruire ce monde merveilleux dans lequel il a vécu jusqu`à présent.

Comment ne pas penser à ces paroles de Jésus disant à ses disciples avant de les quitter : « Avant que je revienne, la détresse sera si grande qu`il n`y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu`à présent, et qu`il n`y en aura jamais. Si ces jours n`étaient abrégés, personne ne serai sauvé » (Matthieu 24 :21-22). N`est-ce pas extraordinaire – et vous pouvez le vérifier dans votre Bible - qu`il y a deux mille ans Jésus envisageait déjà cette possibilité à laquelle personne ne pouvait croire : la possibilité que la vie disparaisse entièrement de la surface de la terre et par la faute de l`homme ? Or, aujourd`hui, nous le savons : ce n`est que trop vari. Mais Jésus ajoute aussi quelques chose de réconfortant : « A cause des élus, ces jours seront abrégés. » Dieu interviendra : comme dans la ballade de Goethe, le maître revient, in extremis, pour sauver l`apprenti de la catastrophe. Là aussi, Dieu ne permettra pas que l`homme détruise entièrement cette merveilleuse création. La Bible dit que Jésus, déjà venu une fois sur terre, où il a souffert, où il a été rejeté, reviendra.

Je vous invite à lire dans votre Bible :
Jean 14 :1-3
Révélation 21 : 1-5.

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