Lecture proposée: Matthieu 19.3-12
1. L'INSTITUTION DU MARIAGE
Avant que la chute intervienne, Dieu dit: "Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide qui lui corresponde" (Gn 2.18). Selon les pensées de Dieu l'homme a besoin de complémentarité, d'un vis-à-vis pour communiquer et d'un collaborateur.
Dieu institue alors le mariage (Gn 2.24) comme moyen idéal pour réaliser cette complémentarité. Ainsi le mariage est le lien établi entre un homme et une femme qui se donnent entièrement l'un à l'autre sans restriction pour constituer une unité. L'aspiration au mariage est donc juste et saine.
2. LA NATURE DU MARIAGE
La doctrine biblique sur le mariage est condensée dans cette affirmation: "L'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair" (Gn 2.24; Mt 19.5; Ep 5.31) Il est une union totale sur les plans affectif, psychique et corporel.
L'union de Christ et de l'Eglise (Ep 5.21-33) est un modèle du mariage.
Le mariage est appelée à durer tant que vivent les deux conjoints. Le mariage est indissoluble.( Mt 19.6; 1 Co 7.10,39; Rm 7.2-3)
3. MARIAGE, FAMILLE, SOCIÉTÉ, ÉGLISE
Dans la Bible, le mariage est vu en relation avec la famille et la société. En effet, la cérémonie du mariage est une fête de famille dont les époux sont le centre.( Jn 2.1-10; Gn 29.21-22; Jr 16.8-9; Es 61.10; Ct 3.11; Jr 2.32).
Selon Rm 13.1-6 nous devons être soumis aux autorités. Ce sont elles qui établissent les lois qui régissent les devoirs des époux.( Rm 7.1-2; Lv 18.1-18).Le respect de l'institution du mariage permet la sauvegarde de la moralité dans la société (1 Co 7.2).
Lorsque les futurs conjoints sont des enfants de Dieu, l'assemblée manifeste de l'intérêt pour leur mariage puisqu'elle s'associe à leur joie (cf. Rm 12.15; 1 Co 12.26).
Dieu a institué le mariage pour tous les hommes, croyants ou incroyants. La cérémonie religieuse ne "marie pas les conjoints". Elle permet:
- A l'assemblée: D'invoquer la bénédiction divine sur l'union d'un couple de croyants et de rappeler les enseignements de la Parole de Dieu
- Aux mariés: d'affirmer leur désir de vivre leur union selon les normes bibliques, de se placer sous le regard de Dieu, de témoigner de leur foi.
4. LA SEXUALITÉ
L'ordre de procréer a été donné par Dieu avant l'apparition du péché (Gn 1.27-28), la sexualité n'est ni honteuse ni inavouable. L'instinct sexuel est bon; il est un don de Dieu dont le croyant doit apprendre à jouir en se soumettant aux directives de son Créateur (cf. Gn 1.31; 1 Ti 4.4).
l'acte sexuel n'est pas une fin en soi. Il est le sceau sur l'union de deux êtres qui s'aiment et ont résolu de construire ensemble un foyer sur une base bien définie, impliquant un engagement et une fidélité réciproques (Mt 19. 5-6). Il y a d'abord accord de sentiments (se marquant aussi par une attitude), de convictions, d'intentions et, finalement, union des corps dans le mariage.
La relation sexuelle a une dimension qui dépasse le simple domaine physique, elle engage l'être tout entier (1 Co 6.15-19 cf. Rm 12.1; Ph 1.20). Ainsi elle ne peut avoir lieu "à l'essai". Sans engagement réciproque elle sert des buts impropres car égoistes.
Sans restriction dans le cadre défini par Dieu (1 Co 7.4) elle est illicite en dehors (1 Co 6.13; 1 Th 4.3-5; cf. 1 Co 7.2).
5. LES RÔLES DE L'HOMME ET DE LA FEMME DANS LE COUPLE
L'homme et la femme sont égaux en dignité (1 Co 11.11-12 ; 1 Co 7.4; Ga 3.28), Pourtant l'homme et la femme ont des droits et des obligations bien précis au sein du couple. Aux chrétiens, la relation entre les conjoints est présentée comme le reflet de celle qui lie Jésus Christ (la tête) à son corps qu'est l'Eglise (cf. Ep 5.22-33).
L'homme est la tête ou le chef de la femme (1 Co 11.3); l'homme accomplit sa tâche s'il est soumis à Christ et s'il aime sa femme et recherche le bien de celle-ci (Col 3.19; Ep 5.25-29,33); selon la Bible, l'autorité s'exerce dans l'amour.
