Jean Giraudoux est né le 29 octobre 1882 à Bellac, dans le Limousin ; son père, Léger Giraudoux, était conducteur aux Ponts-et-Chaussées. Ces deux faits importants nous fournissent deux clés pour comprendre l`écrivain : d`abord, la province française et ensuite le fonctionnaire. Après deux années à l`École Supérieure, il passe le concours des Chancelleries en 1910. Il est blessé deux fois pendant la guerre ; il devient en 1918 chef du Service des œuvres françaises à l`étranger, puis chef des Services de presse du quai d`Orsay.
Dès 1909, Giraudoux publie sa première œuvre intitulée Les Provinciales et, conjointement à sa carrière diplomatique, il se consacre à la création littéraire. C`est surtout là, bien sûr, qu`il se fera connaître. D`abord, par ses romans : Simon le Pathétique, Suzanne et le Pacifique, Siegfried et le Limousin, Combat avec l`Ange, Choix des Élues. Ensuite, le théâtre : Siegfried, Amphitryon, Judith, et un livre dont nous reparlerons : La Guerre des Troie n`aura pas lieu, l`Impromptu de Paris, Sodome et Gomorrhe, puis ses dernières œuvres ; La Folle de Chaillot, L`Apollon de Bellac, Pour Lucrèce.
Jean Giraudoux est mort à Paris en 1944.
Rêve de l`homme idéal.
Les critiques nous disent que l`univers giralducien ignore le devenir psychologique. Les créatures de Giraudoux ne sont pas faites d`une substance malléable, mais de nacre ; elles ne se transforment pas sous la pression des circonstances, elles se révèlent à leur lumière. La guerre, la rencontre de deux êtres, la mort, sont seulement des bains révélateurs faisant apparaître la vérité de ceux qui s`y trouvent plongés.
Dans les Cinq tentations de la Fontaine, Giraudoux écrit : « Il n`y a pas de grands hommes, il n`y a que de grands conflits. » La vraie nature de Giraudoux est une nature de moraliste, et ce qu`il propose à ses semblables, c`est un art de vivre, un traité de l`harmonie, une grammaire de bonheur.
Giraudoux semble avoir toujours rêvé de l`homme idéal, de l`homme avant la chute. Malheureusement, autour de lui, il découvre un monde livré au désordre, à la laideur, à la violence, à la mort. C`est ce qui explique que de plus en plus, dans ses derniers écrits, apparaissent la tristesse et le désespoir. Un pessimisme, qu`on a appelé lucide et prophétique dans Sodome et Gomorrhe, une pièce sans espoir. Il semble qu`il en soit de même pour une autre pièce : La Guerre de Troie n`aura pas lieu.
Hector et Ulysse tentent `tout prix de sauver la paix, d`empêcher que les Troyens et les Grecs s`entretuent, d`empêcher la mort de plusieurs êtres humains. Ils semblent, après de longs pourparlers, y parvenir. Les deux côtés désirent vraiment la paix. Mais voilà qu`u geste d`Ofax, un ivrogne, déclenche la catastrophe. Et la dernière parole d`Hector, navré, est celle-ci : « La guerre de Troie aura lieu. »
Les fusils partent tout seul !
Pour Giraudoux, la guerre est une affaire de fatalité ; elle ne dépend pas de la volonté des hommes. Elle pèse sur eux, elle les contraint.
Comment ne pas voir l`actualité de ce thème dans le monde d`aujourd`hui ? Et comment ne pas y retrouver ce que d`autres ont découvert comme le père de la psychanalyse, Jung, écrivant dans son livre Problèmes de l`âme moderne :
« Que l`on amasse seulement le matériel nécessaire, et la pensée diabolique s`emparera infailliblement de l`homme et le mettra en mouvement. On sait que les fusils partent tout seuls dès qu`il y en a un nombre suffisant. »
N`est-ce pas aussi ce que l`on voit sans cesse autour de nous dans le monde d`aujourd`hui ? On ne veut pas la guerre, et pourtant, elle existe. Après la terrible guerre de 14-18, qui a fait des millions de morts, une parole circulait partout : « Guerre à la guerre, plus jamais de guerre ! »
L`Europe meurtrie ne désirait plus une chose aussi horrible. Malheureusement est arrivée, encore plus meurtrière, une deuxième guerre mondiale ; et quand celle-là s`est terminée, la guerre n`a pas cessé. Toujours, de nouveaux conflits éclatent. On peut vraiment se demander : est-ce une fatalité ?
Si nous ouvrons la Bible, nous découvrons qu`il y a une autre raison, une raison bien plus profonde. Sur ses premières pages, on découvre l`homme dont rêvait Giraudoux, l`homme qui vivait dans la paix et dans l`ordre, l`homme intelligent, équilibré. Mais cet équilibre, cette paix avaient une raison, ils avaient leur origine dans la communion et l`obéissance de l`homme à Dieu.
Aussi longtemps que l`homme s`est souvenu de son créateur, aussi longtemps qu`il lui a obéi, il y a eu la paix. Mas des que l`homme a désobéi, la haine et la violence ont déferlé comme une fatalité, comme une tornade. La Bible le décrit d`une façon réaliste. L`enchaînement de la violence se traduit par le premier meurtre, Caïn tuant son frère Abel. Depuis, le sang n`a cessé de couler.
Les athées accusent Dieu !
Je suis souvent étonné qu`on puisse accuser Dieu. Et cela semble paradoxal, ce sont souvent des athées – ou se prétendant tels -, qui accusent Dieu d`être responsable de la guerre. Il suffit d`ouvrir la Bible pour voir le contraire. Là où l`homme obéit à Dieu, il y a la paix, l`harmonie ; là où Dieu règne, il y a le calme et l`équilibre. Seulement, l`homme a de tout temps voulu régler ses affaires tout seul. L`homme dans son orgueil a toujours voulu se passer de Dieu, même si au fond de son cœur sommeille la nostalgie du paradis. Comme l`a fait remarquer Lamartine : « L`homme est un dieu tombé, qui se souvient des cieux. » Effectivement, l`homme rêve de ce paradis.
Malheureusement, ce qui l`est moins, c`est qu`il voudrait ce paradis sans Dieu, il voudrait ce paradis sans Dieu, il voudrait dans son orgueil s`y installer de force, le construire lui-même. Alors, on assiste exactement au scénario de La Guerre de Troie n`aura pas lieu. Quand l`homme croit avoir tout à coup, c`est l`enfer qui se déchaine ; les fusils partent tout seuls et la haine triomphe. Et ce monde d`aujourd`hui, qu`on nous promettait si beau il y a quelques années, semble se transformer non pas en paradis, mais de plus en plus en enfer.
La vérité de la Bible s`impose à nous quand elle dit que sans Dieu, il est impossible d`avoir la paix, impossible d`avoir le bonheur.
Un espoir enfin.
Alors, faut-il s`abandonner au pessimisme, comme le fera plus au moins Giraudoux vers la fin de sa vie, et comme l`ont fait beaucoup d`autres écrivains comme Hemingway ou Romain Gary ? Faut-il en venir au suicide, solution que préconisent encore d`autres ? Je ne le pense pas ! Il existe une bonne nouvelle, une nouvelle merveilleuse, c`est celle que Jésus est venu nous apporter. Partout où Jésus passait, la paix, le calme et la joie s`installaient. Les hommes possédés par des esprits de destruction, par des esprits de mort, étaient libérés. Je pense à ce démoniaque, - les médecins aujourd`hui diraient qu`il était atteint d`un complexe de culpabilité, ce qui expliquerait qu`il dormait dans des tombes ; peut-être avait-il mauvaise conscience à l`égard d`un des ses proches, mort para sa faute ? Toujours est-il qu`il se comportait de façon profondément anormale, et que, même en le liant avec des chaînes, on n`avait pas pu le retenir. Et voilà que cet homme un jour se trouve face à Jésus. Jésus ordonne à tous les démons, à toutes les puissances de le quitter. Lorsque les gens du village reviennent, ils trouvent cet homme paisible, calme, dans son bon sens, aux pieds de Jésus (Marc 5 :1-15).
C`est encore là, et là seulement, qu`aujourd`hui encore l`homme peut trouver le calme et la paix – non avec des doses de calmants et de médicaments – mais aux pieds de Jésus.
Avez-vous trouvé cette paix ? Il est très facile souvent de critiquer les guerres alors qu`on a dans sa propre famille, la haine, la discorde. Mais Jésus est venu pour réconcilier d`abord l`homme avec Dieu, et quand l`homme est réconcilié avec Dieu, il peut se réconcilier avec son prochain.
Si Jésus devient aujourd`hui le maître de votre vie, il en chassera tout esprit de haine et de guerre, et la paix viendra. « La Guerre de Troie n`aura pas lieu. » Et vous connaîtrez cette paix profonde de celui qui se sait réconcilié avec Dieu, et par là même, avec tous les hommes, quelle que soit leur couleur.
Dès 1909, Giraudoux publie sa première œuvre intitulée Les Provinciales et, conjointement à sa carrière diplomatique, il se consacre à la création littéraire. C`est surtout là, bien sûr, qu`il se fera connaître. D`abord, par ses romans : Simon le Pathétique, Suzanne et le Pacifique, Siegfried et le Limousin, Combat avec l`Ange, Choix des Élues. Ensuite, le théâtre : Siegfried, Amphitryon, Judith, et un livre dont nous reparlerons : La Guerre des Troie n`aura pas lieu, l`Impromptu de Paris, Sodome et Gomorrhe, puis ses dernières œuvres ; La Folle de Chaillot, L`Apollon de Bellac, Pour Lucrèce.
Jean Giraudoux est mort à Paris en 1944.
Rêve de l`homme idéal.
Les critiques nous disent que l`univers giralducien ignore le devenir psychologique. Les créatures de Giraudoux ne sont pas faites d`une substance malléable, mais de nacre ; elles ne se transforment pas sous la pression des circonstances, elles se révèlent à leur lumière. La guerre, la rencontre de deux êtres, la mort, sont seulement des bains révélateurs faisant apparaître la vérité de ceux qui s`y trouvent plongés.
Dans les Cinq tentations de la Fontaine, Giraudoux écrit : « Il n`y a pas de grands hommes, il n`y a que de grands conflits. » La vraie nature de Giraudoux est une nature de moraliste, et ce qu`il propose à ses semblables, c`est un art de vivre, un traité de l`harmonie, une grammaire de bonheur.
Giraudoux semble avoir toujours rêvé de l`homme idéal, de l`homme avant la chute. Malheureusement, autour de lui, il découvre un monde livré au désordre, à la laideur, à la violence, à la mort. C`est ce qui explique que de plus en plus, dans ses derniers écrits, apparaissent la tristesse et le désespoir. Un pessimisme, qu`on a appelé lucide et prophétique dans Sodome et Gomorrhe, une pièce sans espoir. Il semble qu`il en soit de même pour une autre pièce : La Guerre de Troie n`aura pas lieu.
Hector et Ulysse tentent `tout prix de sauver la paix, d`empêcher que les Troyens et les Grecs s`entretuent, d`empêcher la mort de plusieurs êtres humains. Ils semblent, après de longs pourparlers, y parvenir. Les deux côtés désirent vraiment la paix. Mais voilà qu`u geste d`Ofax, un ivrogne, déclenche la catastrophe. Et la dernière parole d`Hector, navré, est celle-ci : « La guerre de Troie aura lieu. »
Les fusils partent tout seul !
Pour Giraudoux, la guerre est une affaire de fatalité ; elle ne dépend pas de la volonté des hommes. Elle pèse sur eux, elle les contraint.
Comment ne pas voir l`actualité de ce thème dans le monde d`aujourd`hui ? Et comment ne pas y retrouver ce que d`autres ont découvert comme le père de la psychanalyse, Jung, écrivant dans son livre Problèmes de l`âme moderne :
« Que l`on amasse seulement le matériel nécessaire, et la pensée diabolique s`emparera infailliblement de l`homme et le mettra en mouvement. On sait que les fusils partent tout seuls dès qu`il y en a un nombre suffisant. »
N`est-ce pas aussi ce que l`on voit sans cesse autour de nous dans le monde d`aujourd`hui ? On ne veut pas la guerre, et pourtant, elle existe. Après la terrible guerre de 14-18, qui a fait des millions de morts, une parole circulait partout : « Guerre à la guerre, plus jamais de guerre ! »
L`Europe meurtrie ne désirait plus une chose aussi horrible. Malheureusement est arrivée, encore plus meurtrière, une deuxième guerre mondiale ; et quand celle-là s`est terminée, la guerre n`a pas cessé. Toujours, de nouveaux conflits éclatent. On peut vraiment se demander : est-ce une fatalité ?
