« Vous ne pouvez pas imaginer de quoi est capable un homme, de quels héroismes, de quelles infames il est capable, pour sauver sa peau. (Ce disant, je saisis avec deux doigts la peau du dos de ma main, et la tiraillai en tous sens). Jadis, on endurait la faim, la torture, les souffrances les plus terribles, on tuait et on mourait, on souffrait et on faisait souffrir ; on tuait et on mourait, pour sauver son âme et celle des autres. On était capable de toutes les grandeurs et de toutes les infamies, non pour sauver son âme, mais pour sauver sa peau, rien que pour sa peau. Tout le reste ne compte pas. C`est pour une bien pauvre chose qu`on devient un héros aujourd`hui ! La peau humaine est bien laide ! »
Ainsi s`exprime Curzio Malaparte dans son livre intitulé La peau. Curzio Malaparte est né en 1898 à Prato, près de Florence (Italie). Il abandonne ses études à seize ans pour s`engager dans la Légion garibaldienne et se bat sur le front français où il est blessé en 1918. membre du Parti Fasciste italien en 1919, il s`en désolidarise dès 1931 et sera condamné à cinq ans de déportation en 1933 pour son livre Technique du coup d`État. Correspondant de presse de 1940 à 1943, il participe ensuite aux combats pour la libération de son pays. Ses expériences de guerre lui inspirent Kapput en 1943 et Peau en 1949, qui le font connaître dans le monde entier. Il meurt en 1957.
LE CHRIST INTERDIT !
Ce n`est cependant pas un livre de Curzio Malaparte qui sera l`objet de cet article, mais un scénario de film dont il est l`auteur, Le Christ interdit.
Ce film est une histoire très proche de chacun de nous, une histoire profondément humaine. Il met en scène deux militaires qui reviennent après la dernière guerre dans leur village d`Italie. L`un, Bruno, a au fond du cœur une haine farouche : il sait que son frère a été tué par les Allemands à la suite d`une dénonciation para un gars du village.
A peine arrivé, il va essayer en mettant tout en branle, de retrouver celui qui a causé la mort de son frère. Les gars du village ont tellement souffert pendant la guerre, le sang a déjà tant coulé, qu`ils n`en veulent plus. Ils vont essayer d`empêcher Bruno de retrouver le coupable qu`ils connaissent d`ailleurs très bien car c`est un jeune du lieu. Mais Bruno, lui, ne trouve pas la paix. Il n`arrive pas à pardonner. On peut lui dire ce qu`on veut, on peut faire ce qu`on veut, il n`y parvient pas.
Et voilà qu`un homme – un charpentier magistralment interprété dans le film par Alain Cuny – va essayer d`aider Bruno. Les gens le considèrent comme un être un peu simplet, mais il a fait lui-même l`expérience douloureuse de ce que c`est que tuer. Il a lui-même une mort sur la conscience et depuis – comme il le dira dans le film – il a l`enfer dans le cœur et il voudrait éviter cela à Bruno.
MORT POUR UN AUTRE
Finalement, voyant qu`il ne trouve aucun autre moyen, il fait venir discrètement Bruno dans sa maison à l`écart du village. Il l`accueille, et là il lui dit : « C`est moi qui ai dénoncé ton frère. » Plein de rage et de haine, Bruno lui lance un couteau et le tue. Mais avant de mourir, l`autre a le temps de lui dire : « Vois-tu, comment as-tu pu penser que c`était moi ? Ce n`est pas moi. Mais le jour où tu trouveras celui qui a dénoncé ton frère, sache que je suis mort à sa place. De toute façon, je suis vieux, je suis un original et on croira que je me suis suicidé. » Et ainsi meurt l`ami qui aimait Bruno. Ainsi meurt celui qui voulait éviter la mort à l`autre, au vrai responsable. Peu de temps après, Bruno trouve le coupable. Toujours plein de haine, il l`entraîne en dehors du village, il veut le tuer avec son couteau, mais l`autre lui jette un fusil et lui dit : « Tire ! ». Et quand Bruno a le fusil à la main, il ne peut pas tirer, les paroles du charpentier lui reviennent : « Je suis mort à sa place…Je suis mort à sa place… » Il jette son fusil et s`enfuit en criant et en hurlant : « Pourquoi faut-il toujours que les innocents paient à la place des coupables ? »
Bien sûr, en voyant ce film au titre significatif, Le Christ interdit, comment ne pas penser à ce que le Christ a fait ? Il y a près de 2 000 ans, il est venu sur cette terre, lui, le Fils de Dieu. Il est né dans une humble étable, il a vécu pauvrement, jusqu`à l`âge de trente ans. Alors il a commencé son ministère, guérissant des malades, apportant la paix dans les cœurs troublés, désunis. Il est allé pardonner, sauver, réconcilier. Pour le remercier, déjà à l`époque, on s`est moqué de lui, on l`a bafoué, on l`a traîné dans la boue, et finalement, on l`a arrêté. Et lui, l`innocent dont on a reconnu la non-culpabilité, on l`a condamné à mort. Sans murmures, sans haine, Jésus est monté à Golgotha. On l`a jeté sur une croix rugueuse, on a transpercé ses mains et ses pieds avec d`horribles clous. Son visage ensanglanté par une couronne d`épines, il a prié simplement : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu`ils font » (Luc. 23 – 34).