La femme remplit sa mission en se soumettant, par amour, à son mari (Ep 5.22-24; Col 3.18), c'est-à-dire en reconnaissant son autorité, mais sans servilité, tout en gardant sa personnalité et en la laissant s'épanouir (Pr 31.10-31).
6. CAMARADERIE ET AMITIÉ
Les revendications normales de la sexualité et ses manifestations corporelles ne doivent pas culpabiliser celui ou celle qui les ressent, mais elles nécessitent la vigilance.
Les contacts entre jeunes doivent être naturels et simples. Le flirt n'est pas de l'amitié. Une amitié profonde entre un garçon et une fille, peut difficilement en rester là, il faut le savoir.
Avant de manifester des sentiments à une personne il convient de maîtriser son impulsion (cf. 2 Pi 1.6; Ga 5.22; Rm 8.12) et de placer la question devant Dieu. Toute démarche aventureuse expose au danger et peut connaître des suites douloureuses.
7. LA PERSPECTIVE DU MARIAGE
Avant de s'engager dans une fréquentation, le croyant ou la croyante considérera l'influence que les éléments spirituels et humains ont sur le mariage. Un certain nombre de conditions sont a respecter pour que l'union envisagée puisse être réellement heureuse.
a) Conditions spirituelles
Il est essentiel de rechercher d'abord la volonté de Dieu (Ps 127.1; Rm 12.2) en lui faisant entièrement confiance (la foi entre en jeu dans ce domaine comme en tous les autres). Dieu a fait des promesses pour ceux et celles qui se confient en lui (Ps 37.3-6; etc.). Par la prière (Ph 4.6-7), par le conseil de chrétiens expérimentés, par les circonstances, le croyant sera amené à un choix conforme a la volonté de Dieu.
Le mariage d'un croyant avec un incrédule est interdit par Dieu.( Dt 7.3; 2 Co 6.14; 1 Co 7.39c) il ouvre la porte au relâchement spirituel et à bien des souffrances (Dt 7.4; Ex 34.15-16). Celui ou celle qui épouse une ou un inconverti connaît un arrêt dans sa marche avec Dieu (cf. 1 Rois 11.1-8).
L'unité dans le mariage ne peut être réellement profonde que s'il y a unité de pensée et d'objectif sur le plan spirituel.
b) Conditions personnelles
Entrer dans le mariage demande une certaine maturité. Pour pouvoir "quitter son père et sa mère" (Mt 19.5), l'exercice d'une vie indépendante devrait être acquis sur le plan matériel et sur celui du caractère. La maturité se démontre par la présence de trois éléments fondamentaux: la capacité d'endosser des responsabilités, une certaine stabilité émotionnelle, un amour capable de donner et de composer avec un partenaire.
Il faut avoir une vision réaliste du mariage: celui-ci ne doit être ni surestimé, ni sous-estimé. Un bon mariage apporte beaucoup de bonheur, mais il multiplie aussi le nombre des problèmes.
c) Conditions générales
D'autres éléments sont encore à considérer; il convient de
réfléchir (cf. Luc 14.28-30) et évaluer la portée de la décision en se rappelant que le mariage est indissoluble;
s'assurer que l'amour soit réellement réciproque: un amour bien défini doit exister avant le mariage (il faut aimer être ensemble);
connaître le caractère de l'autre; la personnalité et le tempérament doivent être compatibles;
prêter attention au milieu social, à l'éducation, aux points d'intérêts communs, a la différence d'âge, de langue maternelle ou de culture, ainsi qu'aux éventuels problèmes de santé ou d'hérédité;
s'assurer qu'il y ait conviction personnelle chez l'un et l'autre, sans pression de quiconque (cf. Gn 24.58; Rm 14.23);
parler ensemble de la façon dont chacun conçoit l'avenir (emploi du temps, engagement dans la vie de l'Eglise, enfants, vie sexuelle, emploi de l'argent, etc.).
8. LE CÉLIBAT
Le célibat n'est pas un état plus élevé ou plus saint que le mariage.Il n'est pas non plus un état inférieur. Le bonheur se trouve dans la confiance en Dieu et non dans le célibat ou le mariage qui a aussi son lot de douleur.(cf. Mt 6.10b; Rm 8.28; 1 Co 7.28) .
• Il peut être un choix, une grâce accordée, un état imposé (Mt 19.9-12; 1 Co 7.7). Dans ce dernier cas il constitue une souffrance.
• A l'évidence il permet plus de consécration au Seigneur (Mt 19.12; 1 Co 7.32-35)
NOTES
LE CONCUBINAGE - LE PACS
Au sens actuel, le concubinage est l'état d'un homme et d'une femme qui vivent ensemble sans être légalement mariés. Une telle association ne correspond pas aux normes bibliques.
