MICHEL-ANGE
BEETHOVEN
Personne ne peut chérir la campagne autant que moi; j`aime un arbre plus que`un homme. ô Tout-Puissant, dans les bois je suis heureux où chaque arbre parle de toi, Dieu, quelle splendeur! Dans ces forêts, sur les collines, c`est le calme, le calme pour te servir.
Voilà ce qu`´ecrivait au XVIII siècle Ludwig van Beethoven et c`est de ces sentiments qu`est née la Sixième Symphonie, plus connue sous le titre: La Pastorale, que le musicen écrivit en 1807. Cette oeuvre merveilleuse illustre sans doute le mieux l`amour profond du musicien pour la nature. Elle laisse découvrir la paix, la joie, l`équilibre que Beethoven retrouvera au contact de la nature.
Dans cette sixième Symphonie, Beethoven va exprimer la joie et l`apaisement qu`il a trouvés et retrouvés das la nature. Lorsqu`il écrivit sa "Pastorale", il connaissait un genre musical très en vogue à l`époque qu`on appelait le "Tongemalde der Natur - Peinture sonore de la nature". Dans ces fameux "Tongemalde", on essayait de rendre para la musique les bruits, les rumeurs, les événements, les paysages qu`on rencontrai. Le programme classique de ces "Tongemalde" était le suivant: un beau paysage où le soleil brille, les zéphyrs soupirent, les ruisseaux mumurent dans les vallées, les oiseaux babillent, un torrent se précipite du haut d`une falaise, le pâtre siffle, les moutons gambadent et la bergère chante de sa douce voix. Le ciel commence à s`obscurcir; la population respire plus difficilement et s`épouvante, des nuages noirs s`amoncellent, les vents se mettent à souffler, l`orage gronde au loin et s`approche lentement. La tempête, accompagnée de vents sifflants et d`averses, éclate dans toute sa violence; les cimes de arbres fléchissent et les eaux de torrents se précipitent dans un fracas d`épouvante. Le calme revient peu à peu, les nuages se dissipent et le ciel redevient limpide. La nature, dans un élan d`allégresse, élève sa voix vers le ciel et rend grâce au Seigneur par des chants reconnaissants.
Beethoven recueille, avec un scrupule de naturaliste, les divers motifs que lui offrent les cadres champêtres; il les note méthodiquement: le murmure du ruisseau (plus de ruisseau est grand, plus le son sera grave), les cris des oiseaux (une flûte module un long trille imitant le chant du rossignol); le haut-bois par des notes sourdes et répétées évoque le cri monotone de la caille, enfin la clarinette reproduit l`appel caractéristique du coucou. Beethoven écrira à l`un de ses amis: "Les cailles, les rossignols et les coucous ont composé cette oeuvre avec moi."
Cepedant, en parcourant cette campagne des environs de Vienne, Beethoven cherchait peut-être plus qu`un apaisement passager, peut-être cherchait-il Dieu? Il l`écrira plus d`une fois; par exemple; "La forêt possède un enchantement , comme si chaque arbre me faisait entendre sa voix et me disait: Saint! Saint!"
Cette recherche de Dieu dans la nature, si caractéristique de Beethoven et de tous les Romantiques (musiciens, poètes, écrivains), m`amène néanmoins à me poser une question, d`ailleurs toute simple: que découvrons-nous de Dieu dans la nature? Est-ce que la nature nous aide véritablement, comme le pensent certains, à connaitre Dieu?
Aux chrétiens de Rome, l`apôtre Paul écrivait ceci: "Depuis la création du monde, les perfections du Dieu invisible, sa puissance éternelle et sa divinité sont visibles dans ses oeuvres pour l´intelligence. Les hommes sont donc inexcusables puisque, connaissant Dieu, ils ne lui ont rendu ni la gloire, ni l`action de grâce qui lui reviennent." Romains 1:20,21.
L`apôtre nous dit ainsi que la création nous montre la sagesse, la puissance et la grandeur de Dieu; mais cette nature seule nous permet-elle de connaître Dieu réellement? Si nous avions le temps d`étudier Dieu dans l`oeuvre de Beethoven, nous serions sans doute surpris de la maigreur de sa connaissance de Dieu, du vague et du flou qui se dégagent de ses paroles dans ce domaine. N`est-il pas frappant que dans l`oeuvre immense de Beethoven, il n`y ait finalment que trois oeuvres spirituelles marquantes: Le Christ au Mont de Oliviers, Une messe en ut majeur et la fameuse Missa solemnis, messe nº 2? Et l`on sait que, très souvent, le Dieu dont il parle est étrangement proche de Bacchus, le dieu du vin, et d`autres divinités paiennes. Alors?
J`essayerai de répondre à cette question avec une image toute simple: supposez qu`en vous promenant dans la forêt, vous trouviez une montre...Immédiatement, vous savez que quelqu`un est passé par là et qu`un être humain a perdu cette montre. En la prenant dans votre main, vous pourrez en déduire par sa forme, si elle a appartenu à un homme ou à une femme. Peut-être même selon sa valeur pourrez-vous deviner si le propriétaire était riche ou pauvre...Mais, finalemente, que savez-vous sur le porteur de cette montre? Peut-être cette montre qui semble féminine était-elle portée para un homme...ou l`inverse...Peut-être un pauvre avait-il une montre de riche! Évidemment, de cette façon, nous ne pouvons pas avoir grand-chose. Mais quelle différence si le propriétaire de la montre arrive sur les lieux et dit: "C`est moi qui l`ai perdue!" Maintenant, vous voyes cette personne, vous pouvez lui parler, l`interroger, donc vous la connaissez et l`image sera sans doute très différente de celle que vous aviez auparavant!
La nature a été créée para Dieu et elle nous montre beaucoup des choses sur l`intelligence, la sagesse, les "talents" artistiques de Dieu. Combien tout cela est merveilleux! "Le ciel et la terra, pouvait dire le psalmiste, chantent la louange, la gloire, la grandeur et la magnificence de Dieu" Cependant, pour connaître Dieu, il faut que lui-même vienne et nous rencontre. Il existe un livre extraordinaire qui nous parle justement d`hommes et de femmes qui ont rencontré Dieu, vers lesquels Dieu est venu, auxquels Dieu s`est manifesté: Moise, Ésaie, Jérémie, Paul, Pierre. Touts ces hommes ont écrit ce qu`ils ont vu et entendu. Ce livre, la Parole de Dieu, la Bible, nous parle de celui qui a été l`image la plus parfaite du Dieu créateur du ciel et la terre, du Dieu seul et unique: Jésus-Christ. Dieu fait homme. Et voilà pourquoi notre vision de Dieu restera imparfaite, vague et discutable tant que que nous n`aurons pas lu, médité et écouté la parole de Dieu. L`apôtre Paul, qui voyait dans la nature un reflect de la puissance de Dieu, nous dit: "la foi (la vraie connaissance de Dieu) vient de ce qu`on entend et ce qu`on entend vient de la Parole de Dieu." Romains 10:17. L`écoutons-nous?
JEAN-PAUL SARTRE
PIERRE TCHAIKOSVSKI
FRÉDÉRIC NIETZSCE
Vous avez sans doute reconnu ces paroles fermes ec convaincues de Fréderic Nietzsche. Elles sont tirées d´un de ses livres qu´il affectionnait particulièrement, le considérant comme le cinquième évangile : Ainsi parlait Zarathoustra.
Mais qui est doch ce Frédéric Nietzche, ce prophète qui a inspiré tant d´écrivains modernes ?
Frédéric Niezsche est né en 1844, près de leipzig, curieusemente, dans une famille de pasteur. Malgré la mort prématurée de son père, il a une enfance heureuse. C´est un étudiant modèle, sportif, mais déjà très sérieux. Il a deux passions : le musicien Wagner et le philosophe Schopenhauer. Son amitiée et son adimiraton pour Wagner cesseront d´ailleurs lorsque celui-ci composera des opéras d´inspiration religieuse, notamment Parsifal. Nietzsche devient professeur de philologie à Bâle, mais sa santé se détériore rapidement : il souffre de terribles maux de tête. Un amoru malheureux et le surmenage aggravent son état : à partir de 1889 il sombre dans la folie. Il meurt en 1900.
Parmi ses oeurvres principales on peut citer : le gai savoir écrti en 1882, Ainsi parlait Zarathoustra en 1883, La généalogie de la morale en 1887, Ecce Homo en 1888, Par-delà le bien et le mal en 1886 et La volonté de puissance qui restera une œuvre posthume.
Nietzsche est bien sûr connu avant tout comme « le prophète de la mort de Dieu » et de la grandeus de l´homme. Nietzsche est un des chefs de file de l´humanisme athée. Il est certain qu´il a exercé un ascendant incotestable sur Gide, Sartre, Malraux, Camus et sur bien d´autres écrivais. Dans Ainsi parlait Zarathourtra, Nietzsche dira : « Tout les dieux son morts, nous voulons maintenant que le surhomme vive ! Que ceci soit un jour au grand midi, notre volonté suprême ! » Il écrira encore dans ce même livre des paroles qui devraint faire réfléchir les chrétiens : « Il faudrait qu´ils me chantent des chants meilleurs pour que j´aprenne à croire à leur Sauveur. Il faudrait que ses disciples aint un air plus délivré. »
Nous retrouvons des critiques analogues à l´égard du christianisme dans un livre ao tirtre significatif : L´Antichist. Nietzsche parlera d´une humanité régénérée. Il est le précurseu des engénistes : il préconise une sélection artificielle des êtres humanis para croisement des sujets d´élite, la stérilisation des malades et des criminels, le cerficat prénuptial.
Ses idées ont trouvé un écho non seulement chez les philophes et les écrivains, mais malheureusement aussi chez certains potiticiens comme Adolf Hitler qui, en les aplliquant, ont montré à quel degré d´horreurs ils peuvent conduire.
Frédéric Nietzsche a été profondément influencé par Darwin et par sa théorie de l´évolution. L´homme, pour lui, n´est « qu´une corde tendue entre l´animal et le surhomme ». Ce surhomme caractérisé par sa liberté a remplacé Dieu, il est devenu Dieu lui-même. Il crée ses propres valeurs.
On ne peut s´empêcher d´admirer chez Nietzsche ce désir de se surmonter, ce désir de se vaicre. Et l´on trouve chez lui un appel intrépide à la grandeur. « Refuse ostinément la médioreté, deviens ce que tu es. » Voilà ce qu`il vous dira : mais Nietzsche prônera aussi des paroles terribles comme celles-ci : « Rien n`est vrai, tout est permis ! »
La dernière guerre a montré jusqu`où une parelle philosophie peut conduire des hommes. Pour être livre, pour pouvor faire ce qu`il veut, Nietzsche étai forcément obligé de tuer Dieu. Sartre reprendra cette idée en disant : « Si Dieu existe, je ne suis pas libre ; or, je veux être libre ! » et Nietzsche dira : « S´il existait des dieux, comment supporterais-je de n`être point dieu. »
Nietzsche dans ses livres se préoccupera beaucoup de la personne de Jésus. Les critiques remarquent dans ses écrits qu`il luttera toujors contre le Christ. Certains vont jusqu`à dire qu`il y a chez Niezsche une intime jalousie à l`égard du Christ. Il utilisera de vocabulaire biblique. Ecce Homo est le titre d´un des ses livres ; Le Mont des Oliviers un autre. Il dira : « L´Hebreu Jésus…est mort trop tôt ; il aurait lui-même rétracté sa doctrine s´il avait atteint mon âge. Il était assez noble pour se rétracter. » Il est également intéressant de remarquer que Nietzsche signera sa toute dernière lettre lorqu`il est déjà atteint de folie : « Le Crucifié ». Niezsche lui-même découbre que malgré ses exceptionnelles aptitudes, il est malgré tout un être limité, arrêté, freiné. Il en fera la terrible expérience dans sa propre vie : défaite sentimentale, échec professoral, indifférence du public et folie. Dès 1883 il écrit : « Je ne te le cacherais pas, cela va très mal. La nuit m`entoure de plus en plus…Le canon d`un pistolet est maintenant pour moi une source de pensées relativement agréables. » Et finalement, Nietzsche sombrera dans la nuit.
Je voudrais m`arrêter quelques instants sur cette affirmation de Nietzsche, que « l`homme est destiné à se surmonter », et la question qu`elle pose : le peut-il ? Où trouver cetter force pour s`élever, pour devenir plus, pour devenir meilleru ? Nietzsche, comme beaucoup d`autres, l`a cherchée en lui-même. Mais il ne l`a pas trouvée ! le résultat a été un échec. Il est frappant de constater que Nietzsche ne sembre avoir connu qu`un dieu cruel, un dieu dur, un dieu gendarme imposant à l`homme une loi qu`il ne peut accomplir. Quel dommage que Nietzsche ne se soit pas arrêté un peu plus devant Jésus qui a dit : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu`elles l`aient en abondance » Jean 10 :11 et encore : « Si vous venez à moi vous serez réellement livres » Jean 8 :36. Ce Jésus aidait les malheureux, les misérables qui l`entouraient, non en les éliminant comme semble l`avoir préconisé Nietzsce, mais en leur donnant une force nouvelle, une force extérieure à eux : la force du Saint-Esprit. Lorsque Jésus s`approche d`un paralysé, il lui dit : « Léve-toi » ; mais en même temps il lui donne la force de se lever. Losrque Jésus s`aprroche d`une femme pleurant son fils qu`on enterre, il lui dira : « Ne pleure pas ! » (Luc 7 :11-17). Mais en même temps il lui donne la force et des raixons de ne plus pleurer en ressuscitant son fils. Partout où Jésus passe, il élève l`homme. Plus simplement, il fait des hommes.
Comment ne pas être en admiration devant un Étienne, simple homme du peuple qui ira jusqu`à mourir pour som maître. Mais lorsque Étienne meurt, il ne dira pas comme Nietzscehe : « La nuit m`entoure, une nuit de plus en plus noire. » Au contraire levant les yeux vers l`invisible, il voit Jésus debout à da droite de Dieu le Père. C´est avec un visage rayonnant et heureux – ce visage rayonnant et heureux que Niezsche aurait tant aimé avoir, sans jamais le posséder – c`est en homme libre qu`il meurt (Actes 7 :54-59). Et que dire de Jésus lui-même affirmant : « On ne me prend pas ma vie, je la donne librement. » (Jean 10 :8).
La Bible dit : « celui qui est maître de soi vaut mieux que celui qui prend un ville » Ce que Niezsche aurait aimé être, ce que chacun voudrait être – maître de soi – Jésus l`a été, entièrement, jusque dans sa mort. Par sa rérrurrection il prouve qu`il est maître également de la souffrance et de la mort.
FRANZ SCHUBERT
A Vienne, dans le faubourg de Lichtentahal, vivait à la fin du XVIII siècle un maître d´école nommé Frans Schubert. Il eut diz-neuf enfants: quatorze d´un premier mariage et cinq d´un second. Le cinquième, un garçon né en 1797, reçut le même prénom que son père: Franz. Un homme dont on va beaucoup parler, dont la célébrité parviendra jusqu´à nous. Un homme que nous aimerion mieux connaître.
Le petit Franz est un enfant gentil et travailleur, toujours en tête de sa classe. De bonne heure, il manifeste de très grandes dispositions pour la musique. Son père, instituteur et bon viloncelliste, considère l´éducation musicale comme un simple complément à la profession d´instituteur. Il veut que son fils devinne comme lui instituteur, et il lui interdi toute ambition artistique. Le jour où il s´aperçoit que son fils, à quatorze ans, griffonne des essais de composition sur tous les morceaux de papier qui lui tombent sous la main, il le chasse de sa maison avec interdition formelle d`y reparaître. Le père despotique ira jusq´à refuser `s on enfant de revenir lorsque sa mère será mourante. Il ne pourra le faire que devant le cercueil de celle-ci.
Cette enfance brimée marquera beaucoup ce grand musicien; il restera malheureux jusque dans sa maturité. En effet, jusqu`á son dernier jour, Schubert demeure pauvre, passant d´une mansarde à une autre, menant un existence de bohême qu´il accepte avec becoup de philosophie. Son seul plaisir, sa seule joie, sa seule consolation, c´est la musique. Elle le sera, jusqu`á sa mort, à trente et un ans!
Il a écrit neuf symphonies, sept ouvertures, dixsept ouvrages dramatiques, de nombreuses messes, de quatuors et surtout, ce qui lá rendu célebre, ses “lieder” au nombre de six cents. Parmi ses oeuvres les plus marquantes, La sympnhonie Incachevée. Une tradition très répandue veut que cette symphonie, la huitième, soit l´oeure ultime du compositeur emporté para la mort avant d´avoir pu l´achever. En réalité, l´Inachevée date de 1822. Schubert devait encore laisser de nombreux témoignages de sont génie avant de sisparaître six ans plus tard. Il composa même une neuvième symphonie.