TOUT EST ACCOMPLI !
Et là, sur cette croix, jaillissement des paroles de triomphe de la bouche exangue du condamné, Jésus meurt en s`écriant : « Tout est accompli ! » (Jean 19 :30). Oui tout est accompli ! La dette que nous avons tous à cause de nos péchés à l`égard de Dieu, toutes les fautes que nous avons commises, nos mensonges et nos hypocrisies, tout cela, Jésus l`a pris sur lui, tout cela, il l`a porté sur cette croix. L`innocent a été frappé, il est mort pour nous.
C`est extraordinaire comment un prophéte (Ésaie) presque 700 ans avant la mort de Jésus, a déjà vu, - parce que Dieu le lui a révélé -, cette fin atroce du Messie. C`est extraordinaire commet il a pu exprimer ce qui s`est réellement passé sur la croix. C`est lui qui nous dit : « C`est de nos douleurs qu`il s`est chargé, et nous l`avons considéré comme puni, frappé pour nos mauvaises actions, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et à cause de ses blessures et de ses souffrances, nous sommes guéris » (Ésaie 53 :4, 5). Pourquoi les innocents doivent-ils mourir pour les coupables ? Un seul pouvait nous réconcilier avec Deiu ! Tout le message de la Bible porte l`idée qu`aucun homme ne peut payer pour un autre homme (Psaume 49 :8) – et c`est vrai – car nous avons tous des péchés, car nous sommes tous des pécheurs, et nous pourrions tout au plus mourir pour nous-mêmes, payer pour notre dette, et encore, « c`est impossible » dit la Bible, elle est bien trop grande.
Alors, commet mourir pour un autre ? Jésus, lui, l`a fait. L`innocent, celui qui était sans fautes, sans péchés, s`est chargé de notre culpabilité.
Et c`est pourquoi, si nous nous approchons de lui, si nous déposons nos péchés à ses pieds, il nous pardonne. L`avez-vous déjà fait ?
Alors, comme Bruno, une vie nouvelle pourra commencer pour vous, le cœur apaisé. Et non seulement vous serez pardonné, mais vous pourrez aussi pardonner aux autres, à ceux qui vous entourent. Combien de méchanceté règne dans ce monde parce qu`on ne peut pas pardonner ! Combien de visages durs !
Le monde a besoin de pardon, mais ce pardon ne se trouve qu`en Jésus ; lui seul pardonne et aide à pardonner.
Avez-vous expérimenté le pardon de Jésus, pouvez-vous pardonner en son nom à ceux qui sont autour de vous ? Le Christ est-il encore interdit dans votre vie ? Donnez-lui aujourd`hui le feu vert.
Ainsi s`exprime Curzio Malaparte dans son livre intitulé La peau. Curzio Malaparte est né en 1898 à Prato, près de Florence (Italie). Il abandonne ses études à seize ans pour s`engager dans la Légion garibaldienne et se bat sur le front français où il est blessé en 1918. membre du Parti Fasciste italien en 1919, il s`en désolidarise dès 1931 et sera condamné à cinq ans de déportation en 1933 pour son livre Technique du coup d`État. Correspondant de presse de 1940 à 1943, il participe ensuite aux combats pour la libération de son pays. Ses expériences de guerre lui inspirent Kapput en 1943 et Peau en 1949, qui le font connaître dans le monde entier. Il meurt en 1957.
LE CHRIST INTERDIT !
Ce n`est cependant pas un livre de Curzio Malaparte qui sera l`objet de cet article, mais un scénario de film dont il est l`auteur, Le Christ interdit.
Ce film est une histoire très proche de chacun de nous, une histoire profondément humaine. Il met en scène deux militaires qui reviennent après la dernière guerre dans leur village d`Italie. L`un, Bruno, a au fond du cœur une haine farouche : il sait que son frère a été tué par les Allemands à la suite d`une dénonciation para un gars du village.
A peine arrivé, il va essayer en mettant tout en branle, de retrouver celui qui a causé la mort de son frère. Les gars du village ont tellement souffert pendant la guerre, le sang a déjà tant coulé, qu`ils n`en veulent plus. Ils vont essayer d`empêcher Bruno de retrouver le coupable qu`ils connaissent d`ailleurs très bien car c`est un jeune du lieu. Mais Bruno, lui, ne trouve pas la paix. Il n`arrive pas à pardonner. On peut lui dire ce qu`on veut, on peut faire ce qu`on veut, il n`y parvient pas.
Et voilà qu`un homme – un charpentier magistralment interprété dans le film par Alain Cuny – va essayer d`aider Bruno. Les gens le considèrent comme un être un peu simplet, mais il a fait lui-même l`expérience douloureuse de ce que c`est que tuer. Il a lui-même une mort sur la conscience et depuis – comme il le dira dans le film – il a l`enfer dans le cœur et il voudrait éviter cela à Bruno.