L'ADULTÈRE ET LA FORNICATION
L'adultère est l'état ou l'acte d'une personne mariée qui a des relations sexuelles avec une autre personne consentante que son conjoint légal (cf. aussi Mc 10.11-12; Mt 5.28). L'adultère est formellement interdit par Dieu (Ex 20.14; Lv 20.10; Mt 5.27). Il détruit l'essence même du mariage.
La fornication caractérise toute relation sexuelle hors mariage.
LA POLYGAMIE
La polygamie est la pratique d'un homme qui consiste à avoir plusieurs épouses en même temps.
L'Ancien Testament ne condamne pas la polygamie mais en décrit ouvertement les effets néfastes: jalousie, rivalités, souffrances (cf. 1 Sa 1.2,5-7; Gn 30.1). Le texte de Gn 2.24 montre que, dès l'origine, c'est l'union monogamique qui est la norme.
Le Nouveau Testament exclue la pensée de la polygamie (cf. Ep 5.25,28; 1 Co 7.2; 1 Ti 3.2).
LE DIVORCE
Le mariage est indissoluble avant le décès de l'un des conjoints. Le Seigneur enseigne que seule la fornication autorise la répudiation (Mt 5.31-32; Mt 19.3-9).
Si un des conjoints d'un couple inconverti devient chrétien, le croyant ne doit pas rejeter son conjoint incrédule mais si l'incrédule s'en va le conjoint croyant retrouve sa liberté. (1Co 7.15; 2 Co 5.17)
LE REMARIAGE
Lorsqu'un conjoint est décédé, l'autre a pleinement le droit de se remarier (Rm 7.2), mais Paul précise, en ce qui concerne les chrétiens, que cette union doit avoir lieu "dans le Seigneur" (1 Co 7.39), c'est-à-dire avec quelqu'un qui appartient à Jésus Christ.
Une personne divorcée qui ne porte pas la responsabilité de la rupture semble avoir la possibilité de se remarier (Mt 19.9; 1 Co 7.15). Par contre le remariage de personnes divorcées à tort est interdit (Mt 19.9; Mt 5.32). Dans tous les cas il faudra agir avec prudence, sérieux, lenteur et crainte.
1. L'INSTITUTION DU MARIAGE
Avant que la chute intervienne, Dieu dit: "Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide qui lui corresponde" (Gn 2.18). Selon les pensées de Dieu l'homme a besoin de complémentarité, d'un vis-à-vis pour communiquer et d'un collaborateur.
Dieu institue alors le mariage (Gn 2.24) comme moyen idéal pour réaliser cette complémentarité. Ainsi le mariage est le lien établi entre un homme et une femme qui se donnent entièrement l'un à l'autre sans restriction pour constituer une unité. L'aspiration au mariage est donc juste et saine.
2. LA NATURE DU MARIAGE
La doctrine biblique sur le mariage est condensée dans cette affirmation: "L'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair" (Gn 2.24; Mt 19.5; Ep 5.31) Il est une union totale sur les plans affectif, psychique et corporel.
L'union de Christ et de l'Eglise (Ep 5.21-33) est un modèle du mariage.
Le mariage est appelée à durer tant que vivent les deux conjoints. Le mariage est indissoluble.( Mt 19.6; 1 Co 7.10,39; Rm 7.2-3)
3. MARIAGE, FAMILLE, SOCIÉTÉ, ÉGLISE
Dans la Bible, le mariage est vu en relation avec la famille et la société. En effet, la cérémonie du mariage est une fête de famille dont les époux sont le centre.( Jn 2.1-10; Gn 29.21-22; Jr 16.8-9; Es 61.10; Ct 3.11; Jr 2.32).
Selon Rm 13.1-6 nous devons être soumis aux autorités. Ce sont elles qui établissent les lois qui régissent les devoirs des époux.( Rm 7.1-2; Lv 18.1-18).Le respect de l'institution du mariage permet la sauvegarde de la moralité dans la société (1 Co 7.2).
Lorsque les futurs conjoints sont des enfants de Dieu, l'assemblée manifeste de l'intérêt pour leur mariage puisqu'elle s'associe à leur joie (cf. Rm 12.15; 1 Co 12.26).
Dieu a institué le mariage pour tous les hommes, croyants ou incroyants. La cérémonie religieuse ne "marie pas les conjoints". Elle permet:
- A l'assemblée: D'invoquer la bénédiction divine sur l'union d'un couple de croyants et de rappeler les enseignements de la Parole de Dieu
- Aux mariés: d'affirmer leur désir de vivre leur union selon les normes bibliques, de se placer sous le regard de Dieu, de témoigner de leur foi.
