ADORATION ET LOUANGE

Que tout ce qui respire loue L’ÉTERNEL ! Louez L’ÉTERNEL ! Psaume 150:6.
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Un enseignement sur l’adoration et la louange, parfums d’une odeur agréable à L’ÉTERNEL Notre DIEU :
• Adoration :
Adorer, c’est exalter la Grandeur du DIEU SUPRÊME.
On peut adorer LE SEIGNEUR ÉTERNEL par la prière, des cantiques, voire des cris de joie.
La Bible déclare dans Hébreux 11:21 : Jacob...adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton ; la preuve que nous devons adorer LE TRÈS-HAUT à n’importe quel âge, et quelle que soit la circonstance, comme dans Job 1:20.
Les vrais adorateurs adoreront LE PÈRE en ESPRIT et en VÉRITE, déclare LE CHRIST à la femme samaritaine, dans Jean 4:23-24.
Car DIEU EST ESPRIT, et il faut que ceux qui L’adorent L’adorent en ESPRIT et en VÉRITÉ ; d’où l’obligation d’être conduit par LE SAINT-ESPRIT dans les sentiers de la sainteté pour adorer véritablement LE DIEU SAINT.
• Louange :
Louer, c’est glorifier LE TOUT-PUISSANT pour Ses Hauts faits.
Une arme absolue pour renverser les murailles et faire tomber les chaînes.
Exemple de la muraille de Jéricho qui s’écroula au son de la trompette, et des grands cris du peuple d’Israël, le septième jour après six jours de préparation, nous raconte Josué 6:20.
Paul et Silas priaient et chantaient les Louanges de DIEU ; et au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus, relate le livre d'Actes 16:25-26.
Nous remarquons ici que la prière avait précédé la louange, lui donnant ainsi l’impulsion nécessaire pour monter jusqu’au ciel, et déclencher le miracle.
• David
Ce célèbre roi d’Israël fut un grand compositeur, chantre, et danseur devant L’ÉTERNEL.
Il pouvait :
-Danser de toute sa force devant L’ÉTERNEL, témoigne 2 Samuel 6:14.
-Se lever la nuit pour chanter les louanges du DIEU VIVANT, Ps. 42:9, 119:62.
-Réveiller l’aurore avec son luth et sa harpe, déclare Psaume 57:9.
-Dès le matin, célébrer La Bonté de Son DIEU, affirme Psaume 59:17.
Que celui qui aime L’ÉTERNEL LE DIEU VIVANT, SEUL VRAI DIEU suive l’exemple de David, Son Serviteur !

SAUVÉS POUR QUOI?

Les Thessaloniciens avaient répondu à la pensée de Dieu pour eux. Ils vivaient pleinement le propos de Dieu de sorte que l’apôtre pouvait leur dire : «Vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole, accompagnée de grandes tribulations avec la joie de l’Esprit Saint, de sorte que vous êtes devenus des modèles pour tous ceux qui croient dans la Macédoine et dans l’Achaïe... en tous lieux, votre foi envers Dieu s’est répandue, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire» (1 Thes. 1:6-8).
Après avoir été convertis ils avaient vu et écouté son serviteur Paul ; ils avaient reçu le même salut que l’apôtre, il n’était pas difficile pour eux d’imiter celui qui avait été imitateur de Jésus-Christ. Les Thessaloniciens étaient différents de leurs contemporains ; c’étaient des hommes mis à part, sanctifiés pour servir le Dieu vivant et vrai, en contraste avec les faux dieux et les idoles qu’ils adoraient auparavant. Le changement était total et l’on ne pouvait que le constater. Il n’y avait pas de mélange et ils ne pouvaient être que des modèles pour les autres croyants. Ils servaient librement le Dieu qui les avait délivrés et entraient dans sa présence sans aucune crainte parce qu’ils avaient réalisé la richesse du sacrifice de Jésus dont ils étaient les bénéficiaires. Ils avaient aussi la connaissance du Père, nom que Jésus révèle après sa résurrection lorsqu’Il dit à Marie de Magdala «Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu» (Jean 20:17). Ils connaissaient donc le cœur du Père qui les aimait et qui avait tout mis en œuvre en vue de leur salut.
Ils avaient pleinement conscience qu’ils avaient été convertis à Dieu en se tournant «des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient» (1 Thes. 1:9-10). Le salut qui avait été révélé aux Thessaloniciens est le même que le nôtre et le résultat doit être le même. Nous sommes sauvés pour servir le Dieu vivant et vrai. L’inactivité ne fait pas du tout partie de la vie chrétienne, on est pas passif lorsque l’Esprit Saint est en nous.
L’apôtre Jacques, avec le regard du commun des mortels dit : «Comme le corps sans esprit est mort, ainsi aussi la foi sans les œuvres est morte» (Jac. 2:26). En effet, comment moi en tant qu’homme, pourrais-je savoir si tu as la foi, si tes œuvres ne démontrent pas la réalité de celle-ci ? Dieu seul sonde les cœurs, mais nous, nous ne pouvons que dire avec Jacques «quel profit y a-t-il si quelqu’un dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait pas d’œuvres ?» (Jac. 2:14). Nous sommes sauvés pour servir parce que l’Esprit Saint en nous, nous conduit à découvrir les bonnes choses que Dieu a préparées pour ceux qu’il aime afin que nous les pratiquions. La foi produit des œuvres à la gloire du Père.
Un second caractère brillait aussi dans la vie des Thessaloniciens ; ils attendaient chaque jour des cieux Jésus que Dieu avait ressuscité d’entre les morts. Le croyant doit réaliser que Jésus revient pour enlever les siens «car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement, puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur» (1 Thes. 4:16-17). Cette attente des premiers chrétiens doit caractériser notre christianisme aujourd’hui. On peut étudier le retour de Jésus en bien des manières ; mais la vie journalière des Thessaloniciens montre que le retour de Jésus fait partie intégrante de la vie chrétienne. Les choses de la terre n’ont plus d’attrait et nous ne plaçons plus notre confiance en ce qui est admiré du monde. Attendre chaque jour le Seigneur est un puissant stimulant qui nous entraîne vers le but que Dieu s’est fixé en nous sauvant.