Si nous ouvrons la Bible, nous découvrons qu`il y a une autre raison, une raison bien plus profonde. Sur ses premières pages, on découvre l`homme dont rêvait Giraudoux, l`homme qui vivait dans la paix et dans l`ordre, l`homme intelligent, équilibré. Mais cet équilibre, cette paix avaient une raison, ils avaient leur origine dans la communion et l`obéissance de l`homme à Dieu.
Aussi longtemps que l`homme s`est souvenu de son créateur, aussi longtemps qu`il lui a obéi, il y a eu la paix. Mas des que l`homme a désobéi, la haine et la violence ont déferlé comme une fatalité, comme une tornade. La Bible le décrit d`une façon réaliste. L`enchaînement de la violence se traduit par le premier meurtre, Caïn tuant son frère Abel. Depuis, le sang n`a cessé de couler.
Les athées accusent Dieu !
Je suis souvent étonné qu`on puisse accuser Dieu. Et cela semble paradoxal, ce sont souvent des athées – ou se prétendant tels -, qui accusent Dieu d`être responsable de la guerre. Il suffit d`ouvrir la Bible pour voir le contraire. Là où l`homme obéit à Dieu, il y a la paix, l`harmonie ; là où Dieu règne, il y a le calme et l`équilibre. Seulement, l`homme a de tout temps voulu régler ses affaires tout seul. L`homme dans son orgueil a toujours voulu se passer de Dieu, même si au fond de son cœur sommeille la nostalgie du paradis. Comme l`a fait remarquer Lamartine : « L`homme est un dieu tombé, qui se souvient des cieux. » Effectivement, l`homme rêve de ce paradis.
Malheureusement, ce qui l`est moins, c`est qu`il voudrait ce paradis sans Dieu, il voudrait ce paradis sans Dieu, il voudrait dans son orgueil s`y installer de force, le construire lui-même. Alors, on assiste exactement au scénario de La Guerre de Troie n`aura pas lieu. Quand l`homme croit avoir tout à coup, c`est l`enfer qui se déchaine ; les fusils partent tout seuls et la haine triomphe. Et ce monde d`aujourd`hui, qu`on nous promettait si beau il y a quelques années, semble se transformer non pas en paradis, mais de plus en plus en enfer.
La vérité de la Bible s`impose à nous quand elle dit que sans Dieu, il est impossible d`avoir la paix, impossible d`avoir le bonheur.
Un espoir enfin.
Alors, faut-il s`abandonner au pessimisme, comme le fera plus au moins Giraudoux vers la fin de sa vie, et comme l`ont fait beaucoup d`autres écrivains comme Hemingway ou Romain Gary ? Faut-il en venir au suicide, solution que préconisent encore d`autres ? Je ne le pense pas ! Il existe une bonne nouvelle, une nouvelle merveilleuse, c`est celle que Jésus est venu nous apporter. Partout où Jésus passait, la paix, le calme et la joie s`installaient. Les hommes possédés par des esprits de destruction, par des esprits de mort, étaient libérés. Je pense à ce démoniaque, - les médecins aujourd`hui diraient qu`il était atteint d`un complexe de culpabilité, ce qui expliquerait qu`il dormait dans des tombes ; peut-être avait-il mauvaise conscience à l`égard d`un des ses proches, mort para sa faute ? Toujours est-il qu`il se comportait de façon profondément anormale, et que, même en le liant avec des chaînes, on n`avait pas pu le retenir. Et voilà que cet homme un jour se trouve face à Jésus. Jésus ordonne à tous les démons, à toutes les puissances de le quitter. Lorsque les gens du village reviennent, ils trouvent cet homme paisible, calme, dans son bon sens, aux pieds de Jésus (Marc 5 :1-15).
C`est encore là, et là seulement, qu`aujourd`hui encore l`homme peut trouver le calme et la paix – non avec des doses de calmants et de médicaments – mais aux pieds de Jésus.
Avez-vous trouvé cette paix ? Il est très facile souvent de critiquer les guerres alors qu`on a dans sa propre famille, la haine, la discorde. Mais Jésus est venu pour réconcilier d`abord l`homme avec Dieu, et quand l`homme est réconcilié avec Dieu, il peut se réconcilier avec son prochain.
Si Jésus devient aujourd`hui le maître de votre vie, il en chassera tout esprit de haine et de guerre, et la paix viendra. « La Guerre de Troie n`aura pas lieu. » Et vous connaîtrez cette paix profonde de celui qui se sait réconcilié avec Dieu, et par là même, avec tous les hommes, quelle que soit leur couleur.