4. LA SEXUALITÉ
L'ordre de procréer a été donné par Dieu avant l'apparition du péché (Gn 1.27-28), la sexualité n'est ni honteuse ni inavouable. L'instinct sexuel est bon; il est un don de Dieu dont le croyant doit apprendre à jouir en se soumettant aux directives de son Créateur (cf. Gn 1.31; 1 Ti 4.4).
l'acte sexuel n'est pas une fin en soi. Il est le sceau sur l'union de deux êtres qui s'aiment et ont résolu de construire ensemble un foyer sur une base bien définie, impliquant un engagement et une fidélité réciproques (Mt 19. 5-6). Il y a d'abord accord de sentiments (se marquant aussi par une attitude), de convictions, d'intentions et, finalement, union des corps dans le mariage.
La relation sexuelle a une dimension qui dépasse le simple domaine physique, elle engage l'être tout entier (1 Co 6.15-19 cf. Rm 12.1; Ph 1.20). Ainsi elle ne peut avoir lieu "à l'essai". Sans engagement réciproque elle sert des buts impropres car égoistes.
Sans restriction dans le cadre défini par Dieu (1 Co 7.4) elle est illicite en dehors (1 Co 6.13; 1 Th 4.3-5; cf. 1 Co 7.2).
5. LES RÔLES DE L'HOMME ET DE LA FEMME DANS LE COUPLE
L'homme et la femme sont égaux en dignité (1 Co 11.11-12 ; 1 Co 7.4; Ga 3.28), Pourtant l'homme et la femme ont des droits et des obligations bien précis au sein du couple. Aux chrétiens, la relation entre les conjoints est présentée comme le reflet de celle qui lie Jésus Christ (la tête) à son corps qu'est l'Eglise (cf. Ep 5.22-33).
L'homme est la tête ou le chef de la femme (1 Co 11.3); l'homme accomplit sa tâche s'il est soumis à Christ et s'il aime sa femme et recherche le bien de celle-ci (Col 3.19; Ep 5.25-29,33); selon la Bible, l'autorité s'exerce dans l'amour.
La femme remplit sa mission en se soumettant, par amour, à son mari (Ep 5.22-24; Col 3.18), c'est-à-dire en reconnaissant son autorité, mais sans servilité, tout en gardant sa personnalité et en la laissant s'épanouir (Pr 31.10-31).
6. CAMARADERIE ET AMITIÉ
Les revendications normales de la sexualité et ses manifestations corporelles ne doivent pas culpabiliser celui ou celle qui les ressent, mais elles nécessitent la vigilance.
Les contacts entre jeunes doivent être naturels et simples. Le flirt n'est pas de l'amitié. Une amitié profonde entre un garçon et une fille, peut difficilement en rester là, il faut le savoir.
Avant de manifester des sentiments à une personne il convient de maîtriser son impulsion (cf. 2 Pi 1.6; Ga 5.22; Rm 8.12) et de placer la question devant Dieu. Toute démarche aventureuse expose au danger et peut connaître des suites douloureuses.
7. LA PERSPECTIVE DU MARIAGE
Avant de s'engager dans une fréquentation, le croyant ou la croyante considérera l'influence que les éléments spirituels et humains ont sur le mariage. Un certain nombre de conditions sont a respecter pour que l'union envisagée puisse être réellement heureuse.
a) Conditions spirituelles
Il est essentiel de rechercher d'abord la volonté de Dieu (Ps 127.1; Rm 12.2) en lui faisant entièrement confiance (la foi entre en jeu dans ce domaine comme en tous les autres). Dieu a fait des promesses pour ceux et celles qui se confient en lui (Ps 37.3-6; etc.). Par la prière (Ph 4.6-7), par le conseil de chrétiens expérimentés, par les circonstances, le croyant sera amené à un choix conforme a la volonté de Dieu.
Le mariage d'un croyant avec un incrédule est interdit par Dieu.( Dt 7.3; 2 Co 6.14; 1 Co 7.39c) il ouvre la porte au relâchement spirituel et à bien des souffrances (Dt 7.4; Ex 34.15-16). Celui ou celle qui épouse une ou un inconverti connaît un arrêt dans sa marche avec Dieu (cf. 1 Rois 11.1-8).
L'unité dans le mariage ne peut être réellement profonde que s'il y a unité de pensée et d'objectif sur le plan spirituel.
b) Conditions personnelles
Entrer dans le mariage demande une certaine maturité. Pour pouvoir "quitter son père et sa mère" (Mt 19.5), l'exercice d'une vie indépendante devrait être acquis sur le plan matériel et sur celui du caractère. La maturité se démontre par la présence de trois éléments fondamentaux: la capacité d'endosser des responsabilités, une certaine stabilité émotionnelle, un amour capable de donner et de composer avec un partenaire.
Il faut avoir une vision réaliste du mariage: celui-ci ne doit être ni surestimé, ni sous-estimé. Un bon mariage apporte beaucoup de bonheur, mais il multiplie aussi le nombre des problèmes.
c) Conditions générales
D'autres éléments sont encore à considérer; il convient de
réfléchir (cf. Luc 14.28-30) et évaluer la portée de la décision en se rappelant que le mariage est indissoluble;
s'assurer que l'amour soit réellement réciproque: un amour bien défini doit exister avant le mariage (il faut aimer être ensemble);
connaître le caractère de l'autre; la personnalité et le tempérament doivent être compatibles;
prêter attention au milieu social, à l'éducation, aux points d'intérêts communs, a la différence d'âge, de langue maternelle ou de culture, ainsi qu'aux éventuels problèmes de santé ou d'hérédité;
s'assurer qu'il y ait conviction personnelle chez l'un et l'autre, sans pression de quiconque (cf. Gn 24.58; Rm 14.23);
parler ensemble de la façon dont chacun conçoit l'avenir (emploi du temps, engagement dans la vie de l'Eglise, enfants, vie sexuelle, emploi de l'argent, etc.).
8. LE CÉLIBAT
Le célibat n'est pas un état plus élevé ou plus saint que le mariage.Il n'est pas non plus un état inférieur. Le bonheur se trouve dans la confiance en Dieu et non dans le célibat ou le mariage qui a aussi son lot de douleur.(cf. Mt 6.10b; Rm 8.28; 1 Co 7.28) .
• Il peut être un choix, une grâce accordée, un état imposé (Mt 19.9-12; 1 Co 7.7). Dans ce dernier cas il constitue une souffrance.
• A l'évidence il permet plus de consécration au Seigneur (Mt 19.12; 1 Co 7.32-35)
NOTES
LE CONCUBINAGE - LE PACS
Au sens actuel, le concubinage est l'état d'un homme et d'une femme qui vivent ensemble sans être légalement mariés. Une telle association ne correspond pas aux normes bibliques.
L'ADULTÈRE ET LA FORNICATION
L'adultère est l'état ou l'acte d'une personne mariée qui a des relations sexuelles avec une autre personne consentante que son conjoint légal (cf. aussi Mc 10.11-12; Mt 5.28). L'adultère est formellement interdit par Dieu (Ex 20.14; Lv 20.10; Mt 5.27). Il détruit l'essence même du mariage.
La fornication caractérise toute relation sexuelle hors mariage.
LA POLYGAMIE
La polygamie est la pratique d'un homme qui consiste à avoir plusieurs épouses en même temps.
L'Ancien Testament ne condamne pas la polygamie mais en décrit ouvertement les effets néfastes: jalousie, rivalités, souffrances (cf. 1 Sa 1.2,5-7; Gn 30.1). Le texte de Gn 2.24 montre que, dès l'origine, c'est l'union monogamique qui est la norme.
Le Nouveau Testament exclue la pensée de la polygamie (cf. Ep 5.25,28; 1 Co 7.2; 1 Ti 3.2).
LE DIVORCE
Le mariage est indissoluble avant le décès de l'un des conjoints. Le Seigneur enseigne que seule la fornication autorise la répudiation (Mt 5.31-32; Mt 19.3-9).
Si un des conjoints d'un couple inconverti devient chrétien, le croyant ne doit pas rejeter son conjoint incrédule mais si l'incrédule s'en va le conjoint croyant retrouve sa liberté. (1Co 7.15; 2 Co 5.17)
LE REMARIAGE
Lorsqu'un conjoint est décédé, l'autre a pleinement le droit de se remarier (Rm 7.2), mais Paul précise, en ce qui concerne les chrétiens, que cette union doit avoir lieu "dans le Seigneur" (1 Co 7.39), c'est-à-dire avec quelqu'un qui appartient à Jésus Christ.
Une personne divorcée qui ne porte pas la responsabilité de la rupture semble avoir la possibilité de se remarier (Mt 19.9; 1 Co 7.15). Par contre le remariage de personnes divorcées à tort est interdit (Mt 19.9; Mt 5.32). Dans tous les cas il faudra agir avec prudence, sérieux, lenteur et crainte.