Ce qui fait penser que cette symphonie merveilleuse est inachevée, c´est qu´elle n´a que deux mouvements: Allégro modérato et Andante con molto. Transporté par les deux premiers mouvements, on attend bien sûr désespérément le troisième puis le quatrième. Ils ne viennent pas. Ils ne viendront jamais. On peut rêver et imaginer tout ce qu`auraient pu être ces 3 emme et 4 emme mouvement.
En écoutant cette symphonie inachevée, comment ne pas penser à toutes ces vies humaines qui ont souvent merveilleusement commencé, toutes ces vies prometteuses, pleines d´espoir, qui se sont arrêtées brusquement, interrompues par la mort. Et en rapport avec Schubert, cette symphonie n´est-elle pas l´image de sa vie? Cette vie qui s´est arrêtée, elle aussi brusquement, à trente et un ans. Pensons aussi à Rimbaud, à Verlaine, à Pascal, au grand musiciens qu´était Mozart. Que seraient devenues toutes cês viés si elles n´étaient pás restées une “symphonie incachevée”?
Certains musicologues disent que cette symphonie intitulée Inachevée ne l´est que pour nous. En effet, l´un de ces critiques écrit: “Le premier mouvement mélange deux notes contradictoires et les oppose en un conflit personnel, plein d´anxiété et d´abandon; le second dénoue cette tension par une résignation mélancolique, tendrement pénétrante, et si humblement humaine, que l´on ne peut imaginer une autre péroraison que le puissant Tutti final de l´Andante. Il sonne comme une évasion, comme une porte ouverte sur les larges horizons spirituels. Acceptant sa nature et son sort avec simplicité, la pensée de Schubert semble se detacher des amères contingences d´ici-bas pour accéder à on ne sait quelle participation de l´au-delà. Un troisième mouvement aurait ramené Schubert sur terre. C´est peut-être là se secret de l´Inachevée: le refus de revenir en arrière”!
En méditant sur cette mystérieuse symphonie inachevée au yeux des homes, mais achavée por le grand compositeur qu´étai Franz Schubert, je pense à une autre vie, qui elle aussi semblait inachevée. En effet, lorque couvert de sang, portant une lourde croix, Jésus gravit le Mont Golgotha, lorque les clous transpercent ses mains et ses pieds, et qu`après un dernier cri, il incline la tête et meurt, les spectateurs du drame et, en particulier ses amis, ont certainement l´impression d´une vie inachevée. Elle semblait tellement prometteuse! Ils avaient tant attendu de Jésus! Jusqu`au bout, ils avaient cru qu´il chasserait les Romains et instituerait le Royaume de Dieu sur la terre. Mais, Jésus est mort, et bien mort! Après avoir déposé le corps dans une tombe et roulé une lourde Pierre pour en obstruer l´entrée, les rares amis restés jusqu´au bout, ont dû penser: “une vie inachevée”. Et, pourtant, sur la croix, avant de mourir, Jésus avait pronouncé des paroles étonnantes, des paroles surprenantes, incomprises par la majorité des spectateurs du drame. Jésus avait dit: “Tout est accompli!” (Jean 19:30). Oui, tout est achevé. Aux yeux des homes sa vie semblait inachevée, mais aux yeux de Dieu, elle était pleinement achevée. Par sa mort innocente, lui qui avait toujours vécu sans péché avait payé pour le péché de l´humanité. Pour mon péché. Par sa mort, il avait donné à l´homme le Seul moyen possible de se réconcilier avec son Créateur. Il avait donné à l´homme la possibilite d´avoir une vie chrétienne achevée – une vie ne se terminant plus dans la mort, la décomposition, la destruction – pleine et entière. Il est la vraie vie, celle qui ne se terminera plus, étant dès à présent en communion avec le Dieu créateur, source de toute vie.
Quand trous jours aprés sa mort Jésus est ressuscité, les amis de Jésus, émerveillés, ont enfin compris. En effet, s avie n´a pás été une “symphonie inachevée”, malgré sa brièveté. Elle a été achevée, et elle se perpetue éternellement.
Posez-vous la question: “Ma vie ressemble-t-elle à une symphonie inachevée?” Tant de viés, même si elles atteignent 80, voire 90 ans, restent inachevées parce que la mort vient toujours les interrompre. Mais Jésus est venu apporter la “vie éternelle”: “Celui qui a Jésus, a la vie éternelle”, dit Jean 1:5-13.