MORT POUR UN AUTRE
Finalement, voyant qu`il ne trouve aucun autre moyen, il fait venir discrètement Bruno dans sa maison à l`écart du village. Il l`accueille, et là il lui dit : « C`est moi qui ai dénoncé ton frère. » Plein de rage et de haine, Bruno lui lance un couteau et le tue. Mais avant de mourir, l`autre a le temps de lui dire : « Vois-tu, comment as-tu pu penser que c`était moi ? Ce n`est pas moi. Mais le jour où tu trouveras celui qui a dénoncé ton frère, sache que je suis mort à sa place. De toute façon, je suis vieux, je suis un original et on croira que je me suis suicidé. » Et ainsi meurt l`ami qui aimait Bruno. Ainsi meurt celui qui voulait éviter la mort à l`autre, au vrai responsable. Peu de temps après, Bruno trouve le coupable. Toujours plein de haine, il l`entraîne en dehors du village, il veut le tuer avec son couteau, mais l`autre lui jette un fusil et lui dit : « Tire ! ». Et quand Bruno a le fusil à la main, il ne peut pas tirer, les paroles du charpentier lui reviennent : « Je suis mort à sa place…Je suis mort à sa place… » Il jette son fusil et s`enfuit en criant et en hurlant : « Pourquoi faut-il toujours que les innocents paient à la place des coupables ? »
Bien sûr, en voyant ce film au titre significatif, Le Christ interdit, comment ne pas penser à ce que le Christ a fait ? Il y a près de 2 000 ans, il est venu sur cette terre, lui, le Fils de Dieu. Il est né dans une humble étable, il a vécu pauvrement, jusqu`à l`âge de trente ans. Alors il a commencé son ministère, guérissant des malades, apportant la paix dans les cœurs troublés, désunis. Il est allé pardonner, sauver, réconcilier. Pour le remercier, déjà à l`époque, on s`est moqué de lui, on l`a bafoué, on l`a traîné dans la boue, et finalement, on l`a arrêté. Et lui, l`innocent dont on a reconnu la non-culpabilité, on l`a condamné à mort. Sans murmures, sans haine, Jésus est monté à Golgotha. On l`a jeté sur une croix rugueuse, on a transpercé ses mains et ses pieds avec d`horribles clous. Son visage ensanglanté par une couronne d`épines, il a prié simplement : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu`ils font » (Luc. 23 – 34).
TOUT EST ACCOMPLI !
Et là, sur cette croix, jaillissement des paroles de triomphe de la bouche exangue du condamné, Jésus meurt en s`écriant : « Tout est accompli ! » (Jean 19 :30). Oui tout est accompli ! La dette que nous avons tous à cause de nos péchés à l`égard de Dieu, toutes les fautes que nous avons commises, nos mensonges et nos hypocrisies, tout cela, Jésus l`a pris sur lui, tout cela, il l`a porté sur cette croix. L`innocent a été frappé, il est mort pour nous.
C`est extraordinaire comment un prophéte (Ésaie) presque 700 ans avant la mort de Jésus, a déjà vu, - parce que Dieu le lui a révélé -, cette fin atroce du Messie. C`est extraordinaire commet il a pu exprimer ce qui s`est réellement passé sur la croix. C`est lui qui nous dit : « C`est de nos douleurs qu`il s`est chargé, et nous l`avons considéré comme puni, frappé pour nos mauvaises actions, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et à cause de ses blessures et de ses souffrances, nous sommes guéris » (Ésaie 53 :4, 5). Pourquoi les innocents doivent-ils mourir pour les coupables ? Un seul pouvait nous réconcilier avec Deiu ! Tout le message de la Bible porte l`idée qu`aucun homme ne peut payer pour un autre homme (Psaume 49 :8) – et c`est vrai – car nous avons tous des péchés, car nous sommes tous des pécheurs, et nous pourrions tout au plus mourir pour nous-mêmes, payer pour notre dette, et encore, « c`est impossible » dit la Bible, elle est bien trop grande.
Alors, commet mourir pour un autre ? Jésus, lui, l`a fait. L`innocent, celui qui était sans fautes, sans péchés, s`est chargé de notre culpabilité.
Et c`est pourquoi, si nous nous approchons de lui, si nous déposons nos péchés à ses pieds, il nous pardonne. L`avez-vous déjà fait ?
Alors, comme Bruno, une vie nouvelle pourra commencer pour vous, le cœur apaisé. Et non seulement vous serez pardonné, mais vous pourrez aussi pardonner aux autres, à ceux qui vous entourent. Combien de méchanceté règne dans ce monde parce qu`on ne peut pas pardonner ! Combien de visages durs !
Le monde a besoin de pardon, mais ce pardon ne se trouve qu`en Jésus ; lui seul pardonne et aide à pardonner.
Avez-vous expérimenté le pardon de Jésus, pouvez-vous pardonner en son nom à ceux qui sont autour de vous ? Le Christ est-il encore interdit dans votre vie ? Donnez-lui aujourd`hui le feu vert.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire