DIEU CONNAÎT L´HOMME

1. vide à combler
Le véritable problème de l’homme après la chute d’Adam, c’est qu’il est devenu un être qui prend conscience qu’il y a en lui un vide et des désirs profonds, très souvent inexplicables, à satisfaire. C’est quelque chose qui le ronge et qu’il veut à tout prix combler. On peut nier Dieu et sa nécessité, cependant, il n’en demeure pas moins qu’on réalise qu’il manque quelque chose. Et c’est très souvent pour fuir la réalité que l’on a tendance à s’adonner aveuglement à l’activité, à accepter sans ambages toutes sortes de philosophies, d’enseignements qui enseignent la réalisation de soi. Pour combler le vide, on est prêt a adorer le diable ou à donner à un homme la position que Dieu devrait avoir pour nous diriger. Ou encore, on est prêt à gagner le monde avec le désir inavoué de se faire soi-même Dieu. Celui qui ne trouve pas Dieu hors de lui, le cherche en lui. Mais une vie sans Dieu est vide de sens, elle est semblable à un navire sans gouvernail ballotté ça et là par des vents contraires sur une mer en furie. Or Dieu connaît l’homme à fond. Il le sonde et Il connaît ses grands besoins. C’est pourquoi Il a donné aux hommes le moyen de le trouver.

2. Dieu a donné le moyen de se faire connaître
«Il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé les temps ordonnés et les bornes de leur habitation, pour qu’ils cherchent Dieu s’ils pourraient en quelque sorte le toucher en tâtonnant et le trouver, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous» (Actes 17:26-27). En fait, Dieu n’est pas si loin. Tout autour de nous prouve qu’il est là car Il est «le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre» (Actes 17:24).
Cependant Dieu ne s’est pas arrêté là pour se faire connaître de l’homme car «Dieu ayant autrefois, à plusieurs reprises et en plusieurs manières, parlé aux pères par les prophètes, à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel aussi il a fait les mondes, qui étant le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de sa substance, et soutenant toutes choses par la parole de sa puissance, ayant fait par lui-même la purification des péchés, s’est assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux» (Héb. 1:1-3).
Pour se révéler à l’homme, Dieu s’est approché de lui dans un corps d’homme. Il a été manifesté en chair et a habité parmi les hommes. Mais malgré tout, la nature de l’homme s’est jusqu’au bout montrée ruinée, rebelle, incontrôlable, indisciplinée et a démontré qu’elle ne supportait pas Dieu. La preuve, ils l’ont haï sans cause ayant conspiré contre lui, ils ont délibérément résolu de le crucifier afin de faire taire la voix qui présentait clairement leur condition. Mais au fait, pourquoi une telle attitude ? Nous ne trouvons qu’une seule réponse exprimée par l’apôtre Jean en ces termes : «la lumière est venue dans le monde, et... les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises» (Jean 3:19). À la vérité, l’homme préfère les ténèbres à la lumière parce qu’il ne veut pas écouter Dieu et accepter le moyen qu’il propose pour être réconcilié avec Lui.

3. Ne pas résister à Dieu qui offre son salut
Eh bien, l’homme est inexcusable, c’est entièrement sa faute s’il refuse le moyen que Dieu propose. Qu’il sache que celui qui refuse Dieu comme Sauveur le rencontrera comme Juge. Certains peuvent argumenter en disant : «Je suis né dans une famille où notre religion ne nous permet pas d’agir ainsi» ; mais nous nous souvenons encore de ce que Jésus disait aux juifs : «Le royaume des cieux est pris par violence, et les violents le ravissent» (Matt. 11:12). La violence mentionnée ici n’est pas physique, mais il s’agissait pour le Juif qui avait discerné en Jésus le Messie de se défaire de tout lien et de sortir du système judaïque pour saisir l’Objet qui avait ravi son cœur. Cela ne se faisait pas sans violence et sans souffrance. L’auteur de l’épître aux Hébreux leur enjoint : «Sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre» (Héb. 13:13).
Pour nous aujourd’hui, le camp qui nous retient captif peut être notre religion, nos liens familiaux, nos traditions, nos amis ... Cependant, à cause du sort de notre âme, nous devons sortir hors du camp pour aller à Jésus. Cela ne se fera pas sans difficulté. Il faut reconnaître que l’homme — vous ou moi — est un être difficile et orgueilleux. Mais «l’Évangile est la puissance de Dieu à salut» qui anéantit tout raisonnement et révèle l’amour de Dieu pour le pécheur. Il est bon pour l’homme qu’il arrête de résister. Il n’y a pas de honte à capituler devant Dieu. C’est plutôt une gloire de dire : «Dieu m’a vaincu». Le Dieu que Jésus révèle a toujours voulu des fils et une famille autour de lui pour leur faire découvrir la plénitude de son amour. Aujourd’hui encore, il nous fait dire par l’apôtre Paul que le Dieu Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité. C’est donc l’homme qui ne veut pas l’être.
Pour certains, leur haine contre Dieu découle du fait qu’ils ont vu des personnes qui se proclament chrétiens, apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs, docteurs, anciens, diacres, diaconesse, faiseurs de miracles... commettre des choses abominables. Ces mauvais comportements offensent Dieu et recevront leur jugement. L’apôtre Paul nous avertit qu’aux derniers temps, des hommes auront la forme de la piété, mais en auront renié la puissance (2 Tim. 3:5). Est-ce donc là une raison suffisante pour laisser son âme périr ? «Chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu» (Rom. 14:12). Tout homme a véritablement un compte à rendre à Dieu et comme son âme est éternelle, il connaîtra soit la vie éternelle, soit les peines éternelles. Dès maintenant Dieu place devant nous la vie afin que nous la choisissions. Et Jean nous rappelle «que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils : Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie» (1 Jean 5:11-12).

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