PIERRE TCHAIKOSVSKI

Tchaikovski né em 1840, mort en 1893, est sans doute un des plus grands, sinon le plus grand, compositeur russe. Un critique connu, Émile Vuilermoz, l`a défini comme un être si instable, si pétri de contraditions, si désaxé, si torturé, si flottant, si déséquilibré, qu`on ne sait sur quel socle installer solidement sa statue. L´enfant, l`adolescent, l`homme, l`artiste, l`amoureux, l`ami, le camarade, ne peuvent être dessinés d`un trait net. Tout en lui est vague, flou, nébuleux, trouble et indécis. Doué d`une sensibilité d`écorché vif, il a des ráctions qui nous décorncerten. On n`a pas le droit de juger ce malade comme les autres hommes.
Tchaikovski aborda tous les modes d`expresion musicale; il a composé dix opéras dont La Dame de pique, il a écrit trois concertos pour piano et orchestre; le plus connu est sans doute le Concerto nº 1 en si bémol mineur. Il a écrito trois ballets, de chefs-d`oeuvre du genre qui augmentent sa popularité, Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant et Casse-Noisette. Il écrira également six symphonies dont la plus connue est sans doute la dernière intitulée Pathétique. Il l`a commencée le 10 Février 1893 en s`enfermant dans sa maison de campagne de Klin. Il dira lui-même, à propos de cette oeuvre: "Elle sera une énigme pour tout le monde, et cependant ele sera à programme. Tandis que j`en cherchais les thèmes, j`ai versé plus d`une fois des larmes. Jamais je n`ai écrit une oeuvre meilleure. J`ai vraiment la conscience d`un travail bien fait. Ce qu`elle m`a coûté ne regarde que moi... Toute ma vie, toutes mes souffrances sont enfermées dans ces pages qui saignent... En construisant ma symphonie, j`avais l`impression de ne plus rien savoir, comme si j`avais tout oublié - sauf mon chagrin. Ma Pathétique, je la dédie à Bob..."

Bob Davidov, son neveu et mauvais génie, porte ainsi la gloire d`être l`inspirateur d`une oeuvre arrachée à Tchaikovski - comme une tranche de son coeur!

Mais d`où venait donc cette souffrance de Tchaikovski? Un compositeur comblé, honoré, riche. Il avait tout ce qui, normalement, rend l`homme heureux et le comble. Alors d`où venait cette soufrance?

Elle émanait d`une sexualité déréglée. Appelons les choses par leur nom: de son homosexualité. Ce n`est qu`à sont frère Modeste qu`il confia le secret de ses tendances anormales: "Je dois, par tous les moyens, lutter contre ma nature, car je ne puis supporter la terrible pensée que les personnes de mon entourage pourraient avoir honte de moi..." Pour éviter les bruits qui courent à son sujet - qui sont malheureusement fondés - il épousera Antonina Milioukova. Mais ce mariage tourne au désastre. Elle deviendra folle, et lui, ne sera pas guéri. Extérieurement, Tchaikovski mène une existence très régulière. Un de ses biographes, Édouard Lockspeiser, écrit: "Il se levait entre sept et huit heures, buvait du thé, lisait la Bible, puis étudiait l`anglais et allait faire une courte promenade. Il travaillait de neuf heures et demie à treize heures. Après le déjeuner, par tous les temps, il se promenait seul pendant deux heures. Au cours de ses promenades de l`après-midi, il se livrait à un travail de création très fructueux en prenant le thé et travaillait de cinq à sept heures; puis il allait faire une dernière promenade, généralement avec un compagnon, jusqu`à huit heures. Après le dîner, il lisait ou jouit aux cartes, ou encore jouait du piano jusqu`à onze heures. Ensuite il allait se coucher. Nul ne savait que ce bourgeois ponctuel s`abandonnait à des beuveries solitaires et à des débauches répugnantes. La crainte d`être découvert inspirera à l`artiste cent ruses singulières. Et vers sa quarantième année il notera cette parole terrible: "Ma vie est un enfer."

C`est en pleine gloire que P. Tchaikovski disparaîtra, à cinquante-trois ans, sur un geste puéril de défi. Pour braver le choléra qui ravageait Moscou, il but un grand verre d`eau non stérilisée au robinet de sa cuisine. Quatre jours aprés, il était mort, ce qui valut à sa Symphonie Pathétique, la denière qu`il a écrite, un regain de popularité.

Ma vie est un enfer! N`est-ce pas l`image de beaucoup de vies? Extérieurement tous les éléments du bonheur sont à portée de la main. Et pourtant, au fond du coeur, c`est l`enfer!

Conbien sont devenus esclaves de l`impureté, et combien de vies ont été brisées, tourmentées, par cette esclavage? Après l`euphorie du début, on constate qu`on est esclave.

Ma vie est un enfer. N`y a-t-il vraiment pas de moyen d`être libéré? N`y a-t-il pas moyen de sortir des esclavages?

Si, heureusement! Ce n`est pas pour rien que le Nouveau Testament a été appelé une "Bonne Nouvelle". Je pense à une rencontre qui se fit un jour dans une synagogue. Il y avait là un homme tourmenté - nous dit la Bible - para un esprit impur. Cet homme avait cherché la libération dans la religion et il ne l`avait jamais trouvée. Cet homme, à l`esprit impur, se trouve face à face avec Jésus, le Fils de Dieu venu pour sauver, venu, comme il le dira lui-même, pour liberér. Jésus voyant la souffrance, l`enfer de cet homme, commande à l`esprit impur de sortir de lui. Alors il y a une lutte, un combat terrible, en cet homme qui finalement s`effondre aux pieds de Jésus. Quand le Seigneur le relève, il est libre. L`esprit - nous est-il dit - est sorti de lui sans lui faire de mal (Luc. 4:31-37).

C`est cette expérience formidable qu`on peut faire avec Jésus-Christ. Cette expérience a boulervé la vie de millieers de jeunes qui ne souffraient pas forcément de l`esclavage d`une sexualité non contrôlée, mais pour la plupart de celui de la drogue, de l`alcool. En désespoir de cause ils se sont tournés ver Jésus, et ont fait cette découverte merveilleuse: Jésus libére!

Avez-vous fait cette expérience avec Jésus? Avez-vous déjà rencontré le Christ vivant?

La religion de cet homme à l`esprit impur ne lui avait servi à rien. Le fait d`être dans un temple ne l`avait pas libéré non plus. Ce n`est pas une morale ou des bons conseils qui auraient changé sa vie. Mais Jésus rend possible l`impossible! Et j`ajoute en toute simplicité que cela est vrai aussi pour vous; il suffit de vous mettre à genoux, de vous effondrer, comme cet homme, aux pieds de Jésus et de crier: "Jésus, si tu es vraiment le Fils de Dieu, alors pardonne mes fautes, mes péchés, et libère-moi."

Beaucoup de mes amis l`ont fait; ils se sont relevés libérés, sachant que le Christ est le Grand Libérateur.

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